Cela dit, deux questions restent posées.
- Tout d’abord, celle du stationnement. Le partenaire privé qui a remporté le marché a divisé, pour des raisons de rentabilité, presque par deux le nombre de places prévues par le cahier des charges initial. C’est une folie. Le quartier va être asphyxié et ce ne sont pas les projets lointains (Jeanne d’Arc, Notre-Dame) ou carrément utopiques (Valrose) qui vont rassurer les riverains qui, en plus, verront disparaître l’actuel parking de surface pendant les travaux.
- L’autre question concerne le devenir de la Gare du Sud restaurée. Le maire s’obstine à vouloir faire de cet équipement de prestige un marché couvert… dont les commerçants du marché de plein air actuel ne veulent pas.
En ce qui me concerne, je reste persuadé que la salle d’exposition de haut niveau (expos internationales itinérantes par exemple) que nous avions proposée aux dernières élections municipales est la bonne solution pour valoriser cet investissement assez coûteux. Mais là aussi, le maire ne s’exprime pas vraiment.
Faire l’autruche peut être une politique. Mais les vieux Niçois savent que les sous-sols humides de la Libé ne sont pas très confortables pour pratiquer celle-ci.
Nice-Matin, 30/01/2012