31 mai 2007

Les dames de la Côte


Ambiance chaleureuse sous les lambris du grand salon de l’hôtel Westminster pour le meeting des candidates du PS et du PRG dans les Alpes Maritimes. Noria Chaïb excusée pour des raisons de santé, il y avait Pascale Gérard de Menton, chantre de la VIe République, Elodie Jomat, porteuse d’un message de rénovation éthique des pratiques politiques, Apolline Crapiz de Cannes, incarnant l’esprit de résistance en terre électorale hostile. Et puis bien sûr Dominique Boy-Mottard, l’inspiratrice de la soirée qui avait choisi de parler de l’exigence de solidarité dont nous sommes porteur à moins de nous renier. Solidarité dans l’espace à travers le co-développement, solidarité dans le temps avec le développement durable.

Je déteste l’idée selon laquelle les femmes feraient la politique autrement, qu’elles seraient porteuses de valeurs spécifiques, qu’elles incarneraient le renouveau de la politique, etc… Et pourtant, en écoutant ces Dames de la Côte - comme l’a dit joliment l’une d’elle - à écouter leurs discours concrets, réalistes, directs… et plutôt courts, je me dis que j’ai peut être tort de détester cette idée. Alors je ne sais pas si la femme est l’avenir de l’Homme mais plus prosaïquement - et je n’étais pas le seul à le penser - j’ai trouvé cette réunion nettement moins "chiante" que nos réunions habituelles !

7 commentaires:

Claudio a dit…

A mon avis, vous avez raison de "détester (cette) idée" dont vous parlez.
Et je ne l'applique pas qu'à la politique.
Faire des réunions "de femmes" c'est déjà sexiste.
L'avenir de l'Homme, c'est les valeurs féminines, pas la femme. Et ces valeurs peuvent et sont très bien portées par des hommes... comme par des femmes.
On a vu récemment une femme au discours agressif et guerrier "chevillé au corps" et un homme cherchant à concilier des contraires.
Le genre, je m'en moquerai toujours. Sauf de celui qu'on dit Humain.

Anonyme a dit…

Pour faire bonne mesure, j'avais pour une fois emmené mes deux hommes. Et eux non plus n'ont pas trouvé la réunion chiante. :)

Anonyme a dit…

c'était un super meeting !
( Dominique au palais . . . )
:)

Anonyme a dit…

J'ai bien aimé la convivialité de l'after !!!

Anonyme a dit…

zineb a dit....
c'était super,les 4 candidates présentes ont été à la hauteur,c'est une trés bonne idée cette soirée, je suis fiére que le PS tienne cette promesse là "la parité", il faudrait aussi tenir la promesse d'un peu plus de mélange,quand on fait le compte sur les AM, on ne retrouve pas la représentativité de la France, les multicouleurs de cette France que j'aime, une seule candidate (Noria) c'est peu, pour le nombre d'adhérents de la fédé, on doit oser aller plus loin, sinon nous perdrons cette France là qui milite au sein du PS et qui milite beaucoup car pour elle, la droite que nous avons est encore plus dangereuse et nous fait peur zineb

Anonyme a dit…

Ah l’éternelle question ! la femme est-elle l’avenir de l’homme ?

Qu'il en aura fallu du temps pour que cette citation parvienne au grand jour et soit utilisée comme elle l'est aujourd'hui, malheureusement parfois avec quelques abus.

Il faut se souvenir qu’elle est issue d’une formule de Marx « l’homme est l’avenir de l’homme » qu’Aragon a retranscrit à sa manière avec la qualité de sentiments qu'on lui sait pour celle dont il était fou.

Oui la femme est l’avenir de l’homme ; mais il faut dire qu’il était « fou d’Elsa » notre poète ;.
Et tout homme est loin d'être un Aragon pour qu’une femme pense que tout homme mérite qu’elle en soit son avenir

Anonyme a dit…

"La femme est l'avenir de l'homme", cette affirmation est d'autant plus vraie que chaque homme a été enfanté par une femme, elles sont les génitrices de l'humanité.

Plus que ça, elles portent des valeurs qui, bien souvent, se situent au-dessus des nôtres, les hommes.

Les cinq candidates de gauche donneront naissance à une nouvelle façon de faire de la politique dans notre région lorsqu'elles auront contribues, par leur élection prochaine, à donner au département une couleur différente du bleu teinté de brun à laquelle nous sommes habitués.

ANTONIN