Les affaires de dopage ont été si nombreuses sur ce Tour 2007 que le thermomètre que j’ai mis au point ici même (Un Tour à l’eau claire) en deviendrait presque dérisoire.
Mais devant les nombreux commentaires qui affirment avec inconscience que ces affaires sont révélatrices de l’efficacité des contrôles et que le Tour 2007 serait le Tour de la rupture avec au final un jeune et innocent vainqueur, je pense que ce bon vieux thermomètre n’est pas aussi inutile que cela pour remettre les pendules à l’heure.
Qu’on en juge.
Sur les dix repères que je proposais, au moins neuf permettent de conclure que, même débarrassé de ses tricheurs les plus voyants, le palmarès 2007 est aussi insincère que les précédents.
1er repère : la moyenne. Soutenue en plaine, elle est devenue infernale en montagne où les records d’Amstrong ont été battus… C’est tout dire !
2e repère : présence massive d’une équipe dans les classements. Premier clm (contre la montre) : trois Astana dans les quatre premiers. Deuxième clm : trois Discovery dans les six premiers. Général : trois Discovery dans les huit premiers.
3e repère : la place des Français. Le premier est 27e… probablement le plus mauvais résultat de tous les temps.
4e repère : la place des Espagnols. En plus du vainqueur surprise, il y en a trois dans les cinq premiers, six dans les dix premiers, treize dans les vingt-cinq !!
5e repère : le nombre d’abandons. Si on exclut… les exclus du calcul, il est l’un des plus faibles de ces dernières années. Même remarque pour les éliminés.
6e repère : les résurrections. En la matière, Vinokourov a fait une concurrence effreinée et déloyale à… Bernadette Soubirous.
8e repère : les révélations tardives. L’implacable victoire de Leiphemer dans le dernier clm (il a failli gagner le Tour) laisse sceptique.
9e repère : les interviews sans essoufflement. Une fois de plus, on ne pouvait qu’être étonné par ces vainqueurs qui, dix secondes après l’arrivée, étaient capables de disserter doctement sur la conduite de leur course.
10e repère : les blessés. Vinokourov et Kloden,gravement blessés, ont poursuivi leur course en restant dans l’allure. Quand l’affaire Astana éclate, Kloden est même encore le grand favori de l’épreuve.
Au-delà de ce constat édifiant, il y a surtout la personnalité du vainqueur, Alberto Contador, victime d’une rupture d’anévrisme suivie de quelques semaines de coma, il y a à peine deux ans : un coureur qui a été successivement dans l’équipe de Manolo Sainz (au centre du plus grand scandale de dopage espagnol), puis dans celle de Lance Amstrong. Ne pas connaître de pratiques dopantes dans ces deux équipes semble à peine aussi réaliste que de rester fidèle dans « L’île de la Tentation »…
Et si on avait encore un doute, il suffit de revoir les images où il gravissait les cols avec encore plus de facilité que le désormais proscrit Rasmunsen.
En résumé, affaires et suspicions permettent bien de conclure que l’eau qui a coulé à flots sur le Tour n’était pas très claire, elle était plutôt chargée, lourde, très lourde.
Mais, si après cette édition 2007, nous pouvons dire « Le Tour est mort », rien ne nous permet d’affirmer qu’en 2008 nous pourrons dire « Vive le Tour ! ».
CET ARTICLE A ÉTÉ REPRIS SUR LE BLOG "RADIOSCOPIES - REGARDS SUR L'ACTUALITÉ"
30 juillet 2007
27 juillet 2007
Les 280 belles-mères
Même si l’été est forcément studieux (un programme municipal se prépare…), les activités de l’élu ne sont pas toujours austères. Il y a parfois quelques soirées ludiques (Jazz Festival à Cimiez) voire carrément magiques (Tati au Vallon des Fleurs). Il y a surtout de nombreux mariages qui permettent d’allier convivialité, émotion et même amitié dans le cadre d’une petite cérémonie républicaine.
C’et ainsi que, depuis quelques semaines, j’ai eu la fierté de marier successivement Anne-Catherine et Eric (Saint-Antoine de Ginestière), Anne-Sophie et Cédric (en duo avec Luc, adjoint au maire de Paris et ami des mariés), Karine et Christophe (Nice Ouest), Samia et Salah (5e canton), Guilia et Cyrille (Pasteur), Zoulika et Fouad (Fabron), Muriel et Daniel (Saint-Isidore), sans oubier Aurélie, la fille de mon ami Joël Simon avec son Strasbourgeois d’Alexandre.
Pas étonnant que je sois, d’après les statistiques du bureau de l’Etat civil, l’élu (majorité et opposition confondues) le plus demandé par les futurs époux.
Alors forcément, les statistiques s’affolent…
Depuis 1995, j’ai procédé à 140 mariages (142 exactement). Or 140 mariages, ça correspond à 280mariés (on s’en serait douté…), à environ 400 témoins (généralement 4, les témoins peuvent être 3 ou 2), et, à raison de 50 invités en moyenne par cérémonie, j’ai eu le privilège de m’exprimer devant… 7000 personnes. Ce n’est pas encore Ronaldhino à Neu Camp ou Johnny au Stade de France, mais ce n’est pas si mal…
Mais un autre chiffre peut donner le vertige : 140 mariages, c’est aussi 280 belles-mères. Les malheurs de la vie font que quelques unes manquent à l’appel, mais l’évolution de la société nous offre en échange tout un bataillon de belles-mères recomposées. Ainsi, on peut se retrouver face à un mariage présentant… quatre belles-mères. « Etonnant, non ? », comme disait le regretté Deproges.
Cela dit, il n’y a aucune raison de stigmatiser les belles-mères. La mienne, par exemple, est adorable. Et je suis sincère, même s’il est vrai que sa fille lit régulièrement ce blog !!!
C’et ainsi que, depuis quelques semaines, j’ai eu la fierté de marier successivement Anne-Catherine et Eric (Saint-Antoine de Ginestière), Anne-Sophie et Cédric (en duo avec Luc, adjoint au maire de Paris et ami des mariés), Karine et Christophe (Nice Ouest), Samia et Salah (5e canton), Guilia et Cyrille (Pasteur), Zoulika et Fouad (Fabron), Muriel et Daniel (Saint-Isidore), sans oubier Aurélie, la fille de mon ami Joël Simon avec son Strasbourgeois d’Alexandre.
Pas étonnant que je sois, d’après les statistiques du bureau de l’Etat civil, l’élu (majorité et opposition confondues) le plus demandé par les futurs époux.
Alors forcément, les statistiques s’affolent…
Depuis 1995, j’ai procédé à 140 mariages (142 exactement). Or 140 mariages, ça correspond à 280mariés (on s’en serait douté…), à environ 400 témoins (généralement 4, les témoins peuvent être 3 ou 2), et, à raison de 50 invités en moyenne par cérémonie, j’ai eu le privilège de m’exprimer devant… 7000 personnes. Ce n’est pas encore Ronaldhino à Neu Camp ou Johnny au Stade de France, mais ce n’est pas si mal…
Mais un autre chiffre peut donner le vertige : 140 mariages, c’est aussi 280 belles-mères. Les malheurs de la vie font que quelques unes manquent à l’appel, mais l’évolution de la société nous offre en échange tout un bataillon de belles-mères recomposées. Ainsi, on peut se retrouver face à un mariage présentant… quatre belles-mères. « Etonnant, non ? », comme disait le regretté Deproges.
Cela dit, il n’y a aucune raison de stigmatiser les belles-mères. La mienne, par exemple, est adorable. Et je suis sincère, même s’il est vrai que sa fille lit régulièrement ce blog !!!
25 juillet 2007
Une affaire de DUP…
Après l’annulation de la DUP du tram par la Cour administrative d’appel, les commentaires largement inspirés par la Municipalité se sont voulus essentiellement rassurants : il s’agissait d’expliquer que la décision de justice ne retarderait pas l’arrivée du dieu Tramway dans la bonne ville de Nice.
Que les choses soient claires : élu mais aussi habitant d’un quartier sinistré par le chantier, je souhaite comme une grande majorité de mes concitoyens que ces travaux mal préparés et mal séquencés s’achèvent au plus vite. Notre ville n’a que trop souffert.
Pour autant, la décision de la juridiction administrative mérite mieux que le rideau de fumée tiré par l’équipe Peyrat. En effet, c’est la question des parkings qui est la cause de ce déraillement surprise : les juges ont estimé que les parcs-relais programmés ne compensent pas le nombre de places de stationnement supprimées sur la voirie.
Or, cela renvoie à une question de fond soulevée par Nice plurielle depuis le début de l’opération (je ne compte plus le nombre d’interventions que j’ai pu faire au Conseil municipal sur le sujet). Un tram, dans une ville, a un objectif essentiel : la diminution sensible de la circulation automobile notamment en empêchant les voitures de pénétrer dans le centre urbain (d’où notre préférence pour l’axe est-ouest).
C’est dire si la question des parkings est essentielle. Mais, sur ce point comme sur d’autres, on a agi comme si le tramway était une sorte de potion magique qui allait régler miraculeusement tous les problèmes. Quand Jacques Peyrat parle du tramway, il a un peu la foi d’Harry Potter…
Or, nous le savons bien, ce coûteux investissement (250 millions d’euros d’emprunt nécessaires en 2007 et 2008… CRC dixit) ne rendra pas les services qu’on est en droit d’attendre de lui.
Voulu dans l’urgence pour des raisons politiques (faire oublier les « affaires ») et électorales (présenter un « bilan »), cette opération a généré un chantier défaillant avant de mettre en place un outil insuffisant.
Cela dit, la question posée par la Cour administrative d’appel demeure. Il faudra donc trouver au plus vite des solutions pour (tenter de) redresser les erreurs initiales d’une municipalité décidément bien peu responsable. Et c’est peut-être là que « le vrai » Harry Potter pourra être utile !
Que les choses soient claires : élu mais aussi habitant d’un quartier sinistré par le chantier, je souhaite comme une grande majorité de mes concitoyens que ces travaux mal préparés et mal séquencés s’achèvent au plus vite. Notre ville n’a que trop souffert.
Pour autant, la décision de la juridiction administrative mérite mieux que le rideau de fumée tiré par l’équipe Peyrat. En effet, c’est la question des parkings qui est la cause de ce déraillement surprise : les juges ont estimé que les parcs-relais programmés ne compensent pas le nombre de places de stationnement supprimées sur la voirie.
Or, cela renvoie à une question de fond soulevée par Nice plurielle depuis le début de l’opération (je ne compte plus le nombre d’interventions que j’ai pu faire au Conseil municipal sur le sujet). Un tram, dans une ville, a un objectif essentiel : la diminution sensible de la circulation automobile notamment en empêchant les voitures de pénétrer dans le centre urbain (d’où notre préférence pour l’axe est-ouest).
C’est dire si la question des parkings est essentielle. Mais, sur ce point comme sur d’autres, on a agi comme si le tramway était une sorte de potion magique qui allait régler miraculeusement tous les problèmes. Quand Jacques Peyrat parle du tramway, il a un peu la foi d’Harry Potter…
Or, nous le savons bien, ce coûteux investissement (250 millions d’euros d’emprunt nécessaires en 2007 et 2008… CRC dixit) ne rendra pas les services qu’on est en droit d’attendre de lui.
Voulu dans l’urgence pour des raisons politiques (faire oublier les « affaires ») et électorales (présenter un « bilan »), cette opération a généré un chantier défaillant avant de mettre en place un outil insuffisant.
Cela dit, la question posée par la Cour administrative d’appel demeure. Il faudra donc trouver au plus vite des solutions pour (tenter de) redresser les erreurs initiales d’une municipalité décidément bien peu responsable. Et c’est peut-être là que « le vrai » Harry Potter pourra être utile !
18 juillet 2007
Cruzille
Etre né quelque part est toujours le fruit du hasard. Mais mon hasard à moi, je l’aime bien.
C’est un petit village de Saône-et-Loire, blotti quelque part dans les collines du Mâconnais.
Il s’appelle Cruzille.
Edgard Ponthus, mon grand-père maternel en fut le premier magistrat, élu en 1929, plus jeune maire de France. Réélu à titre posthume en 1944 : victime de son engagement dans la Résistance, arrêté et déporté, il ne revint jamais de Flossenbürg.
René, mon père, après une jeunesse douloureuse marquée elle aussi par l’épreuve de la déportation, avait fait du village de sa femme sa terre d’adoption, au point d’avoir souhaité que ses cendres soient dispersées du haut du Sarreu, la colline qui domine Cruzille.
Ce que je fis en 1997.
Depuis, chaque 15 juillet, je remonte sur le Sarreu pour embrasser avec le regard de René le village d’Edgard.
Plaque sur la façade de la maison famililiale
12 juillet 2007
Les loutres du Parc Phoenix
C’est par l’annonce de l’arrivée d’un couple de ces sympathiques bestioles au Parc Phoenix (devenu depuis deux ans le lieu de promenade préféré des Niçois grâce aux propositions et à la mobilisation de Nice Plurielle et notamment de Paul Cuturello, le conseiller général du coin) que le maire donne le coup d’envoi du dernier Conseil municipal avant les vacances.
C’est l’occasion pour le groupe de monter au créneau sur des sujets aussi divers que le Centre hippique, la Voie rapide ou le coûteux musée Masséna.
Pour ma part, je réaffirme notre position sur la question du terrain Sulzer : pas d’hôtel, mais la construction d’une mairie comme le prévoyait l’ordonnance d’expropriation de… 1986 !
La nouvelle la plus étonnante du Conseil ne sera pourtant pas évoquée publiquement puisqu’elle me parviendra en début de séance sous la forme d’une missive du Maire qui demande à notre groupe de bien vouloir participer à la réflexion sur la construction d’un stade de 25 000 places (on est loin des 35 000 places du très grand stade) sans préalable géographique ou parti pris juridique. Comme c’est exactement ce que nous demandions depuis de nombreux mois, cette lettre est plutôt une bonne nouvelle.
Mais, au delà de cette péripétie, ce Conseil pourtant light a révélé comme d’habitude les contradictions, les erreurs, parfois les errements de la majorité municipale. Aussi, la triple réflexion que je mène avec de nombreux amis au cours de cet été studieux sur les nouvelles pratiques politiques, un nouveau programme pour les Niçois, un nouvel horizon pour Nice, me semble plus que jamais nécessaire.
Il est à peine onze heures, le Maire lève la séance. Juste le temps de se restaurer à Castel plage avec une partie du groupe et il est l’heure de rejoindre, en salle des mariages, Sandrine et Philippe, mes cent quarantièmes mariés.
C’est l’occasion pour le groupe de monter au créneau sur des sujets aussi divers que le Centre hippique, la Voie rapide ou le coûteux musée Masséna.
Pour ma part, je réaffirme notre position sur la question du terrain Sulzer : pas d’hôtel, mais la construction d’une mairie comme le prévoyait l’ordonnance d’expropriation de… 1986 !
La nouvelle la plus étonnante du Conseil ne sera pourtant pas évoquée publiquement puisqu’elle me parviendra en début de séance sous la forme d’une missive du Maire qui demande à notre groupe de bien vouloir participer à la réflexion sur la construction d’un stade de 25 000 places (on est loin des 35 000 places du très grand stade) sans préalable géographique ou parti pris juridique. Comme c’est exactement ce que nous demandions depuis de nombreux mois, cette lettre est plutôt une bonne nouvelle.
Mais, au delà de cette péripétie, ce Conseil pourtant light a révélé comme d’habitude les contradictions, les erreurs, parfois les errements de la majorité municipale. Aussi, la triple réflexion que je mène avec de nombreux amis au cours de cet été studieux sur les nouvelles pratiques politiques, un nouveau programme pour les Niçois, un nouvel horizon pour Nice, me semble plus que jamais nécessaire.
Il est à peine onze heures, le Maire lève la séance. Juste le temps de se restaurer à Castel plage avec une partie du groupe et il est l’heure de rejoindre, en salle des mariages, Sandrine et Philippe, mes cent quarantièmes mariés.
11 juillet 2007
Bunker Biscarra
Quelques jours après la désastreuse conférence de presse de Patrick Allemand, la machine à perdre qui est installée à la Fédération PS de la rue Biscarra tourne à plein régime.
J'ai envoyé par mail à un certain nombre d'adhérents un texte qui reprenait mon intervention au dernier Conseil municipal pour commenter le très sévère rapport de la Chambre Régionale des Comptes sur la gestion de la Mairie.
Cette intervention, j’ai voulu la leur faire parvenir non pour montrer l’excellence du travail de Nice plurielle, mais, d’une façon plus pragmatique, pour leur donner des « biscuits » vis-à-vis de Peyrat et de la droite dans cette période de pré-municipales. Car, dans ce texte, je faisais la démonstration que le rapport de la CRC reprenait après coup la totalité des critiques que nous exprimons depuis des années sur la gestion municipale (y compris la reprise de l’endettement à partir de 2007-2008). Voir mes discours budgétaires validés par cette haute instance de contrôle était, à mes yeux, un atout pour notre combat COLLECTIF.
Pourtant, le Premier Fédéral a refusé (fait du Prince) un envoi mail ou papier de ce document à l’ensemble des militants niçois. J’ai pu le faire parvenir à certains d’entre eux par mail (mais je suis loin d’avoir toutes les adresses) ; quant à ceux qui n’ont pas Internet, rien de possible (bonjour la fracture numérique). Bien sûr, je le ferai en autofinançant l’envoi, dans les limites de mes informations (la Fédération a toujours refusé de me donner le fichier des adhérents niçois… il est vrai que je ne suis que le responsable de l’opposition municipale…).
Par contre, quelques jours avant, chacun avait reçu un courrier signé Allemand pour nous expliquer que faire 39% dans une circonscription regroupant trois cantons de gauche (dont un du PCF !!!) sur quatre était une avancée historique du socialisme à Nice... Deux poids, deux mesures.
Patrick Allemand n’est plus Premier Fédéral (s’il l’a été un jour), il est candidat. Et Biscarra un bunker à sa dévotion.
Décidément, comme me le disent de nombreux camarades, il faut avoir le cœur bien accroché pour militer au PS ces derniers temps.
J'ai envoyé par mail à un certain nombre d'adhérents un texte qui reprenait mon intervention au dernier Conseil municipal pour commenter le très sévère rapport de la Chambre Régionale des Comptes sur la gestion de la Mairie.
Cette intervention, j’ai voulu la leur faire parvenir non pour montrer l’excellence du travail de Nice plurielle, mais, d’une façon plus pragmatique, pour leur donner des « biscuits » vis-à-vis de Peyrat et de la droite dans cette période de pré-municipales. Car, dans ce texte, je faisais la démonstration que le rapport de la CRC reprenait après coup la totalité des critiques que nous exprimons depuis des années sur la gestion municipale (y compris la reprise de l’endettement à partir de 2007-2008). Voir mes discours budgétaires validés par cette haute instance de contrôle était, à mes yeux, un atout pour notre combat COLLECTIF.
Pourtant, le Premier Fédéral a refusé (fait du Prince) un envoi mail ou papier de ce document à l’ensemble des militants niçois. J’ai pu le faire parvenir à certains d’entre eux par mail (mais je suis loin d’avoir toutes les adresses) ; quant à ceux qui n’ont pas Internet, rien de possible (bonjour la fracture numérique). Bien sûr, je le ferai en autofinançant l’envoi, dans les limites de mes informations (la Fédération a toujours refusé de me donner le fichier des adhérents niçois… il est vrai que je ne suis que le responsable de l’opposition municipale…).
Par contre, quelques jours avant, chacun avait reçu un courrier signé Allemand pour nous expliquer que faire 39% dans une circonscription regroupant trois cantons de gauche (dont un du PCF !!!) sur quatre était une avancée historique du socialisme à Nice... Deux poids, deux mesures.
Patrick Allemand n’est plus Premier Fédéral (s’il l’a été un jour), il est candidat. Et Biscarra un bunker à sa dévotion.
Décidément, comme me le disent de nombreux camarades, il faut avoir le cœur bien accroché pour militer au PS ces derniers temps.
07 juillet 2007
Un Tour à l’eau claire
Ce vendredi, conférence de presse de Patrick Allemand pour annoncer sa candidature à la candidature à la tête de liste PS pour les Municipales. Pas vraiment un scoop. Ce qui aurait été étonnant, c’est que Patrick Allemand ne soit pas candidat à une élection quelle qu’elle soit.
En fait, la vraie actualité de cette fin de semaine, c’est le départ du Tour de France.
Depuis la tempête Festina de 1998 (Virenque dopé « à l’insu de son plein gré »), on nous promet chaque année un Tour de France à l’eau claire (sans dopage).
L’édition 2006 n’avait pas échappé à la règle. Mais le déroulement de l’épreuve m’avait semblé tellement « abracadabrantesque » que j’avais, le soir même de l’arrivée, émis quelques doutes sur la sincérité du résultat (Un Tour de passe-passe…). Quelques jours après, les événements me donnaient raison puisque le vainqueur Floyd Landis était accusé de dopage. L’Américain n’était qu’un maillon de plus dans la chaîne des victoires suspectes du Tour de France depuis une décennie.
Qu’on en juge :
2006, Landis, dopé.
1999, Amstrong, dopé (enquête très suivie du journal L’Equipe) ce qui porte un certain discrédit sur ses victoires de 2000, 2001, 2002, 2003, 2004 et 2005.
1998, Pantani, suspendu l’année d’après pour dopage et depuis mort par overdose.
1997, Ulrich, dont les équipiers d’alors viennent d’avouer un dopage généralisé dans l’équipe Telekom de l’époque.
1996, Bjorne Riis, qui a aussi récemment avoué s’être dopé à ce moment-là.
Il faut remonter à 1995 et à Miguel Indurain, c’est-à-dire à l’époque pré-EPO pour retrouver un palmarès sinon incontestable, du moins non contesté.
Aussi, pour 2007, j’ai décidé de suivre le Tour de France en l’évaluant par rapport à la lutte anti-dopage. Pour cela, j’ai mis au point une grille d’évaluation en dix points. C’est le taux de réalisation de celle-ci qui me permettra de juger de la sincérité de l’épreuve.
1) Une moyenne générale en net recul. Les coureurs cyclistes n’ont pas vocation à devenir des mobylettes surtout dans les cols.
2) L’absence de présence massive de coureurs d’une même équipe dans les premières places du classement général ou dans les étapes contre la montre individuelles.
3) De bons résultats des coureurs français (beaucoup plus surveillés dans le cadre de la lutte anti-dopage).
4) Le recul des coureurs espagnols dans les classements (eux par contre sont peu encadrés en matière de dopage).
5) Un nombre raisonnable d’abandons et d’éliminations avec des coureurs lâchés pour cause… d’épuisement !
6) L’absence de résurrection au lendemain d’une défaillance spectaculaire (type Landis Tour 2006 ou Basso Giro 2006).
7) L’absence de victoire dans les étapes de montagne d’armoires à classe genre Georges Hincapie.
8) La non révélation de coureurs moyens type Riis devenant brusquement de grands champions.
9) La fin des interviews sans essoufflement une minute et demie après le franchissement de la ligne d’arrivée d’une étape de montagne.
10) L’absence de coureurs blessés (type Hamilton et sa clavicule il y a quelques années) dans les premières places du classement.
C’est à ce prix, et à ce prix seulement, que « notre » Tour de France retrouvera un minimum de crédibilité. C’est à ce prix surtout que Marco Pantani ne sera pas mort pour rien.
03 juillet 2007
L'Ange gardien
A la suite d’un triste événement familial, la petite République de Cyrille Besset s’est tout naturellement rapprochée d’Ange. C’est que nous avons tous beaucoup d’affection pour ce militant authentique et désintéressé.
Je me souviens encore de ce jour de janvier 1998 où ce solide jeune homme vint se mettre à mon « service » pour ce qui sera une campagne victorieuse, voire triomphale. Elu conseiller régional sur la liste de gauche, j’étais le dimanche suivant consacré au deuxième tour conseiller général du 5e canton, le mythique canton de Jean et Jacques Médecin.
Pendant ces quelques mois, Ange était devenu le compagnon de route de tous les instants, de Nice à Marseille. Par la suite, on ne s’est pratiquement jamais quitté, pour le meilleur et le pire des campagnes. Mais, avec les deux succès de 1998 et 2004 dans le 5e canton, celui de 2005 dans le 7e, et la performance exceptionnelle de Nice Plurielle aux Municipales de 2001, se fut souvent pour le meilleur.
Les qualités d’Ange (discrétion, abnégation, sens de l’anticipation et de l’organisation) le firent remarquer à l’échelon national, et c’est ainsi qu’il est devenu cadre dans le Service d’Ordre national du PS. Une bonne opération pour les socialistes niçois recrutés par Ange et qui, depuis plusieurs années, sont aux avant-postes des événements nationaux du Parti…
Un parcours exemplaire, une marche des Anges infiniment préférable à la cavalcade effrénée des pseudos notables à l’ego surdimensionné qui se servent plus du Parti qu’ils ne le servent.
Je me souviens encore de ce jour de janvier 1998 où ce solide jeune homme vint se mettre à mon « service » pour ce qui sera une campagne victorieuse, voire triomphale. Elu conseiller régional sur la liste de gauche, j’étais le dimanche suivant consacré au deuxième tour conseiller général du 5e canton, le mythique canton de Jean et Jacques Médecin.
Pendant ces quelques mois, Ange était devenu le compagnon de route de tous les instants, de Nice à Marseille. Par la suite, on ne s’est pratiquement jamais quitté, pour le meilleur et le pire des campagnes. Mais, avec les deux succès de 1998 et 2004 dans le 5e canton, celui de 2005 dans le 7e, et la performance exceptionnelle de Nice Plurielle aux Municipales de 2001, se fut souvent pour le meilleur.
Les qualités d’Ange (discrétion, abnégation, sens de l’anticipation et de l’organisation) le firent remarquer à l’échelon national, et c’est ainsi qu’il est devenu cadre dans le Service d’Ordre national du PS. Une bonne opération pour les socialistes niçois recrutés par Ange et qui, depuis plusieurs années, sont aux avant-postes des événements nationaux du Parti…
Un parcours exemplaire, une marche des Anges infiniment préférable à la cavalcade effrénée des pseudos notables à l’ego surdimensionné qui se servent plus du Parti qu’ils ne le servent.
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