04 février 2011

Le dernier tango de Maria

Actrice à la carrière météorique, Maria Schneider est morte hier. Son visage poupin au sourire boudeur et sa chevelure frisée (la même que… Dominique à cette époque !) resteront à jamais gravés dans le disque dur de ma mémoire cinéphilique. Et cela pour seulement deux rôles : celui de Jeanne, la jeune fille qui découvre une sensualité mortifère dans les bras de Marlon Brando (Dernier tango à Paris), de Bernardo Bertolucci) et celle de l’anonyme inconnue qui joue à cache-cache avec Jack Nicholson, le baroudeur fatigué (Profession reporter, de Michelangelo Antonioni).

Deux rôles, deux films, mais qui pour moi comptent beaucoup plus que des carrières oscarisées, césarisées, protéiformes… et interminables.

Adieu Maria. Grâce à Bernardo et à Michelangelo, tu resteras toujours cette jeune femme qui a su nous suggérer que le visage de l’innocence pouvait être la surface immobile d’un lac aux profondeurs insondables.

7 commentaires:

Emmanuel a dit…

On passe sans transition (comme dit PPDA) de la vache qui rit au dernier tango à Paris. Une actrice à la filmographie courte, mais merci qui? Merci les Italiens. Non le cinéma italien n'est pas mort! Forza!

cléo a dit…

Je vais dire un truc simple. Elle est vachement belle! Et en plus éternellement.Je me censure pour ne pas dire ce bidule:"De ces phrases qui s'éprouvent, sans pouvoir se démontrer."

ANTONIN a dit…

Cette histoire de chevelure laisserait à penser que Dominique aurait été choisie par défaut ou par depit, Maria schneider ayant jeté son dévolu sur Marlon Brando et Jack Nicholson, plutôt que toi.

Entre nous, tu n'a peut être pas interêt à ce que Dominique lise mon commentaire.

ANTONIN

Unknown a dit…

Antonin c'est l'inverse : c'est parce que Dominique a snobé Marlon que Maria a eu le rôle...! Par contre un peu plus tard grâce à Peyrat, j'ai joué "un tramway nommé désir"(A ce propos les lecteurs de Cinq de coeur ont ils remarqué la facétie de l'éditeur qui a affiché une destination "Gauche autrement"sur le tram figurant sur la couverture?)

Sylvie a dit…

"Le visage de l'innocence pouvait être la surface immobile d'un lac aux profondeurs insondables" : magnifique prose ! Et beau sujet à méditer !

Anonyme a dit…

la vache qui rit au beurre c'est presque pareil ........

Claudio a dit…

Le tramway "Gauche Autrement" m'avait échappé. Je me coucherai plus bête de ne l'avoir pas vu et moins bête de le savoir.