31 mai 2009

5.11 – Stephen Liégeard

Les pins parasol de la Villa Arson

A près le 5.12 (Fontaine du Temple), le 5.03 (Vernier), le 5.02 (Joseph Garnier), le 5.13 (Gorbella), le 5.18 (Clément Ader) et le 5.01 (Dabray), le 5.04 (Clément Roassal), cap au nord-ouest, à la « frontière » du 11e canton avec le bureau 5.11 : Stephen Liégeard.

Ce sont deux avenues portant des noms de poètes qui structurent ce quartier proche de la colline Saint Barthélemy : l’avenue Stephen Liégeard, bien sûr, du nom de l’inventeur de l’appellation « Côte d’Azur », et l’avenue Frédéric Mistral, poète provençal et amoureux de Nice, « jardin de fées, terroir merveilleux… »

C’est d’ailleurs à la jonction de ces deux avenues que se tiennent, face à face, les deux grandes institutions de Nice Nord que sont l’IUFM et la Villa Arson.

Un IUFM au sort incertain (celui de Nice et ses congénères de France sont dans le collimateur du gouvernement) qui a formé des milliers de pédagos pour notre région.

Une Villa Arson, école nationale supérieure d’Art et résidence d’artistes qui, grâce à son nouveau responsable Eric Mangion n’est plus le bunker culturel de jadis. Expositions, manifestations culturelles diversifiées, mais aussi réunions de quartier, animent désormais ce lieu magique un peu hors du temps. Le parc de l’école est le poumon vert du quartier et, les jours d’orage et de grand vent, les hauts pins parasols et les sombres ifs vous font basculer dans l’atmosphère inquiétante de « Twin Peaks ».

En contrebas de l’avenue Frédéric Mistral, on trouve la modeste avenue Barès. Rien à voir avec l’auteur de « La colline inspirée » (Maurice Barrès). Il s’agit de Jean-Baptiste Barès, véritable ancêtre des adeptes du sms puisque, dans les années 20, il dirigeait un journal, « Réformiste », organe d’une association qui militait pour « l’ortograf » simplifiée… C’est dans cette avenue que réside Simone Monticelli qui fut, pendant sept ans, au sein de Nice Plurielle, une coéquipière très unitaire et – ce qui ne gâche rien – pleine de fantaisie.

A l’extrémité sud de Barès, à la jonction des 5e et 11e cantons, se trouvait, incongrue et discrète, l’éphémère permanence de Jean Hanot, candidat UMP malheureux contre Dominique en 2005… dans le 7e canton.

Encore plus au sud dans le quartier on prend l’avenue Claude Gimelle (créateur, au XIXe siècle, de la marqueterie niçoise). C’est au n° 4, à l’emplacement du restaurant « Le Berbère » que se trouvait un bar qui a hébergé, pendant tout mon premier mandat, le meilleur flipper du canton !

Le bureau de vote est complété par les rues Louis Branche, Fighiera Pasquier, Grasset-Rey et Henri Germain. En me promenant dans ces petites artères, je me souviens des batailles de titans (!) que le conseiller général a dû livrer contre la municipalité pour obtenir l’enlèvement d’une épave ou l’élagage d’une haie… Grandeur et servitude de l’élu de terrain.

Pour terminer, il ne me reste plus qu’à faire une halte sous les petits arbres du paisible square du Corps expéditionnaire d’Italie, en pensant à nos glorieux aînés, au cœur d’un quartier qui est probablement le plus vert et le plus fleuri de Nice Nord.

3 commentaires:

Dominique a dit…

Une petite précision sur Henri Germain (créateur du Crédit Lyonnais) et surtout sur son épouse, Blanche Vuitry (fille d'un gouverneur de la Banque de France) qui tenait vers 1900 un salon littéraire très prisé du monde politique et artistique dans la villa Orangini, qui se trouvait au chemin de Brancolar. Le Parc Orangini existe toujours... et il est sur le 7e canton.

Anonyme a dit…

Je trouve cet endroit très agréable avec d'adorables maisonnettes ou maisons où il doit faire bon vivre.
Bravo effectivement à la "vulgarisation" de la villa ARSON. Attention quand même au chemin qui longe cette villa au nord, il peut être à certaines heures remplis "d'ornières". Maintenant j'ai un regret pour l'IUFM qui est d'ailleurs général pour toutes les écoles primaires ou autres, c'est que les enfants et les ados du quartier ne puisent pas profiter, en dehors des périodes scolaires, des cours d'école, des terrains de sport s'y trouvant etc.. Bien sûr qu'il faudrait réfléchir, au moyen d'en profiter, sans nuire à la fonction première de ces lieux.
Mais avec un peu de bonne volonté, la solution doit être simple.
ricciarelli

Rosa a dit…

Je suis venue de chez Louis-Paul pour en savoir plus sur la villa Arson, merci.