20 octobre 2012

Bonjour, Monsieur le Président




Un peu moins de sept mois après son meeting au Théâtre de Verdure dans le cadre des élections présidentielles (voir sur ce blog : 29 mars 2012), François Hollande était  de retour parmi nous pour la clôture du Congrès de la Mutualité française à Acropolis. Mais aujourd’hui, ce n’était plus « Bonjour François » mais « Bonjour Monsieur le Président ».

Certes, l’homme est toujours le même. Quelques kilos en plus peut être, mais toujours cette disponibilité, ce calme, ce sourire, ce sentiment qu’il donne de vous avoir quitté la veille.
Pourtant, devant moi, je n’ai plus François le débonnaire, mais celui qui va continuer à incarner notre République pendant cinq ans.

Bien sûr, même si l’actualité est dévoreuse d’essentiel, je ne l’avais pas oublié : surtout après avoir écouté son impressionnant discours sur la santé publique et l’avenir de la protection sociale en France (voir le blog de Dominique Boy-Mottard).

Mais, avoir la confirmation en live, quasi physiquement, de cette métamorphose au service de mes valeurs les plus chères fut source d’une indicible émotion.

L'occasion de retrouver de vieux amis mutualistes

12 commentaires:

Anonyme a dit…

"Quelques kilos en plus peut être"
Et oui comme toute personne NORMALE à la moindre contrariété (et là !!!) on compense sur son point faible, j'en sais quelque chose.Mais heureusement que la personnalité profonde est toujours là "mais toujours cette disponibilité, ce calme, ce sourire, ce sentiment qu’il donne de vous avoir quitté la veille".En plus, peut-être a-t-il fait d'une pierre deux coups (j'aime bien), il était là (06) aussi malheureusement pour autre chose.
AlexandreR

Emmanuel a dit…

Quelques kilos en plus et beaucoup de bonnes opinions en moins.
Ah les Français sont changeants et surtout très versatiles.
Il faut laisser du temps au temps, comme disait l'autre, mais avons nous encore le temps et les raisons d'espérer ?
La santé, un sujet de taille et bien mal en point en ces temps de restrictions budgétaires et pourtant la Sécurité Sociale, ça c'était une vraie révolution décidée dans les brumes de la Guerre et axe primordial du CNR.
Le temps de la Résistance est peut être revenue, mais contre quel ennemi ?

helyette a dit…

@Emmanuel.Ton pessimisme est désolant.
Et pour faire de l'humour je répondrai a ta question.
Le temps de la Résistance est peut être revenue,mais contre quel ennemi? Les kilos Manu...Les Kilos..

Marianne ClaireObscure a dit…

On paye plus et on est moins remboursés ? Ce n'est pas seulement une question d'organisation. La technicité croissante de la médecine induit des coûts de plus en plus élevés.

Anonyme a dit…

Le Président est venu à Nice ???
C'est passé complètement inaparçu!
"avant" c'était le WAY à Nice,
Prom coupée,
flics partout,
"Petite Maison"
et tutti quanti !
Chapeau pour la discrétion!
La grande classe !

Pépito

Dominique a dit…

Bien d'accord avec Pépito. Juste avant l'arrivée du Président à Acropolis au congrès de la mutualité française, on pouvait accéder au palais tout à fait normalement : aucune rue n'était bloquée. Et quand il est allé plus tard rencontrer au Palais sarde la famille du gendarme tué deux jours plus tôt à Peille, ce fut dans la plus grande discrétion, sans un seul journaliste.

Ce n'est pas si mal un président normal...

Claudio a dit…

Pépito et Dominique, désolé de vous dire que ce que vous dites n'est pas vrai. J'habite le quartier et des rues étaient bloquées et surtout très encombrées par les camions de CRS et ce depuis la veille. Pour le Palais sarde, je ne sais pas.
Je comprends que les groupies aiment à se réchauffer dans leurs fantasmes, alors excusez d'avoir bousculé vos représentations confortables de la réalité.

Cela dit, il faut comparer ce qui est comparable. Certes l'accueil à Nice d'un Président Chinois par son homologue Français, par exemple, crée plus de désagréments que la venue d'un Président pour clore la tenue d'un Congrès. Rien de plus normal.

Anonyme a dit…

@Claudio
Ce que vous décrivez s'appelle : le dispositif de sécurité "obligatoire" pour un Chef d'Etat. Et heureusement qu'il y a eu droit !
Je ne parlais pas de cela...
J'évoquais un excès de chichis pour des visites ordinaires...que tous les niçois ont connu, mais bon vous ne l'avez pas remarqué sans doute.

Pépito

Dominique a dit…

Claudio, je confirme : nous sommes arrivés avec Sami en voiture une demi-heure avant le Président et nous nous sommes garés sur le quai Gallieni juste à côté d'Acropolis (la place c'est un coup de bol...). On pouvait très bien passer. Même les journalistes de Nice-Matin (non suspects de partialité, tu l'admettras) l'ont remarqué et en étaient surpris au point de le signaler sur Twitter... Avec Sarkozy, c'était à chaque fois - et il venait souvent dans le coin - le grand barnum, pas seulement pour la visite du président chinois.

Claudio a dit…

Je confirme ce que j'ai vu, pas de ce que je n'ai pas vu : Le boulevard Risso était barré et inaccessible même en scooter et c'était bien avant la visite. Il est vrai que les entrées se situent à l'Est. La traverse devant l'esplanade du Palais des Expos complètement prises par les camions de CRS et la fin de Barla aussi.
Tout cela me semble normal. Ce sont les comparaisons à l'esprit partisan (celui qui déforme toute réalité) que je relève.

Sami CHENITI a dit…

Salut Claudio, je te confirme que nous avons eu une place bd galiéni et les CRS était assez discret! à l arrivée du Président , pas de sirène des mottards qui étaient devant ! d'ailleurs ce qui m'a interpellé c'est que même deux cycliste civil en vélos bleus était entre les mottards de la police et le cortège du Président !!!d'ailleurs nous avons tous rigolé en disant le Président normal est venu en vélo):

Claudio a dit…

En conclusion, rive droite c'était fluide et rive gauche bouclé. A force de les fréquenter, tu vois des mot(t)ards partout Sami ;-)