01 juillet 2009

Le tabou des tabous

Marie-Camille Imbo

Encore choqué par la violence des manifestations anti-IVG (je préfère ce qualificatif à celui de « pro-life » qui résonne déjà comme une défaite idéologique) croisées du côté de Denver fin août 2008 pendant la Convention Démocrate, j’avais proposé, dès la rentrée, à Marie-Camille Imbo, une étudiante de M1 en Info Com très sensibilisée aux questions de société, de faire son mémoire sur le thème du tabou que me semblait être l’avortement dans les séries américaines.

En effet, j’avais remarqué « comme un défaut » dans la plupart de ces séries que nous admirons tout précisément parce qu’elles constituent un miroir, quelquefois hallucinant de vérité, de la société américaine et parfois même de la condition humaine.

C’est ainsi qu’il ne m’avait pas échappé que Rachel (Friends, NBC, Saison 8 épisode 1) et Miranda (Sex and the city, HBO, 4/11), héroïnes sexuellement libérées, avaient refusé d’avorter alors que la psychologie et la situation personnelle des personnages devaient logiquement les conduire à cette solution.

J’étais également intrigué par le comportement de Danielle (Desperate Housewives, ABC, 3/16) et de Theresa (Newport Beach, Fox cable, 1/11 à 27), adolescentes sans projet de vie refusant l’IVG salvatrice…

Séduite par la suggestion, Marie-Camille s’est mise au travail, n’hésitant pas à revisiter pas moins de… vingt-six séries. Son mémoire aujourd’hui validé est une analyse extrêmement complète et précise qui confirme totalement ce qui n’était au départ qu’une intuition : les anti-avortement ont fait capituler les scénaristes américains qu’ils s’agissent de ceux qui travaillent pour les grands réseaux comme NBC et ABC ou pour les chaînes câblées comme HBO ou Showtime, considérées comme plus culturelles.

Son constat est rude :

« Les idées pro-life, dont la principale compare l’avortement à un meurtre sont partagées au moins par un des proches de la femme enceinte quand ce n’est pas elle-même.
(…) A minima, le fait d’avorter est perçu comme un acte honteux et égoïste, les personnages ont du mal à en parler avec leur entourage. Il est considéré comme une solution de facilité que seuls les « lâches » choisissent.

(…) Le mot avortement est rarement prononcé et, lorsqu’il l’est, ce n’est que pour le qualifier de répréhensible ou encore pour dire un désaccord avec la solution envisagée.

(…) L’idée du devoir à accomplir est toujours présente : il faut que les femmes assument leurs « égarements » coûte que coûte et donc acceptent l’enfant non désiré.

(…) Dans les quelques cas où l’avortement a lieu, les héroïnes sont assaillies de regrets et de remords. »

Ce parti pris conduit à des aberrations :

Julia (Nip/Tuck, FX, 1/5) préfère délibérément provoquer une fausse couche plutôt que d’avorter. Kira (Dirt, FX, 1/1), elle, préfère le suicide. Dexter (Dexter, Showtime, 3/1) et Nancy (Weeds, Showtime, 2/5) sont farouchement opposées à l’IVG mais ne trouvent rien à redire à leurs activités quotidiennes (lui est serial killer, elle, dealeuse). Shelly (Les frères Scott, WB, 4/3), pour sa part, a bien avorté, mais, rongée par le remord, a décidé de redevenir vierge grâce à la foi (!).

Seules quelques séries acceptent à minima un débat sur la question – Philadelphia (FX, 2/1), Private practice, spin-off de Grey’s anatomy, (ABC 2/8) – ou de traiter de la violence des anti-IVG – FBI : portés disparus (CBS, 2/dernier épisode), Master of Horror (Showtime, 2/5), tourné par John Carpenter.

A noter que le Docteur House (Fox, 5/12), toujours aussi décalé et anticonformiste, arrive à convaincre une jeune fille – victime d’un viol, il est vrai – d’avorter et que l’épisode 1/16 de Cold case nous renvoie fort opportunément dans l’enfer de l’avortement clandestin des années soixante… avant la loi.

Ces rares exceptions ne remettent aucunement en cause ce tabou des tabous imposé par la terreur d’un groupe de pression qui a trop longtemps bénéficié du soutien des plus hautes autorités politiques. Un tabou qui concerne pourtant une pratique sociale parfaitement légale, une loi qui, comme le rappelle Marie-Camille en conclusion, garantit « la liberté pour les femmes de disposer de leur corps ».

10 commentaires:

Commandant Dromard a dit…

Et oui, la société américaine est profondément marquée par le puritanisme. Voilà ce qui arrive quand on laisse le religieux se mêler tant soit peu au politique au sens large et noble du terme - la moindre concession ouvrant la porte à tous les excès de leur part, insidieusement et exponentiellement - suivez mon regard hexagonal.... car à chaque pays son politiquement correct.
Au plan anecdotique, il serait intéressant de faire une étude sur le nombre de fois où les personnages des séries US disent "I'm sorry". "Urgence" est caricatural en l'espèce.
Puisqu'on est dans le show bizz, une pensée pour Karl Malden, qui vient de nous quitter. Un grand, sinon le plus grand "second rôle" américain, que nous autres baby boomers avons vu tant de fois dans les films dès notre prime adolescence et après, qu'il semblait un peu être de la famille.
(voir dans le site du Monde de ce jour une vidéo avec des extraits de ses prestations).
Clap de fin

greg a dit…

Cette manie bien française de taper continuellement sur ses voisins...

"adolescentes sans projet de vie refusant l’IVG salvatrice"…" : il n'y a pas d'IVG "salvatrice", L'Ivg est un acte grave, porteur de conséquences souvent traumatisantes pour les femmes qui en font recours.

De plus, si en Amérique, il y a bel et bien une certaine pression médiatique contre l'avortement, en France, c'est tout l'inverse. Que dirions-nous si les américains venaient ingérer dans nos affaires, regarder dans nos séries télévisées pro-avortement et nos meurs ? Comme l'Irlande ou les pays musulmans, ce pays est libre de son choix, nous n'avons pas à dicter ou imposer notre vision de la société et de la religion sous prétexte de laïcité ou d'idéologie.

Je rappelle également qu'il n'y a pas que les chrétiens qui sont contre l'avortement ( c'est souvent plus facile et moins risqué de taper sur eux, en effet...), il y a les Juifs, les Musulmans, les Boudhistes et j'en passe...

Dominique a dit…

Fascinant le Greg dans le genre "je dis n'importe quoi"...

Oui, les USA sont libres de leur choix. Et leur choix c'est un avortement légal pendant une durée bien plus longue qu'en France. On peut décider librement et légalement d'y avoir recours ou pas... sauf que le groupe de pression des anti-IVG est tel (ce sont vraiment des fous furieux) que le sujet est devenu tabou.

Comment peut-on comparer les militants anti-avortement aux Etats-Unis qui essaient par tous les moyens (y compris, dans les cas les plus extrêmes, le meurtre des médecins) d'empêcher les femmes qui le souhaitent d'avorter, comment peut-on comparer ça avec les partisans de l'avortement en France (ou aux USA) qui n'ont jamais essayé de faire pression sur qui que ce soit pour interrompre une grossesse ? Eux ils ne vont pas s'enchaîner devant les maternités pour culpabiliser les femmes qui accouchent !

C'est bien l'attitude de ceux qui sont contre l'avortement ça : ils voudraient nous faire croire qu'on va obliger toutes les femmes enceintes à se faire avorter. Non, ce n'est pas comme les pro-life (tu as raison Patrick le mot est vraiment abusif) qui veulent empêcher les autres de le faire.

Et puis, même si une IVG n'est pas un acte anodin (encore qu'il ne faille pas en faire un fromage non plus...), une grossesse non désirée menée à son terme peut avoir des conséquences beaucoup plus graves.

Enfin, je n'ai jamais vu qu'en France les médias la ramenaient particulièrement pour inciter à avorter. Simplement, comme dans la vraie vie, il peut arriver que des personnages de fiction interrompent leur grossesse.

FoSekouéSinonLaPulpElRestEnBa a dit…

C'était une très bonne idée et ce sujet de mémoire et ce post... Très courageux de la part de Marie-Camille d'avoir accepté de relevé ce "défi"... la réaction de Greg en est une preuve, s'il en fallait une...
Alors pour lui répondre je vais tenter de me mettre à son niveau... Greg n'est surement pas une femme, surement pas celle qui le porte cet enfant, cause de toutes les réflexions et inflexions... mais par contre c'est celui qui, sous couvert de ne pas faire de procès d'intentions, dicte aux autres ce qu'ils doivent penser, mieux, ce qu'ils doivent dire...
Moralité, Péhèm, à l'avenir t'es gentil, tu évites d'avoir une opinion, de réfléchir (surtout ça, faut pas c'est pas bien !!) et tu ne regardes plus ce qu'il se passe ailleurs, pas bien non plus !!
Juste pour le plaisir de conclure gentiment, Greg, ce n'est pas nous qui refusons d'aborder d'autres religions, revenez deux post en arrière il y a un bel article sur la burka... oups, pas bien ça encore !! Mais là il était question de l'avortement dans les séries... si je ne m'abuse ce post est le constat d'un boulimique de séries et non une prise de position...
Et, NON !! ce n'est pas facile d'oser dire ce que personne ne pense plus tout bas tant les gens se musèlent de plus en plus... Faisons comme le préconise Greg, fermons les yeux sur des actes tels que l'excommunication de cette femme brésilienne pour avoir eu l'outrecuidance de faire avorter sa fille de 9 ans qui avait été violée... c'est vrai quoi, ça ne se passe pas chez "nous" après tout !!

grégory a dit…

"La" Dominique, merci de ne pas tomber dans le piège de l'agressivité. Sachez que je ne vous veux aucun mal.

Des fous furieux, oui, il y en a partout tout comme dans toutes les religions, toutes les idéologies ou partis politiques... Ce n'est pas parce qu'un malade mental tue un médecin que forcément, tous les anti-avortement sont des malades mentaux ou des dangereux sérial-killers...La majorité d'entre eux ont de sérieux arguments et ils militent dans un total respect des femmes sans imposer "la charia" à qui ne respecte pas leurs convictions.

Il faut savoir respecter les avis contraires aux nôtres sans tomber dans le piège des stéréotypes tels que présentés sur le JT de TF1 ou ailleurs. Il faut apprendre à écouter les autres mêmes si les arguments nous paraissent rebutants ou inadmissibles. Il en est de même pour la burka ou l'islam "intégriste". Je suis totalement contre mais ils ont aussi leurs arguments et nous devons les respecter.

Je ne suis pas là pour vous convaincre, cela ne m'intéresse pas et même si je le voulais, je n'y parviendrais pas. Je pourrais me lancer dans un débat sur l'avortement mais c'est du temps perdu.

- En revanche, si je peux m'exprimer, je dirais que :

- L'Amérique est un cas à part, un pays contradictoire où souvent, tous les excès sont permis d'un côté comme de l'autre. L'erreur à mon sens c'est justement de prendre à témoin ces excès sans faire la part des choses, sans prendre les distances nécessaires afin d'analyser sereinement la situation. Ce que nous voyons, nous le voyons avec notre regard typiquement français et qui n'est pas forcément neutre autant qu'un américain pourrait lui aussi, nous voir comme des gens continuellement en grève, fainéants et sous-développés ou voir même...Communistes avec 2 CV, béret et baquette de pain sous le bras. Un étudiant, aussi talentueux que cette jeune femme qui a fait son analyse pourrait lui aussi en faire autant avec nos séries, nos meurtres, nos pédophiles, nos délinquants, nos racistes, nos "lâchetés" pendant la guerre du golf, notre "ingratitude" historique, notre orgueil, notre " étroitesse d'esprit" et j'en passe...Vous prenez quelques tristes cas de meurtres de médecin et vous en faîtes un monument en stigmatisant la majorité des personnes qui sont contre l'avortement. C'est une forme de malhonnêteté intellectuelle qu'on ne peut admettre.

grégory a dit…

Deuxième point, dire que les "pro-avortement" n'ont jamais fait la moindre pression en France relève de la pure fantaisie. On pourrait vous rafraîchir la mémoire concernant les "343 salopes", les mouvements féministes, la loi Veil, la planning familial, la loi Neiertz, loi qui menace d’ailleurs de prison les personnes qui s'enchaînent dans les salles d'IVG... Attention, je ne défends pas ces personnes, je cherche seulement à vous démontrer qu'il y a bel et bien des "pressions" en France et qu'il faut également en tenir compte.

Que l'on soit pour ou contre, un IVG est acte grave et extrême, aucune femme qui l'a fait ne souhaite recommencer. Toutes celles que je connais en ont souffert. L'échec de loi Veil, c'est justement d'avoir été incapable de faire baisser le nombre d'avortements en France alors qu’à l’origine, c'était le but visé. L'échec de l'Eglise, c'est d'avoir cherché à tout prix à le "stigmatiser" en laissant entendre que les femmes étaient des "criminelles" et que par conséquent, d'ores et déjà excommuniées, elles ne méritaient pas le "salut éternel". C’est inadmissible. Néanmoins, qu'on le veuille ou non, la position de l'Eglise "pour la vie" est tout aussi logique que la position des musulmans , des juifs et des bouddhistes...Seulement, pour un bouddhiste, un musulman ou un juif qui dénoncent l'avortement, 100 catholiques s’élèvent et haussent le ton…

Je ne suis ni pour ni contre l’avortement. Je suis surtout contre ses excès et particulièrement, contre ce moyen excessif comme moyen de "contraception" ( RU486 ) et je prends en considération les arguments des "pro-life" qui ont eux aussi, des arguments solides ( gynécologues, médecins, scientifiques et le plus important, le témoignage des femmes ). Ils sont totalement contre et je respecte cette position. Pour moi, elle est moralement, humainement et scientifiquement défendable.

La position des « pros » avortement est aussi par certains côtés, défendable en ce sens qu’on ne peut aussi « humainement » parlant, condamner les femmes qui avortent, ni leur interdire de le faire, la nature humaine étant ce qu’elle est, il faut avant tout garder le sens des réalités ou des impératifs de ce monde.

Non, je ne suis pas une femme, je suis seulement un homme qui a des enfants et qui les aime plus que tout.

Mais votre remarque mérite réflexion car je pourrais également vous demander si vous savez ce qu'est un avortement ? Vous voyez, cette remarque est aussi creuse que votre question. Vous pouvez en effet être une femme et ne pas savoir ce qu'est un avortement mais cela ne retire absolument pas le respect que je dois à votre argumentation.

Ce n'est pas parce que vous ne savez pas piloter un airbus que vous n'avez pas le DROIT d'avoir une peur terrifiante de l'avion...

Commandant Dromard a dit…

Pour répondre (trop rapidement, mais comme disait l'autre : "vaste programme") à Greg.
Cette "manie bien française" de chercher ailleurs des justifications comme si cela était une argumentation. A ce compte là, l'antisémitisme, parce que largement répandu dans les pays musulmans, en Autriche, en Russie, etc... est justifié ! La prétendue "plus grande démocratie du monde " serait ainsi, en critère numérique, l'Inde, le pays des castes, avec les intouchables, où l'on vend des enfants et où l'on prostitue des gamines de 11 ans.
Certes, ce n'est pas parce qu'un malade mental tue un médecin pratiquant des IGV que cela fait de tous les "pro life" des assassins, mais la propagande sur FOX TV, les sermons dans les églises, les talk-shows et émissions de radio ultra conservatrices appelant ouvertement ou indirectement à ce type de solution radicale, cela crée un climat et dans un climat, certains passent à l'acte.
Et on en arrive, après avoir toléré les ligues fascistes, le journalisme à la Maurras ou à la Léon Daudet à l'affaire Dreyffus, à Céline, à Vichy, à la rafle du Vel d'Hiv, merci la police française et la Gendarmerie collaborant avec la gestapo, en parfaite entente avec la crème de la haute administration, de la Justice,du Haut Clergé, etc...grâce notamment à la passivité d'une vaste majorité d' "excellents français", qui avaient été élevés précisément dans ce climat antisémite.
En outre, il n'y a pas de "pays libre" ou pas "libre". Certes, la liberté est une notion relative, au plan international comme au plan national. Il y a des citoyens, des groupes qui prônent, financent telles ou telles opinions, et des individus qui commettent tels ou tels actes, voire crimes.
Ce n'est pas une raison pour les en excuser au nom de la tolérance car il ne faut pas mélanger "relativiser" et tout accepter. C'est ce qu'on disait aux femmes battues ou victimes d'un viol.
Il faut "savoir écouter les opinions adverses" (ex le port de la burka). Ah le bel exemple que voila ! Et pourquoi pas laisser les gens se balader en uniforme SS pendant qu'on y est.
On entendait le même discours en France en 1937 du genre :"tous les Allemands ne sont pas nazis, c'est quand même la patrie de Goethe, etc, etc.." Et on en arrive aux accords de Munich et à Buchenwald...
Il fallait respecter l'Union soviétique pour ne pas désespérer Billancourt. Et on en arrive au goulag, à Prague et à l'Albanie et la Corée du Nord, sans oublier la Chine.
Il faut respecter l'islamisme politique pour ne pas "énerver" les banlieues. Et on en arrive à siffler la Marseillaise, à forcer sa compagne à avorter (tiens donc, on y revient) parce qu'il existe, dans certaines "communautés" comme ils disent, un climat rabaissant la femme au rang de ventre ou de servante et contre lequel lutte magnifiquement une assoc comme "Ni putes, ni soumises".
On en arrive à tolérer, de facto, sinon de jure, l'excision sur le sol français, les "tournantes" dans les caves des cités, à faire des listes soi-disant "anti sionistes" avec dessus des révisionnistes à la Faurisson, tout cela au nom du droit à la différence et au respect de la culture de l'autre ?
Et pourquoi pas les sectes type Scientologie, Mandarom, Temple Solaire, Suprématie blanche, etc etc..représentées à l'Assemblée Nationale (si ce n'est d'ailleurs déjà fait de façon camouflée).
J'en ai marre de "droitdel'hommisme" gnan-gnan et de cette repentance très catho de gauche, genre Télérama ou Nouvel Obs.
Dans une République, si imparfaite soit-elle, il y a des principes non négociables quand on veut en être citoyen,voire même simple habitant, avec des droits, mais aussi des devoirs, et qui sont, pour faire court, résumés dans la Constitution.
Alors, pour terminer, mon petit Greg, je vais te choquer et être (mais j'aime tant cela) très, mais alors très politiquement incorrect et me réclamer - horreur suprême - de Saint-Just : "Pas de liberté pour les ennemis de la Liberté".

ClémentineL a dit…

Hey! Félicitations encore pour ce mémoire remporté haut la main!
Les quelques extraits lus sur ce blog donnent envie d'en savoir plus sur tes recherches. Bravo Chéwie, et ravie d'avoir quelque part "participée" à cette réussite!

ClémentineL

VuAlaTélé a dit…

"Vous prenez quelques tristes cas de meurtres de médecin et vous en faîtes un monument en stigmatisant la majorité des personnes qui sont contre l'avortement." Vous avez une drôle de conception (sans mauvais jeu de mot) de la balance de la vie... Vous n'avez pas bien saisi les propos de Doms je crois... c'est justement ces actes inadmissibles qui sont dénoncés là... Quand les gens ont une attitude "normale" bah... c'est normal... pourquoi voulez-vous que l'on en parle...
Quant à vos raccourcis ultra rapides... Il faut savoir respecter les avis contraires aux nôtres sans tomber dans le piège des stéréotypes tels que présentés sur le JT de TF1 ou ailleurs. je suppose que c'est une boutade ça... que vous êtes taquin vous alors !!!

Anonyme a dit…

c'est super d'avoir prit ce sujet si difficile du côté HBO, car elles reflétent en générale ce qu'est la société, puisque les scénarios sont souvent une observation de la société,
a Mr Greg laissez nous décider de ce qui est important pour nous FEMMES, nous avons un cerveau nous aussi, je souscrit à ce que tu dit Dominique, l'IVG est un droit durement acquis et on n'y revient pas. zineb