30 juin 2007

La CRC donne raison à Nice Plurielle

France 3 Nice, 29 juin 2007

Comme prévu, le rapport définitif de La Chambre Régionale des Comptes constitue le point fort du Conseil Municipal de ce vendredi. En fait, ce document qui analyse la gestion de l’actuelle municipalité confirme avec éclat les critiques que je formule au nom de Nice Plurielle depuis des années au cours des débats budgétaires. Pour vérifier cela, il suffit de consulter alternativement le texte de la CRC et celui de mes discours (voir sur mon site mes différentes interventions plus particulièrement à l'occasion du vote des budgets primitifs). Le rapport ne devrait pas tarder à être en ligne sur le site de la CRC.

Aussi, après le discours introductif lénifiant du maire, je récapitule les points de convergence dans la critique entre la CRC et Nice plurielle. C’est ce que j’appelle – suscitant l’ire des conseillers de la majorité – les dix flops les plus retentissants de la gestion Peyrat. A savoir :

1) Le niveau élevé du coût de la gestion ordinaire pour un rendu médiocre.
2) La faiblesse du taux de réalisation budgétaire des investissements.
3) La reprise de l’endettement.
4) L’absence de programmation et de perspectives à long et moyen terme.
5) La légèreté dans l’attribution des garanties d’emprunt.
6) Le recours excessif à des bureaux d’études extérieurs.
7) Le flou qui entoure les critères d’attribution des subventions.
8) Les effectifs pléthoriques du cabinet du maire.
9) Le recours trop fréquent aux contractuels.
10) La faible lisibilité de la politique d’urbanisme et des appels d’offres qui s’apparentent à des adjudications.

Après mon intervention, le maire refuse de donner la parole à d’autres conseillers de Nice Plurielle : il est à l’évidence sur la défensive. Mais, pas de chance pour lui et sa majorité, nous avons décidé lundi dernier, lors de notre séance de préparation du CM, de largement communiquer sur ce rapport.

Heureusement pour moi, la suite de la journée sera plus légère avec la distribution des prix au collège Vernier (une semaine après Henri Fabre… je deviens un spécialiste !) et surtout le superbe concert de Michel Polnareff (voir Lettre à France) avec, au final, cette affirmation somme toute rassurante : « Nous irons tous au Paradis ».


Le texte complet de mon intervention est en ligne sur mon site.

Retransmission intégrale du Conseil municipal du 29 juin 2007 sur Nice Télévision (NTV).
- Samedi 30 juin à 10 h et à 21 h 30
- Dimanche 1er juillet à 13 h
- Tous les samedis soirs à 02 h 30

12 commentaires:

Anonyme a dit…

Nous irons tous au paradis... meme Peyrat!!Ceci dit si tu dis qque c'était le final c'est que tu es parti avant la fin.....
Je n'ai pas assisté au conseil municipal donc je n'ai pu appprécié ce moment! Nul doute que la rencontre entre les interventions de nice plurielle et le rapport de la CDC ne soit de nature à conforter le travail d'opposition exigeante et vigilante qui a été effectuée.
Mais pour en revenir au concert de polnaref.. Hier soir j'ai fait un petit calcul dans ma tete. Je l'avais vu une fois..... en juillet....1967, il y a 40 ans à coté de Toulon.
J'avais été impressionné par son spectacle et surtout son coté très rock un peu inattendu!
Et de nouveau hier soir..; Certes le personnage a changé, de gringalet il est devenu "bodybuildé" ce qui m'a créé une petite gène au début... Et puis la magie de la voix est revenue, accompagnée par un orchestre d'enfer une mise en scène et en lumière éblouissante, et des moments magiques ou il joue seul au piano...
Debout près de la scène au fur et à mesure du concert, il y avait 40 ans qui s'abolissaient et le jeune homme de 18 ans remplaçait le senior de 58..; Il y a peu d'artistes qui permetent ce miracle..... Si J H (merci Antonin pour ton soutien)

Anonyme a dit…

Avant de s'imaginer pouvoir aller au paradis, encore faut t'il y croire.

Quand bien même le paradis existerais, l'aiguillage dans cet autre monde, fait de joie de bonheur et d'amours innocents, ne se fait pas de manière automatique.

Pour pouvoir y accéder, il faut être en règle avec les bonnes oeuvres et autres bonnes actions pour lesquelles nous devons apporter notre contribution dans ce monde afin de mériter sa place tout la-haut.

Alors moi, en bon citoyen que je pense être, et dans l'espoir d'y réserver ma place, je participe, ici-bas, à l'effort collectif en m'acquittant des diverses taxes et impôts pour lesquels la ville et la communauté d'agglomération me sollicitent régulièrement.

Comme une forme de denier
du culte, ou plutôt, pour être plus juste, l'effort solidaire nécessaire au bon fonctionnement d'une société.

Ce faisant, et comme tous les habitants de cette ville, je me dit qu'après les souffrances des deux mandatures Peyrat, émaillées d'histoires ou "d'affaires" plus rocambolesques les unes que les autres, qu'après tous les gaspillages, toute la léthargie en matière d'équipements de proximité dans laquelle la ville s'est laissé allée, qu'après "l'enfer" que nous vivons au quotidien dans une cité éventrée et soumise aux errances et retards organisationnels des travaux du tramway, nous aussi, habitants de Nice, avons mérité le paradis à venir que nous promet la majorité municipale à travers la livraison du tramway, donc la fin des travaux et de leurs désagréments, à travers le désendettement scandé par le premier adjoint, l'investissement enfin au service de la population, etc...
Bref, la promesse, non pas d'une vie meilleure dans l'au-delà, mais d'une ville meilleure dans un future proche.

Sauf que, Nice Plurielle siège dans l'opposition au conseil municipal.
Et que cette équipe, diable pour la majorité municipale, fouine, dénonce, informe et alerte l'opinion publique.
Et c'est ce diable là, bien sympathique, qui nous fait prendre conscience qu'au lieu du paradis que l'on essai de nous vendre, c'est bel et bien l'enfer que nous prépare encore un peu plus la Gestion des années Peyrat.

Si certains ne croient pas au paradis, l'enfer de la vie quotidienne et couteuse risque bien d'exister pour tous.

ANTONIN

Anonyme a dit…

Bah didons, seront bien dans la med tous quand tu seras à la mairie... tu te rends compte tout cet argent qui va repartir pour la commune? ça doit les rendre malades, rien que le fait que t'existes!!

Claudio a dit…

Bon, maintenant ça suffit avec Polnareff !

Anonyme a dit…

Clodio se lâche et en plus il est en mode "repeat" ON... trop fun...

Anonyme a dit…

Quelle autorité clodio..... mais il n'y a pas que la politique dans la vie..... Et les artistes aident à vivre!!Ils sont aussi des points de repère! Des éléments de la mémoire affective.
J'ai un souvenir dans ma tete. Mon père était en train de mourir d'un cancer. Il ne parlait plus; Personne n'arrivait à le faire sortir de lui meme, meme pas sa petite fille qu'il adorait. J'étais avec ma mère dans la cuisine et j'ai entendu mon père rire aux éclats..; Je suis allé voir ce qui se passait! Il y avait Raymond devos à la télé......Qui a alors la primauté? L'homme politique, le phhilosophe, l'homme de science ou l'artiste?????

Anonyme a dit…

Les artistes EVIDEMMENT !! M'enfin BG, tu devrais le savoir, tu es bien placé pour ça!! tsss quelle question...
Ce sont les artistes qui font tourner le monde, qui le façonnent (et le dégradent aussi parfois pfff), lui donnent sa lumière et son ombre, sa hauteur et sa profondeur, ses richesses et ses pauvretés... même dans la religion, Dieu c'était un dessinateur/sculpteur, pas doué certes, mais bon, on fait ce qu'on peut aussi...

Anonyme a dit…

Il est vrai qu'un artiste, une chanson, un style de musique, un lieu, une odeur, toutes ces choses qui on accompagné notre jeunesse ou une époque de notre temps passé font que, lorsque des années plus tard nous les entendons, les voyons ou les sentons à nouveau, ils nous ramènent à cette époque, nous rattachent à des souvenirs, et contribuent surtout à entretenir cette mémoire du temps passé.

Ça rassure, mais surtout, ça donne confiance pour continuer à aller de l'avant.

Il n'y a aucun effet de nostalgie, car les nostalgiques n'entretiennent pas la mémoire, ils nourrissent des regrets d'une époque révolue par crainte du futur.

Éveiller sa mémoire à l'écoute d'une chanson, la vision d'un lieu, une odeur qu'on a tant aimé,
toutes ces choses d'une époque lointaine son le carburant indispensable pour continuer sur la route de l'avenir en toute confiance.

ANTONIN

Sijavéssu a dit…

Qui veut mes bonnes madeleines, à la confiture d'abriiicot, chocolat!!!

Anonyme a dit…

Que le tramway soit!!!! Maintenant on ne peut plus reculer devant les dommages des travaux et des financementd foireux, on n'a qu'une hâte c'est de le voir aboutir en souhaitant de ne pas le voir s'emboutir pour malfaçon!!!!
Mais à quel prix la population niçoise va en voir le jour ???
Hilde

Unknown a dit…

Très cher, Hilde, trés cher : la CRC parle de 300 euros par an pendant...

Anonyme a dit…

" Celui qui dit : J'ai raison. N'a pas tort. Celui qui dit : J'ai tort. N'a pas raison. A tort celui qui dit : J'ai raison. Alors qu'il à tort...". Proverbe Africain. Olivier