Entre Oscars et Césars, quelques films…
« Slumdog », de Danny Boyle
Un orphelin originaire des bidonvilles de Bombay est sur le point de gagner la version indienne de « Qui veut gagner des millions ». Pourtant, gagner beaucoup d’argent n’est pas le but de Jamal Malik : celui-ci a un secret…
A la fois mélodrame bollywoodien et saga hollywoodienne, le film de Boyle est un assez joli morceau de cinéma récemment couvert d’Oscars. Ce conte de fée contrarié se déroule dans l’arrière-cours du « miracle indien » sur fond de misère, de brutalité et de corruption. Du coup, le contexte du film devient plus intéressant que l’histoire un peu convenue de Jamal…
« Gran Torino », de Clint Eastwood
Walt Kowalski est un ancien de la guerre de Corée… et de la chaîne de l’industrie automobile américaine. Inflexible, amer et pétri de préjugés, il vit dans une banlieue de Détroit majoritairement habitée par la communauté asiatique Hmong. Il passe son temps à bichonner sa Ford Gran Torino des années soixante-dix et à maugrée contre les « faces de nem », ses voisins si peu désirés. Pourtant, parce qu’il n’hésite pas à protéger physiquement contre un gang les adolescents de la maison voisine, il devient, à son corps défendant, le héros du quartier. Acculé à la vengeance par les voyous, il finira par régler le problème sans jouer pour autant les « Dirty Harry ».
On l’a compris, « Gran Torino » est une nouvelle variation – et pas la moins réussie – sur le thème de la rédemption. L’originalité de ce dernie film est de nous persuader que cette rédemption-là concerne plus Clint Eastwood lui-même que Kowalski. Sur ce point, et sur ce point seulement, on peut dire que « Gran Torino » est inutile car il y a déjà bien longtemps que l’on a pardonné au grand Clint.
Si mes souvenirs sont bons, c’était quelque part sur la route de Madison…
« Le code a changé », de Danièle Thompson
Boyle explore les bidonvilles de Bombay, Eastwood les banlieues de Détroit, Danièle Thompson s’interroge gravement sur les dîners en ville. On a l’objet sociologique que l’on mérite…
Pour autant, le film, bâti autour de ce rite social, est bien joué et souvent drôle. De là à comparer Thompson à Sautet, comme on a pu le dire ici ou là, il y a une marge. Celle qui sépare le circonstanciel de l’existentiel.
Cela dit, si Madame Thompson a ds problèmes avec les dîners en ville, elle n’a qu’à faire comme moi et n’accepter que les invitations des gens qu’elle aime. Pas plus tard que la semaine dernière, j’ai accepté deux de ces invitations et j’ai rencontré, de la responsable en communication d’une grande maison de haute couture au prof spécialiste du langage des signes, des tas de gens passionnants. Le tout dans une ambiance amicale qui n’avait rien à voir avec la guerre de tranchée du « code a changé ».
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4 commentaires:
Toujours un vrai plaisir tes critiques de cinéphile...
Eastwood, perso je le trouve très bon en real, il a bien plus à offrir sur ce mode...
Sur la route de Madison, oui... Meryl Streep excellente...
Aaaah! Gran Torino :j'ai adoré. Clint Eastwood maitrise très bien son art et ça fait plaisir a voir quand on aime le cinéma.
Slumdog Millionaire : vu l'engouement pour ce film, j'irai le voir.
L'étrange histoire de Benjamin Button est pas mal. C'est impressionnant de voir Brad Pitt, petit et vieux..
Palmares des oscars 2099 :
L'oscar de la meilleure mise en scène a été attribué au film
" Le parachutage de Salas PILLDISKO à La Trinité"
un film de Patrick MANDALLE dit le grand n'importe quoi.
Seen Peine
irene a dit:
" slumdog " j ai adoré
"le code a changé" BOF BOF
" étrange histoire de B...." trop long...
le dernier Clint Eastwood pas encore vu...
ps : sinon un petit moment à passer avec son ado... je vous conseille LOL... ( pour les papas... SOPHIE MARCEAU ...elle est comme le bon vin....)
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