Les principales rues du bureau 5.18 sont en fait parallèles à Clément Ader. Ainsi, du sud au nord :
- L’avenue François Bottau (du nom de l’héritier qui a cédé le terrain pour percer la voie entre Cyrille Besset et Cessole) est avant tout celle de l’école Saint Barthélemy (maternelle, mixtes 1 et 2). Il y a quelques années, je me souviens avoir grandement contribué au maintien d’une des deux mixtes menacée par je ne sais plus quel ministre, grâce à l’aide de la regrettée Pascale Saroléa qui travaillait alors auprès du recteur. Il y a quelques semaines encore, c’est avec les parents d’élèves que nous avons « occupé » la maternelle dans le cadre du mouvement anti-Darcos.
- Dans l’avenue René Boylesve (un écrivain bien oublié), au n° 12, Frédéric, jeune chef d’entreprise, avait mis à notre disposition le rez-de-chaussée inoccupé des locaux de sa start-up en 2004 pour fêter ma réélection. Plus de deux cents personnes étaient présentes et la soirée fut mémorable. Evacuant le stress de la campagne électorale, nombreux furent ceux qui se prirent ce soir-là pour Travolta version Saturday night fever ou version Pulp fiction, selon la génération… Dominique, quant à elle, « fêtait » sa défaite dans le 7e canton avec 19 voix d’écart (mais on connaît la suite !).
- Rien à remarquer de spécial, si ce n’est les nombreuses dents creuses, avenue Valdiletta (Vallée bien-aimée en italien) ou chemin de la Maion Grossa (la grosse maison en niçois). Notons toutefois, au débouché de cette dernière sur Cessole, la pizzeria Cyrnos, située en face du local du Parti communiste de Nice Nord, où des générations de militants ( J'en étais...) ont refait le monde.
Pour compléter le bureau 5.18, il faut encore citer le début de la rue des Boers (n° 1 à 15) avec le siège du CEAS, la curieuse avenue de Plaisance, petit appendice hors du temps greffé sur la rue Paul Bounin, et surtout l’avenue de Grignan et ses orangers. C’est dans cette avenue qu’habitait le plus que centenaire du canton, un monsieur charmant qui m’écrivait régulièrement pour me proposer des solutions afin de régler les problèmes (peu nombreux) de ce quartier si calme. Mais le plus étonnant était son nom : en effet, il s’appelait Charles… Magne. Au-delà des échanges épistolaires, je n’ai jamais eu l’occasion de vérifier s’il avait la barbe fleurie.
Voir aussi :
5.13 Gorbella
5.02 Joseph Garnier
5.12 Fontaine du Temple
5.03 Vernier
2 commentaires:
Je viens de faire une promenade sur ton blog, et ceci jusqu'à la source.
J'ai pêché une perle, oh parmi d'autres, mais celle-ci est particulière : ...."Discours musclé qui détonne dans l'atmosphère feutrée de l'hémicycle remis à neuf. La réaction agacée voire énervée du Président-Ministre montre à l'évidence que la cible est touchée. Le groupe Socialiste et Verts du CG ressemble à l'Olympique Lyonnais : les remplaçants sont aussi bons que les titulaires"...
Je vais méditer là dessus, mais sans chauvinisme, le foot m'amuse surtout dans les querelles de mes collègues de travail (nous avons un vert, qui a la foi et pense qu'un jour Saint Etienne..., et oui...).
Mais je plaisante, en fait, sans trop exagérer, je regarde à peu près un match ou deux lors de chaque coupe du monde.
Tu as oublié Patrick qu'une de tes belles-soeurs a habité à deux adresses dans ce quartier : avenue Valdiletta et rue des Boers.
Les pizzas du Cyrnos sont vraiment particulières : elles ne ressemblent pas aux autres (l'origan y tient une grande place) et elles sont fameuses. J'aime bien cet endroit, sa toute petite salle, ses habitués...
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