Après mon troisième Comité directeur au parti Radical de Gauche ce mercredi, je peux me laisse aller à quelques commentaires qui pourront être aussi des éléments de comparaison pour moi qui ai fréquenté pendant de si longues années le CD du grand frère socialiste.
Au PRG, le public est plutôt plus âgé et plus masculin qu’au PS, les quotas et autre parité étant peut-être moins présents dans la culture radicale. Mais ce qui est frappant pour moi, c’est l’atmosphère qui préside à la réunion, une atmosphère détendue, sereine, que je qualifierais volontiers de bonhomme. Pas de regards en biais, pas de chuchotements, pas de clans apparents, mais un vrai plaisir d’être ensemble.
Ce climat quasiment familial n’exclut pas la franchise du propos et la détermination. Peu d’interventions générales, des prises de parole de cinq minutes maximum permettant à un grand nombre de participants de s’exprimer.
Là où dans d’autres formations politiques, on pourrait reconstituer la forêt des Landes tant la langue de bois y est abondante, on observe un dialogue assez direct entre la direction et la salle. Du coup, la prise de décision y est facilitée et les participants y adhèrent avec presque autant de conviction quelle que soit leur position de départ.
Ce jour, le sujet était la question de la participation du PRG à la primaire socialiste. Après un large tour de table – ou plutôt de salle – il fut décidé de présenter un candidat si un certain nombre de conditions dûment énumérées étaient réunies.
Du coup, en reprenant le métro pour Orly, on a l’agréable sensation que la réunion a servi à quelque chose et qu’on n’a pas perdu son temps. Si j’ajoute que cette escapade parisienne fut l’occasion de déjeuner à Montparnasse avec une personnalité de premier plan (ni radicale, ni socialiste) qui a beaucoup de choses à dire sur la rénovation du politique, je me dis qu’aujourd’hui il était facile de surmonter la frustration qu’engendrent généralement ces voyages-éclair dans la capitale.
8 commentaires:
...où la force pépère...Non je plaisante, mais il était assez amusant de voir à la télévision le chef du PRG répondre au journaliste qu'il était candidat à la primaire socialiste mais que la victoire ne l'intéressait pas. Cool Jean Michel...
Quant à la personnalité de premier plan avec qui tu as déjeuné, tu en dis trop ou pas assez...Quel est ce mystérieux personnage?
Manu réponse demain pendant le tractage!
avec ta jeunesse et ton dynamisme , Patrick tu vas rajeunir le PRG...
Patrick,
même réponse que Manu, qui est ce célèbre convive.
Comme je ne vais malheureusement pas participer au tractage demain, j'attends avec impatience la réponse.
Laurent F
Ah oui, tu nous laisses sur notre faim. Pas sympa;-(
J'aurais apprécié ton analyse concernant une candidature aux primaires... pour ne pas gagner. Genre, on se présente pour apparaître mais on a tiré les leçons de 2002 et ne fait pas perdre la Gauche. C'est peut-être ça la troisième voie (oui, je sais, je suis moqueur)
Je reconnais l'un des politiques préférés de mes jeunes années sur ta photo. Roger-Gérard Swartzenberg a toujours eu à mes yeux une très grande élégance ; son sérieux et sa discrétion m'ont beaucoup impressionné.
Patrick, tu ne dis pas tout à fait la vérité !
En fait, tu as déjeuné avec DEUX "personnalités de premier plan"...
;-)
tu n'as pas tout à fait raison j'ai déjeuné avec une personnalité et un ami...
Disons que c'était un ami "de premier plan"...
;-)
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