06 juin 2010

Juin... sur les chapeaux de roues !

 Cuisines du monde

Le mois de juin est traditionnellement surchargé en manifestations, assemblées générales, kermesses, spectacles, fêtes et conseils d’administration divers et variés. C’est que la coupure estivale se profilant à l’horizon, chacun redouble d’activité pour partir l’esprit en paix. Cette année, la première semaine – pourtant réduite à six jours – semble avoir mis sur orbite un mois de juin supersonique !

Mardi 1er juin, 21 heures. Gymnase du collège Raoul Dufy

Et 1… et 2… et 3-0 ! Ça y est : le CPC Nice vient de battre Montpellier et accède enfin à la Pro A. Dans la salle du collège Dufy à l’ouest de la ville, le public, nombreux ce soir, s’enflamme. La petite équipe de mon ami Oleg Ionikoff, le Président du Club, se congratule avec cette discrétion qui lui va si bien. Pour moi qui ai suivi depuis quelques années certaines de leurs galères et essayé de les aider du mieux que je pouvais, il y a là comme un aboutissement. Mais l’appétit vient en mangeant et Oleg a grand faim. Il va donc falloir repartir au combat pour que les promesses soient tenues et que le tennis de table ait à Nice la salle que son équipe phare mérite.


Mercredi 2 juin, 10 heures. Place Saint Maurice

Il s’agit de fêter les « mai » avec un peu de retard. Danses (avec le fils de Sylvie), chorales, barbes à papa et animations bon enfant de l’incontournable Peggy qui parvient à me faire chanter La poupée qui fait non de Polnareff. Entre autres.

Mercredi 2 juin, 16 heures. Palais préfectoral

Il s’agit là de remettre leurs prix aux collégiens et lycéens lauréats du concours de la Résistance. L’ambiance est solennelle et le Préfet fait un beau discours républicain. A la demande de Gérard Corboli – le Monsieur Loyal de la cérémonie – je remets un prix à un collégien du collège Henri Fabre de Nice Nord. Quelques minutes plus tard, en voyant Emile, le père de Gérard, faire de même, je ne peux m’empêcher, en suivant sa démarche hésitante, de penser que cet homme a peut-être croisé mon grand-père dans le camp de Compiègne, car je sais depuis peu qu’ils étaient là-bas en même temps au printemps 44.

Jeudi 3 juin, 19 heures 30. Place Sophie Lafitte, Sophia Antipolis

Avec Dominique, nous nous retrouvons au milieu des bois dans l’atmosphère un peu irréelle de Sophia Antipolis en début de soirée. Nous assistons, dans la salle du Centre culturel, à une représentation donnée par « La troupe des comédiens du hasard » de Vence qui est celle de Valérie d’Amodio, une des étudiantes de « Mars aux Musées ».

Nous ne connaissions pas la pièce La tectonique des sentiments d’Eric-Emmanuel Schmitt ; elle est remarquable. La mise en scène (Marie-Agnès Courouble) est inventive et habile, compte tenu de l’exiguïté des lieux. Quant à la distribution, très homogène, elle est à la fois subtile dans son jeu et émouvante dans son expression. Ainsi, c’est sans nous faire prier que nous félicitons avec enthousiasme les comédiens (Jean-Louis Troia, Laure Louis, Françoise Coutier, Annie Bégel,Valérie d’Amodio) qui poussent la modestie un peu loin : leurs noms ne figurent même pas sur l’affiche du spectacle !

Vendredi 4 juin, 14 heures. Bibliothèque Louis Nucéra

Comme chaque année, l’association « Hors Champ », dont je suis membre, organise ses rencontres autour de l’art singulier. A travers petits films et débats, on découvre toutes les facettes de l’art brut, un art que Joëlle m’a appris à apprécier et à aimer. J’ai juste le temps de voir quelques films, petites bribes d’humanité, à travers des destins d’artistes souvent encore plus singuliers que leurs œuvres. Ainsi, ce constructeur solitaire qui nous rappelle, au milieu de son palais en forme en forme sexe, que « la vie ne doit pas devenir un cimetière de désirs ».

Vendredi 4 juin, 18 heures 30. Ecole maternelle Thérèse Roméo

Pendant que Dominique admire les danses du monde au Parc Phoenix, je participe à… Cuisines du monde, dans la cour de l’école Thérèse Roméo, avec les parents de la maternelle dirigée par Elisabeth Caron, ancienne consœur de colonie de vacances. L’ambiance est à la fois familiale et fraternelle. Quant à la cuisine, aux cuisines, elles constituent une bien belle mosaïque. La soirée sera aussi l’occasion de retrouver les amis comoriens et tunisiens du quartier et de faire quelques belles rencontres.

Samedi 5 juin, 11 heures. Collège Valéri

J’accompagne la conseillère générale du 7e canton à la traditionnelle Fête de la science organisée dans la cour du collège Jules Valéri. Pour le juriste littéraire que je suis, ce genre de manifestation est une éternelle source d’émerveillement. En effet, ce n’est pas tous les jours qu’on fait du feu sans allumettes, qu’on se retrouve nez à nez avec son ADN, ou qu’on assiste à une incroyable explosion provoquée par quelques Mentos dans une bouteille de coca. L’occasion de faire la photo du siècle (voir ci-contre) !!!


Samedi 5 juin, 17 heures 30. Galerie Depardieu

Mon complice Bernard Gaignier et Dominique me font un magnifique cadeau sous la forme d’une séance de lecture dans la galerie de Christian Depardieu. C’est l’occasion d’échanger émotion et dédicaces avec les lecteurs de Cinq de cœur.

Si on ajoute à tout cela, la deuxième session d’examens universitaires et les réunions informelles avec les citoyens inquiets de certaines orientations du P.L.U., on peut constater que le mois de juin est parti sur les chapeaux de roues. Surtout si on considère que, dimanche matin, se dessine déjà à l’horizon, l’inquiétante Monta Cala de Peillon…

4 commentaires:

Joëlle a dit…

Je n'ai pas pu aller le vendredi à Nucera pour Hors-Champ, ni à la lecture de tes textes chez Christian Depardieu (l'espace d'un bref instant j'ai cru reconnaitre "mon" Bernard T. sur la photo, mais c'était B. G., la vue baisse !!!)

Anonyme a dit…

A part la couleur des cheveux, le Bernard n'a pas changé. Quelle chance! Dgé of biot

Richard a dit…

Et en plus il va même revenir parmi nous. Mais Chut...

Dgé of Biot a dit…

c'est une bonne nouvelle