Lundi dernier, une grande mise en scène, intitulée « un
peu » pompeusement « Les assises de la Proximité », a été
organisée par la Municipalité avec, comme objectif, de vendre aux comités de
quartier une dizaine de propositions aussi vagues et passe-partout que
« Poursuivre la valorisation du patrimoine » ou « Favoriser
l’offre de stationnement »… En fait, cette communication descendante est
aux antipodes de la démocratie participative telle que je l’avais proposée aux
Municipales de 2001 et de 2008.
A l’inverse, deux autres réunions m’ont renforcé dans l’idée
que les citoyens de notre cité sont tout à fait mûrs pour être les acteurs
majeurs d’une véritable démocratie participative qui les verrait prendre leur
destin en main.
Ainsi, la semaine dernière, au Théâtre de la Photographie,
les élus municipaux ont fait le bilan de la concertation menée sur l’avenir des
terrains libérés par le déplacement du stade du Ray (lire, sur ce blog,
« Il n’est pire sourd… »). En fait, une fois de plus, ce sera
l’occasion de botter en touche pour une Mairie qui ne veut rien dire de ses
projets probablement déjà bouclés par les technocrates de la Métropole. Par
contre, il existe un vrai projet citoyen élaboré par l’ensemble des comités de
quartier de Nice Nord (lire, sur ce blog, « Démocratie participative au Ray »). Ce projet équilibré et réaliste serait, comme je l’ai rappelé ce
soir-là, une bonne base de discussion. A ce jour, jamais le Maire ne l’a pris
en compte.
Autre exemple : au CAL Notre-Dame, la toute nouvelle
association « Sauvegarde du square Colonel Jeanpierre » nous avait
conviés pour nous présenter son contre-projet à l’aberrant programme de
rénovation du quartier Trachel (voir, sur ce blog, « Les indignés du 42 Bis »). Là encore, les propositions sont innovantes, raisonnables et bien
moins coûteuses que le projet initial de la Métropole (voir le schéma
ci-dessous).
Du Ray à Trachel, les citoyens proposent. Il serait bien peu
démocratique que la Mairie dispose.