Le dernier apéro de la saison a toujours un parfum particulier. En général, la canicule nous oblige à squatter le trottoir qui jouxte la permanence avec la compréhension souriante des passants et la conversation y est souvent aussi légère qu’un soir d’été.
« Piliers » de la permanence, anciens colistiers et nouveaux venus ne s’attardent pas sur les sujets lourdement politiques (même si Henri et Jacqueline font de la résistance…) et évoquent leur futur parcours estival – parfois fort modeste – avec ce sourire mêlé d’excitation que l’on a en achetant bonbons à la menthe et cartes routières après avoir fait le plein à la dernière station avant l’autoroute. Cette année encore ce fut le cas. Avec peut être, au coin des lèvres, un petit frémissement de détermination anticipée pour le beau et insolite défi qui attend Gauche Autrement à la rentrée.
« Piliers » de la permanence, anciens colistiers et nouveaux venus ne s’attardent pas sur les sujets lourdement politiques (même si Henri et Jacqueline font de la résistance…) et évoquent leur futur parcours estival – parfois fort modeste – avec ce sourire mêlé d’excitation que l’on a en achetant bonbons à la menthe et cartes routières après avoir fait le plein à la dernière station avant l’autoroute. Cette année encore ce fut le cas. Avec peut être, au coin des lèvres, un petit frémissement de détermination anticipée pour le beau et insolite défi qui attend Gauche Autrement à la rentrée.
2 commentaires:
Bon, hé bien ici aussi, nous plions nos gaules, (avec un g minuscule cette fois) et nous ne manqueront pas de venir voir ce que tu racontes et montres ici. En attendant, nous allons filer plein ouest, bonnes vacances!
Bouh, je n'ai pas pu partager le verre de l'amitié! Les aires d'autoroute m'évoque davantage deux scènes. La première se passe dans les toilettes des hommes: un ami qui veut du bien à un autre( pas revu depuis vingt ans) récite à son "ami" qui va commencer là à pressentir ce que le bien veut dire, les vers qu'il écrivait au lycée...La deuxième, malgré les apparences n'est pas à confondre avec la première: on y voit depardieu lever le nez en pleine nuit de son moteur de voiture ( qu'il entend remonter tout seul comme un grand) pour contempler une femme "jetée" avec sa valise sur une aire "presque" déserte avant le vrombrissement d'un moteur qui s'éloigne. Pour synthétiser, deux drôles d'endroits pour une rencontre. Sans ironie, bonnes vacances à tous!
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