07 juin 2010

Houra houra monta cala !


Incité par mon ancienne étudiante Marion Waltzer qui, avec sa famille et l’équipe de « Courir à Peillon », organise l’épreuve, me voilà inscrit en ce premier dimanche de juin à la Monta Cala de Peillon, un scenic railway de 12 kilomètres autour de ce que je considère comme le plus beau village de la région.

L’organisation est parfaite, à la fois professionnelle (c’est la première fois que j’utilise un dossard électronique à la place de la puce-lacet) et familiale (les dessins artisanaux placés un peu partout dans la forêt pour nous encourager m’ont ému et amusé). La population - qui sur certaines courses regarde passer les coureurs avec l’empathie d’un groupe d’intégristes de Saint-Nicolas-du-Chardonnet devant la Gay Pride - participe ici à l’événement. C’est ainsi que nous avons été généreusement rafraîchis par des jets d’eau salvateurs. Il est vrai que le soleil dardait fort ses rayons sur la route de la Monta Cala car, pour un problème de passage à niveau et d’horaire de train, l’épreuve débute un peu tard dans la matinée.

Quel plaisir aussi de retrouver les amis habituels (à quelques notables exceptions…). Je fais même connaissance avec le légendaire Gillou auteur d’un blog très prisé par les coureurs et qui sera désormais ici référencé. Discussion aussi avec Christine Morfin, la sympathique future gagnante qui m’interroge sur la compatibilité d’un agenda d’élu avec celui de sportif.

En ce qui concerne la course j’ai appliqué avec bonheur les consignes de mes coachs de l’ombre. Plutôt rapide dans la partie plate (au kilomètre 4, je suis encore au contact des stars Laurent et Véro), je me suis relâché dans la côte, il faut bien le dire assez rude, afin de profiter au maximum de l’ivresse de la descente.

C’est d’ailleurs celle-ci qui me procurera la plus grande sensation en me permettant de rattraper une demie douzaine de concurrents sur une route que je connaissais bien puisque je l’avais de nombreuses fois empruntée jadis dans ma période « coureur cycliste » quand j’étais membre du Sprinter Club de Nice. C’est ainsi que « tel un vol de gerfauts hors du charnier natal », j’ai fondu sur l’amie Bérengère. En quelques centaines de mètres, je pensais l’affaire pliée mais en réalité, en compagnie d’une copine du Spiridon, la bougresse va me mener la vie dure jusqu’à l’arrivée en m’obligeant à faire les deux derniers kilomètres aussi vite que Valentino Rossi avant qu’il ne se casse la jambe.

Insolite note finale : au moment où je passe la ligne sous l’objectif de Dominique, le speaker me demande au micro… une dédicace pour « Cinq de cœur ». Comme deux heures auparavant, l’adjoint au sport du village m’avait accueilli comme élu, nous étions en plein mélange des genres. Ca tombe bien, j’adore !

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Patrick,

Il faudra que tu m'expliques comment tu fais pour courir avec un collant long par un cagnard pareil !!
Je sais que tu as de belles gambettes, mais de là à les cacher ainsi ! Désolé de ne pas t'avoir accompagné une nouvelle fois, je gravissais les pentes de la moyenne corniche pour le triathlon de Beaulieu.
Ce n'est que partie remise.
Laurent F

Unknown a dit…

C'est un plan" com" ,Laurent....je dévoile à la prochaine course pour faire du buzz !!!

Anonyme a dit…

j'ai eté depasseé par une fuseé dans cette longue descente,rien à faire pas reussie à te rattrapper mais maintenant que Clotilde va me coacher sur les descentes ,attention à toi la prochaine fois ,je vais m'entrainer specialement pour la course de gairaut
Bérengère

cléo a dit…

Autant dire que ce jour là…, les photographes devront troquer leur flash contre une lampe à acétylène, s’ils peuvent rattraper la grenouille d’abord,et s'ils veulent l’éblouir ensuite.

Claudio a dit…

Bravo, les maillots "marathon" font un malheur sur des courses atypiques.