Conduire près de 8 000 kilomètres dans une dizaine de pays permet d’observer avec une certaine expertise les mœurs des automobilistes.
Bonne nouvelle : la tendance – déjà sensible l’an dernier en Europe du Sud – est la responsabilisation. L’évolution la plus spectaculaire est liée au respect quasi général (même en Italie) des limitations de vitesse pourtant de plus en plus drastiques et de surcroît pas toujours pertinentes. En Allemagne où ces limitations n’existent pas, il m’a semblé également constater une nette diminution de la vitesse sur autoroute.
Les dépassements en aveugle ou tout simplement dangereux sont également de plus en plus rares. Les priorités et les feux tricolores sont plutôt mieux respectés.
Le comportement des automobilistes est également plus civil : moins de coups de klaxon intempestifs (des progrès à faire à Budapest) et disparition quasi totale de l’index sur la tempe ou pire encore.
Des somptueuses autoroutes autrichiennes aux chaotiques routes en terre de Lettonie, c’est ce que j’ai constaté…
C’est un peu comme si les conducteurs européens se mettaient à imiter leurs homologues si sages d’Amérique du Nord ou d’Australie et ne considéraient plus leur voiture comme le prolongement de leur virilité. Il est vrai que de plus en plus de conducteurs sont… des conductrices et ceci explique peut-être en partie cela !
Résultat des courses – et c’est là le plus important –, tout au long de notre périple nous n’avons vu qu’un accident (un poids lourd polonais qui avait manifestement manqué un virage) ce qui est exceptionnel surtout si l’on tient compte des conditions climatiques (déluges en Italie du Nord et en Allemagne du Sud les deux premiers jours notamment).
En réalité, je ne me suis trouvé en danger qu’une seule fois comme conducteur : c’est au kilomètre 0,1, en sortant de mon garage, dans cette rue du Soleil tellement accidentogène et que la mairie, malgré mes interventions et ses promesses n’a toujours pas sécurisée « parce que les services ne sont pas d’accord »…
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4 commentaires:
Je sentais une fin de billet niçoise. Je m'attendais plutôt à un "...puis nous arrivâmes à Nice !" plein de sous-entendus.
Des dizaines de douzaines d'oeufs qui tombent sur le capot de la voiture arrière sur une route slovaque un dimanche soir, alors... ça n'existe plus?! Je suis déçue.
Euh, 8000 km en combien de jours ?
Je suis épatée
En trois semaines Dominique, mais en voiture, pas en courant !
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