01 décembre 2010

Radical à Paris



Aller-retour express pour assister avec Jean-Christophe au Comité directeur du PRG qui siégeait ce mercredi à Paris.

Comme nous ne sommes pas radicaux pour rien, la journée commença par un déjeuner de bonne facture à « La fontaine de Mars », rue Saint Dominique, le restaurant où le 6 juin 2009 la famille Obama, snobant l’Élysée, avait dîné à une table voisine de la nôtre.

Puis ce fut l’occasion, à la Maison de la Chimie, de faire connaissance avec Jean-Michel Baylet, le boss des radicaux de gauche. Je l’ai trouvé simple, direct… et très informé sur ses nouveaux élus niçois.

C’est lui, bien entendu, qui prononcera le discours inaugural. L’occasion de nous confirmer les difficultés actuelles que rencontre le PRG dans son dialogue avec le PS, une situation qui devrait conduire les radicaux à ne pas participer aux primaires made in Solférino.

Après Baylet, la salle plutôt quinqua et masculine engagea, de l’Europe aux valeurs républicaines, un débat tous azimuts. Relativement riche et informé, celui ci m’a semblé assez éloigné des parties de billard à trois bandes que sont généralement les réunions nationales du PS encalaminées par les questions de courant.

Le temps de voter pour une convention programmatique au printemps et le report du Congrès ordinaire en 2012 et il était déjà l’heure de rejoindre Orly.

Dehors la nuit était tombée. Une fine couche de neige poudreuse recouvrait l’esplanade des Invalides. Et, tout en marchant sous les flocons, presque sur la pointe des pieds, vers notre station de métro, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à la dernière page de la nouvelle de Joyce évoquée ici même il y a quelques semaines…

4 commentaires:

Claudio a dit…

Rafraichissant. Et pas seulement grâce à la neige. Un peu de Politique Sagesse à l'heure où les élucubrations des voisins nous font rire ou pleurer mais en tous cas pas espérer.

Emmanuel a dit…

Les banquets républicains des radicaux ont souvent été célébrés dans l'histoire et je crois même que l'interdiction de l'un d'entre eux avait été le déclencheur d'une révolution au XIXème siècle. On comprend bien que dans ce parti les enjeux de personnes sont peut être moins meurtriés qu'au PS. Avec le retour de Ségolène on attend la réaction de Martine, la décision de Dominique, la critique de Manuel, les diatribes d'Arnaud...On dirait que c'est reparti comme en 2006 ! Et Mitterrand qu'en pense-t-il ? Quoi j'ai dit une bétise ?

Anonyme a dit…

Je resterai toujours en admiration devant ceux qui savent joindre l'utile à l'agréable.
A l'instar de la nouvelle de Joyce, il est si vrai que comme la neige, et en dépit de toutes nos espérances, la vie se dissout trop vite, souhaitons qu'elle nous laisse au moins le temps de voir se concrétiser les fruits de ces voyages constructifs et toujours si joliment racontés.

Chantal Maimon a dit…

C'est parti,

Merci les amis de nous avoir retracé cette réunion.
Et pour les bonnes décisions que vous nous apportez.
Enfin un travail de fond dans l'intérêt de nos concitoyens.
La Victoire est devant nous.