Il y a trois ans, j'avais publié sur ce blog un billet - d'ailleurs anecdotique - sur le 10 mai 81, demandant aux lecteurs de décliner "leur" 10 mai... Le résultat dépassa mes espérances puisqu'il s'en suivit une quarantaine de réponses dont certaines avaient même intéressé les médias (notamment La Cinq). Aujourd'hui, je fais appel aux nouveaux lecteurs pour qu'après avoir lu les commentaires d'il y a trois ans, ils fassent à leur tour la narration de leur soirée du 10 mai. A vo claviers !
09 mai 2011
Le 10 mai 81 en 2011
Il y a trois ans, j'avais publié sur ce blog un billet - d'ailleurs anecdotique - sur le 10 mai 81, demandant aux lecteurs de décliner "leur" 10 mai... Le résultat dépassa mes espérances puisqu'il s'en suivit une quarantaine de réponses dont certaines avaient même intéressé les médias (notamment La Cinq). Aujourd'hui, je fais appel aux nouveaux lecteurs pour qu'après avoir lu les commentaires d'il y a trois ans, ils fassent à leur tour la narration de leur soirée du 10 mai. A vo claviers !
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7 commentaires:
Le 10 mai 1981, j'avais 14 ans et je n'ai pas de grands souvenirs de cette journée et de cette soirée si ce n'est la fameuse image qui dévoilait les résultats à la télévision. A l'apparition du front on s'est tous regardé en pensant que Giscard avait gagné. Ce n'est qu'au fur et à mesure que l'image s'est dévoilée que nous avons compris que Tonton avait gagné. Soulagement et joie...
Bien des années avant ce jour, j'avais squatté ta chambre d'ados alors qu'avec ou après Dominique, courir tu devais, et il y avait un poster : "Une idée qui fait son chemin". Je pense que nous devions déjà marcher sur ce chemin.
J'étais alors un ado de 13 ans. Par curiosité plus que par intérêt j'ai écouté les résultats à la radio (nous n'avions pas la télé) et assis par terre sur le palier de l'étage de la maison car le frère aîné avec qui je partageais la chambre m'en avait préalablement viré (la radio l'empêchait de lire). C'est moi qui est annoncé le verdict des urnes à mes parents.
Pourquoi n'écoutaient-ils pas eux aussi la soirée électorale radiophonique ? Tout simplement parce que cette fois-ci ils savaient n'avoir pas voté pareil, et qu'il y avait forcément un satisfait et un déçu !
e n'étais pas un fan de Mitterrand; mes engagements du moment me portaient davantage à mettre en avant son passé IVème République/ politique coloniale qu'à porter crédit à sa volonté de "changer la vie".
Mais, en apprenant la victoire, j'ai éprouvé quelque chose comme une bouffée de possible qui entrait dans la vie.
Sur mon blog, je suis revenu là-dessus et j'ai fait un paier intitulé :
"10 mai 1981 : changer la vie et/ou parler vrai"
http://karlcivis.blog.lemonde.fr/2011/05/09/10-mai-1981-%C2%AB-changer-la-vie-%C2%BB-etou-%C2%AB-parler-vrai-%C2%BB/
J'ai regardé le commentaire que j'avais fait il y a 3 ans et je n'ai rien à rajouter!!
Si quand même!
François Mitterand est le seul homme politique que j'ai aimé, et je n'ai jamais rejoint le cercle très "fourni" des déçus du mitterandisme.
Euh, j'étais toute petite… mais à voir le visage de ma mère stoppant net toute vie et disant: "on va sur les champs!" j'ai compris qu'il devait se passer quelque chose d'extra-ordinaire...Et en effet, cela le fût! J'avouerai que je fus davantage marquée par la journée offerte par le nouveau président, qui nous épargna le collège le temps de retrouver les copains dans une file de cinéma… C'est pourquoi Mitterrand c'est d'abord pour moi, l'Incroyable… vous savez le gars tout vert qui déchire sa chemise quand il est sur les nerfs.
le 10 mai 1981 j'habitais grenoble, je militais pour monsieur hubert DUBEDOUT.MAIRE DE GRENOBLE
je logeais a la villeneuve laboratoire social mis en place par hubert.J'ai le souvenir d'un concert de casseroles dans les galeries de la villeuneuve dans une ambiance que je n'ai jamais revécu.et passé la nuit au palais des sports de la ville que le maire avait fait ouvrir en urgence pour accueillir le peuple de gauche.10.000 personnes
enfants, jeunes, moins jeunes des copains qui avaient connu 36 avec en arriére plan les souvenirs de mai 68 en tête.
du fond du coeur je souhaite a tous les militants de gauche autrement de vivre une période comme celle la.
nous parlerons du bilan plus tard.
je suis comme bernard j'ai aimé cet homme.
et bilan pour bilan une phrase célèbre bilan globalement positif.
jean pierre
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