18 juin 2010

Festival du livre (1) : à la place de Marina


Là où il est, j’espère que Léon ne m’en voudra pas trop : c’est, en effet, à la place de Marina Vlady absente, que le responsable de stand m’installe afin d’être idéalement placé pour cette première journée du Festival au jardin Albert 1er. Du coup, entre cet emplacement privilégié et une meilleure installation de la manifestation par rapport à ma dernière expérience, j’ai assisté à un défilé quasiment ininterrompu de lecteurs connus ou anonymes. De mon petit neveu à Hervé Cael, de Faouzia la star de Nice Ouest à Dominique P. qui m’a secondé lors d’une bonne moitié des 150 mariages que j’ai célébrés, la diversité était au rendez-vous. J’ai aussi acquis la certitude d’avoir gagné du galon dans le milieu quand un auteur (maudit ?) me donne à lire son manuscrit pour expertise !

Seule ombre au tableau, j’ai l’impression que le sympathique Usain Bolt va connaître une désillusion : la vitesse à laquelle le maire de Nice est passé façon TGV devant les stands peut laisser supposer que son record du 100 m ne tient qu’à un fil…

Le débat dit des « talents niçois » en compagnie de Jean-Michel Galy, de Coralie Foloni, la jeune poétesse du 5e canton, et de Luciano Melis, le spécialiste de Garibaldi, fut le moment fort de la journée.

Bref, un bon début ponctué par plus de 35 dédicaces, un chiffre que le libraire considère comme excellent surtout un vendredi. Score un peu tronqué dans la mesure où j’ai rejoint après 18 h sur le parking Sulzer la manif des éducateurs spécialisés. Fatalitas ! J’arrive trop tard pour assister à l’intervention de la représentante de mon groupe. Magnanime, celle-ci ne m’en a pas voulu…

1 commentaire:

cléo a dit…

Tenir la place d'une héroïne de Godard...Ces deux trois trois choses que l'on sait de lui, bel augure pour ces trois jours!