Vendredi, nous étions à la soirée inaugurale de Brazil Azur,
association culturelle « à but non lucratif, indépendante et
pluraliste », à l’Espace Magnan, un de ces lieux niçois qui a conservé une
ambiance « Maison de la culture » (ce que l’Espace était à
l’origine).
Plusieurs raisons pour que je sois présent à cet événement.
Tout d’abord, l’amitié : la présidente est une collègue
de fac et le trésorier m’accompagne parfois le temps d’un entraînement sur le
canal de Gairaut.
Ensuite, ma qualité d’élu : dans cette ville, la
naissance d’une association culturelle – qui plus est polyvalente (littérature,
cinéma, musique…) – n’est jamais anodine. Surtout si elle nous permet d’aborder les rivages un peu lointains d’un monde nouveau.
Mais enfin, ma présence était surtout justifiée par mon
amour du Brésil. Un amour qui naquit tardivement et presque brutalement, après
un voyage, il y a quelques années. De l’Amazonie à Bahia, de Rio aux grands
plateaux, nous avons été littéralement ébranlés, secoués par la découverte d’un
pays continent à des années lumières des clichés habituels.
Politiquement, c’est aussi avec beaucoup d’admiration et de
respect que j’ai vu avec Lula le pays émerger sur la scène mondiale. Brasilia
plutôt que Caracas ou La Havane fut rapidement mon credo.
C’est peu dire que la soirée fut à la hauteur de nos
attentes, avec des moments forts comme le duplex avec le vice-président, Celson
Lima, en direct d’Amazonie, le propos introductif passionné de la présidente ou
l’initiation à la musique choro dont les rythmes syncopés et joyeux
accompagnèrent les participants jusqu’au cœur de la nuit.
Une belle soirée pour un beau départ. Bon vent à Brazil Azur !
Rendez-vous sur le site de l’association.
1 commentaire:
Un billet beaucoup plus léger que le précédent qui rappelle que ce pays émergent a de plus en plus de poid à l'échelle mondiale.
En effet, coup sur coup le Brésil va organiser deux manifestations à caractère mondiales que sont la Coupe du monde de football et les Jeux olympiques.
Cela montre la nouvelle puissance de ce pays capable d'élire une femme, plutot positif, mais aussi d'épuiser ses terres agricoles dans la production de soja et d'agrocarburants, plutot négatif !
Dans tous les cas le Brésil sera un "grand" de demain et espérons que cette puissance nouvelle n'entrera pas en conflit avec les Etats-Unis, nous n'avons pas besoin de cela en ce moment !
Enregistrer un commentaire