Dimanche, dix-huit heures. Au théâtre de l’Alphabet, le rideau tombe sur la cinquième et dernière représentation de « Sur un air de cithare ».
Sans jouer au césarisé, qu’il me soit permis de décerner quelques remerciements.
Merci, tout d’abord, au public qui est venu nombreux malgré le beau temps, les vacances, les matchs de foot et les élections (mille excuses aux retardataires qui n’ont pas trouvé de places…).
Merci à Bernard, l’ami, le complice sans qui je n’aurais jamais franchi la porte d’un théâtre autrement que comme spectateur. On n’oubliera pas sa composition de l’Ange de Wenders.
Merci à Henri, le Directeur si indépendant du théâtre, mais aussi et surtout, metteur en scène de « Sur un air de cithare ». Il a su donner à ce texte de néophyte une dimension supplémentaire en rappelant que l’Histoire au cinéma, c’est toujours du cinéma. A fortiori au théâtre.
Merci à Elodie, pour avoir incarné avec subtilité et sensualité les multiples facettes du mystère féminin.
Merci à Lucile pour avoir été capable de donner des regrets à Jean-Pierre Jeunet. Lucile, Audrey… y’a pas photo !
Merci à Sylvain, époustouflant Monsieur Loyal, pour avoir déroulé à sa façon le fil rouge (et brun) de l’Histoire.
Merci à Mikaël, pour avoir capté, quasiment physiquement, la légèreté de l’Etre de son personnage écrasé par le kitch communiste.
Merci à mon ami Didier pour son Marcello d’anthologie, synthèse improbable de Mac Enroe et de Mastroianni.
Merci enfin, une fois de plus, à mon nain de jardin, pour avoir accepté de quitter son jumeau le temps de quatre soirées et d’une matinée inoubliables.