
16 heures. Librairie Masséna. Rue Gioffredo.
Première séance de dédicaces pour
Fragments de Nice. D’emblée, le libraire me dit qu’il faut compter sur une trentaine de signatures pendant la séance. En réalité, c’est près d’une centaine d’ouvrages qui seront écoulés. Il faudra même reconstituer le stock en catastrophe. Le succès est donc incontestable, même si je peux regretter que la quantité de visiteurs ait forcément nuit à la qualité des échanges.
Etudiants, militants, curieux, voisins, amis, visages connus, visages inconnus, le défilé est ininterrompu et je n’ai pu me lever une seule fois de ma chaise en trois heures. Claire Legendre, ma lumineuse préfacière, me fait le plaisir de passer pour soutenir celui qui en est encore à son baptême du feu littéraire. Dans la foule, je retrouve ClauDiogène et Poisson Zèbre, les auteurs des deux « blogs amis ». Je peux voir aussi Georges « le Niçois » et Ibrahim, deux personnages de mon livre. L’ambiance est bon enfant, je suis loin de l’atmosphère du Conseil municipal de la veille, et c’est presque à regret que je prends congé de l’équipe de la librairie à la fermeture.
19 h 30. Théâtre de l’Alphabet. Boulevard Carabacel.
Ce soir, sous la houlette d’Henri Legendre, le metteur en scène, Elodie, Didier, Lucile, Bernard, Sylvain et Mikaël répètent pour la première fois
Sur un air de cithare. Je suis tout de suite impressionné par la capacité que les acteurs ont « d’habiller » un texte.
Et c’est un petit miracle de voir vivre ces personnages que j’ai eu tant de mal à construire, petit matin après petit matin. Je ne sais pas si la pièce plaira au public, mais ce que je sais, après cette première séance de répétition, c’est qu’elle sera celle que j’avais imaginée.
De Gioffredo à Carabacel, que du bonheur. Il y a des jours comme ça.