07 août 2011

New York city, fifth canton



CARNET DE VOYAGE N°1

J’ai toujours regretté la brutalité des voyages en avion qui, en quelques heures, vous projettent dans une contrée et un univers nouveau, quand la démarche initiatique guidant tout voyageur digne de ce nom exigerait un minimum de progressivité. C’est dire si cette année, en combinant transition culturelle et voyage en avion, j’ai le sentiment que notre périple estival a bien commencé. Comment cela ? Tout simplement en acceptant l’invitation à dîner d’une honorable citoyenne du 5e canton qui vit une grande partie de l’année à Manhattan. Si l’on ajoute que cette dame est Ultraviolet, l’artiste qui fut le modèle de Dali avant d’être une des stars incontestées de la Factory d’Andy Warhol, l’on comprendra que c’est sans hésitation que nous avons bravé les effets du décalage horaire. C’est ainsi qu’en contemplant de la terrasse de l’appartement d’Isabelle (c’est son véritable prénom) dans l’Upper East side le coucher de soleil sur Central Park et la spirale du musée Guggenheim, nous avons parlé de l’extension de l’Intermarché de la rue Clément Roassal et du devenir de la Gare du Sud et passé une soirée délicieusement… décalée.

N’en déplaise à Andy Warhol, l’ami de notre hôtesse, qui a dit un jour « J’aime être la bonne personne au mauvais endroit et la mauvaise personne au bon endroit », nous avons eu le sentiment très fort, en voyant les derniers rayons de soleil tomber dans les eaux argentées du Réservoir Jackie Kennedy-Onasis, que nous étions les bonnes personnes au bon endroit.

Quant à Forrest, c’est d’humeur joyeuse qu’il a entamé sa campagne américaine, par un raid à travers Manhattan qu’il s’est amusé à comparer à celui mené il y a une quinzaine de jours à Paris : la 5e avenue avait remplacé les Champs Elysées, the Pound, le lac du Bois de Boulogne, un petit écureuil, le lapin au derrière blanc, et l’hommage cinématographique n’était bien sûr plus destiné à Maria mais à Dustin, celui de Marathon man courant autour du Réservoir. Encore lui.

Forrest dans la 45th street

6 commentaires:

Emmanuel a dit…

Magnifique, grace à la notoriété internationale de notre conseiller général on parle de notre chèr 5 ème jusque dans la big apple. Malgré la première défaite de Nice contre Lyon 1-3, cela remonte le moral à tous les cinquiémistes qui suivent de près le tournée internationale de leur représentant. Court Forrest mais regarde autour de toi, on ne sait jamais tu vas peut-être croiser DSK. Good Luck

Anonyme a dit…

Est-ce dû au décalage horaire, ou au fait de ne pas vouloir importuner un mythe avec des histoires d'humains... je ne vois nulle part une référence à "Cimq Coeur" et pourtant...
C'est vrai que l'air sévère du coauteur de la réalité laisse présumer une captivation certaine pour son hôtesse...
"La Gare de Perpignan" n'était-elle pas quelque part un voeu secret pour ce voyage à l'autre bout du monde ?
En tout cas Forrest semble bien remis de sa rencontre avec l'égérie, même si l'immensité angoissante des lieux le fait presque ressembler à une image éphémère vue d'une nacelle de grande roue , mais tourne manège l'auteur a changé de continent et le théâtre du coureur n'est plus le même, si loin du Prater je me demande bien comment les écureuils peuvent survivre dans un monde de béton aussi hostile.

alaind a dit…

Désolé pour le 3-1,nous ne l'avons pas fait exprès... Bon séjour!

Anonyme a dit…

...ça me donne juste envie de chanter "New York, New york" :

"Start spreading the news, I’m leaving today
I wanna be a part of it, New York, New York.
These vagabond shoes are longing to stray
and step around the heart of it, New York, New York
I wanna wake up in the city, that doesn’t sleep,
to find I’m king of the hill, top of the heap.
My little town blues are melting away
I’ll make a brand new start of it, in old New York
if I can make it there, I’d make it anywhere
it’s up to you, New York, New York

New York, New York
I wanna wake up, in the city that doesn’t sleep,
to find I’m king of the hill, head of the list
cream of the crop at the top of the heap
My little town blues are melting away
I’ll make a brand new start of it, in old New York
if I can make it there, I’d make it anywhere
come on, come through New York, New Yooooooork !"
___________________________________
Source Wiki : Theme from New York, New York (aussi connu sous le titre New York, New York) est la chanson thématique du film New York, New York de Martin Scorsese sorti en 1977.

Elle est composée par John Kander, avec des paroles de Fred Ebb. Elle a été écrite pour et a été chantée dans le film par Liza Minnelli.

En 1979, Frank Sinatra l'enregistra pour son album Trilogy: Past Present Future, sorti en 1980.

***Génial le copier-coller ;)

BON SEJOUR EN USA !

bernard gaignier a dit…

Et toujours le lapin au derrière blanc:
c'est une véritable obsession!

Anonyme a dit…

L'apéro avec vue sur "Grand réservoir", ça le fait trop grave !!!
A quand pour un marathon sur la grosse pomme au mois de novembre ?

Amitiés
Laurent F