26 mai 2009

Essi

Tu t’appelais Essi,
tu avais 25 ans, des racines d’Afrique et de France,
tu étais mon étudiante à l’IUP de Sophia Antipolis…

La maladie t’ayant frappée il y a trois ans, je suis devenu pour toi une sorte de confident. Pendant ces années, tu m’as confié tes douleurs, tes peurs, tes espoirs… En pointillés, je devinais ton incroyable vitalité et tout l’amour qui t’entourait.

Douloureuse et ralentie, ta vie n’était pas triste. Il y eut le mariage de Naïma, là-bas, à Carros, le 17 octobre 2008, la soutenance de ton mémoire de licence et cette note exceptionnelle qui ne devait rien à la compassion, cette soirée de novembre à la Galerie Depardieu où nous avons fêté ensemble la victoire de Barack Obama sur les préjugés et l’Histoire…

Et aujourd’hui, sur la colline de Pasteur, la fin du chemin et toi dans nos cœurs.
Pour toujours.

2 commentaires:

Sami Cheniti a dit…

Pour l'avoir rencontré avec toi au Conseil Général, je garde en mémoire une jeune femme souriante avec plein de projets en tête.
Elle était radieuse est très touchée par la note que tu lui à mise lors de son examen en présence de son grand père, lui aussi ému de la réussite de sa petite fille.
Le hasard a fait qu'Essi était également ma voisine et habitait dans le même immeuble, j'ai eu l'occasion de la croiser, toujours souriante et polie .
Je m'associe à la peine de toute sa famille et de ses proches.
Et nul ne doute, tu as été un excellent prof pour elle et aujourd'hui au reposoir plusieurs anciens étudiants te l'ont à juste titre rappelé.

Dominique a dit…

La chose la plus frappante chez Essi, c'était en effet ce sourire toujours sur ses lèvres. On avait du mal à imaginer qu'elle allait si mal. Quelle tristesse...