Néné Badji, pendant son intervention
Le film du réalisateur sénégalais raconte l’histoire d’une femme, Collé Ando (jouée par l’actrice Fatoumata Coulibaly, elle-même excisée) qui se bat seule ou presque dans son village contre ce rite ancestral et barbare.
L’occasion de rappeler que cette pratique touche 150 millions de femmes à travers le monde, 30 à 50 000 en France, y compris à Nice… sous nos yeux !
Une pratique qui, chaque année, tue des milliers de fillettes, traumatise des millions de femmes en provoquant perte de plaisir sexuel, incontinence urinaire et déchirement au moment des accouchements.
J’ai été alerté sur cette question il y a plusieurs années grâce à une étudiante, Nene Badji, qui m’avait demandé de diriger son mémoire consacré à l’excision au Sénégal (voir « J’avais sept ans lorsque j’ai été excisée… » sur ce blog). Aussi, c’est avec émotion que j’ai retrouvé Néné parmi les organisatrices de cette soirée. Pour ma part, je me suis contenté d’écouter avec respect une salle composée majoritairement de femmes africaines (quel contraste avec ces colloques où les principales intéressées ne sont jamais consultées…).
Au-delà de l’émotion, la détermination était au rendez-vous et cela suffisait à faire passer sur la salle Linné un petit souffle d’espoir. C’est dans cet esprit que j’ai suggéré à l’assistance de s’emparer du 8 mars pour faire avancer la cause.
Longue vie à GF2A (contact@generation-femmes-afrique.org)
3 commentaires:
Merci beaucoup de votre soutien!
Une soirée fort bien organisée, pour sortir du silence un véritable drame.
Depuis des millénaires là-bas, aujourd'hui,ici également. Cela n'est pas acceptable.
Je vais mettre au point mon propre regard sur le thème et la soirée de samedi sur mon bloc-notes en ligne prochainement.
F Bénard
BRAVO
CELA MONTRE QUE LORSQUE LE DANGER EST FORT LA DROITE ET LA GAUCHE PEUVENT OEUVRER ENSEMBLE
CHANTAL ET J.CLAUDE VALETTA
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