14 avril 2006

X, Y, Z

X est un professionnel de la gestion. Son cabinet a pignon sur rue. Politiquement, il se situe au centre droit, économiquement il a une approche raisonnablement libérale. Pourtant, il apprécie note positionnement et notre démarche depuis 2001. Il tient absolument à nous aider pour donner à cette ville le statut qu’elle mérite et à ses habitants, le bien-être auquel ils ont droit. Il met spontanément à notre disposition son expérience du monde des affaires, ses réseaux et son carnet d’adresses. Une dizaine de ses amis, les plus progressistes, sont même prêts à fréquenter assidûment le 3 avenue Cyrille Besset.

Y est restaurateur. Dans un de ces établissements qui ont la chance de voir défiler la moitié de la ville au fil des saisons. De sensibilité centre gauche, il suit avec sympathie l’aventure de Nice plurielle depuis 2001. Ses analyses et informations sur les tendances du tourisme à Nice nous sont précieuses. Mais devant les risques de division que font peser sur l’avenir les ambitions personnelles de certains, il souhaite s’engager plus résolument à nos côtés. En renforçant nos troupes, bien sûr, mais aussi en organisant des rencontres avec ses amis et ses clients afin que nous puissions populariser notre projet tout en l’enrichissant de l’expérience des autres.

Z est un architecte fort connu sur la place de Nice. Il est à l’origine de quelques bouleversements urbains parmi les plus heureux (et ils sont rares…) de ces dernières années dans notre cité. Politiquement, il se situe résolument à gauche, même si ce positionnement ne s’est pas traduit par un engagement partisan. Ses amitiés sont œcuméniques, dans la mesure où une partie de sa carrière s’est déroulée sous l’ère médeciniste. Il considère qu’après quelques décennies de gestion erratique, notre ville n’a plus de repères, sa population et ses visiteurs non plus. Pour nous avoir observés depuis de longues années, il pense que nous sommes les mieux placés pour redonner du sens à la cité. Amoureux de Barcelone, il adhère spontanément à l’idée d’une movida à la niçoise que j’avais lancée dès 2000. Il a beaucoup réfléchi, par exemple sur le développement de l’espace Saleya et l’intégration Nice/Sophia Antipolis ; il partage la conviction que j’ai en commun avec Jean_Marc Lévy-Leblond selon laquelle Nice doit passer du statut de ville hébergeant une Université à celui de ville universitaire. Lui aussi se met à notre disposition, avec sa passion, son amour de la cité, mais aussi son expérience et ses relations.

X, Y, Z : j’ai connu de pires semaines…

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Des prises de position aussi nettes ne peuvent que nous satisfaire et montrent que la victoire aux élections est possible. Gardons nous cependant de ratisser trop large, au risque de perdre un peu de notre identité, qui je pense doit rester avant tout socialiste.

Anonyme a dit…

De toute façon dans cette ville la gauche ne peut gagner si elle n'accepte pas que des bonnes volontés la rejoignent. L'important est de ne pas changer son discours et de savoir où on va.

Anonyme a dit…

Tu oublie, PATRICK, le reste de l'alphabet qui part de A jusqu'à W, ce sont toutes ces personnes qui, sans le dire, sans s'engager pencheront certainement de ton coté le moment venu. Se sont aussi, toutes ces personnes qui s'engagent avec toi, quel que soit leurs compétences, leurs convictions et leurs ambitions (pour ce dernier point il faut parfois s'en mefier). Comme une armée de l'ombre, ou plutot, c'est une image plus positive, une fourmillière qui va en s'activant de plus en plus afin que toutes et tous soient prêt au signal de départ.
Prêt pour t'aider à conquerir cette ville qui à déjà failli s'offrir à toi avant d'être arrachée de tes bras qui déjà la serrais trés fortement.
Cette ville qui n'attends qu'une chose, c'est de briller parmi les autres, les BARCELONE,GÊNES, MONTPELLIER, etc etc...
Cette ville éventrée, qui subit un véritable viol alors quelle devrait être caréssée par la douceur méditéranéenne.
Cette ville humiliée par sa saletée alors que ses artères et ses places devraient nous inviter à les parcourirs et non pas à les éviter.
Cette ville esclave d'une pseudo politique de grands travaux qui nous emmenent suremment et même rapidement dans une spirale que d'aucun ne voudraient revivre à nouveau avec son lot d'endettement démagogique et inutile pour notre vie de tous les jours.
Cette ville PATRICK, elle a besoin de toi, elle a envie de toi, elle ne pense qu'à toi.
Prends la, et rends la nous comme on a envie qu'elle soit.

PS:(j'entends post scritum, à ne pas confondre avec l'autre PS)
DOMINIQUE doit avoir envie aussi que cette rivale d'un genre nouveau soit prise par son homme.
ANTONIN