18 mars 2012

Quand Mars inspire la lusophonie…



Alors que Mars aux Musées a désormais pris sa vitesse de croisière, la traditionnelle Semaine du cinéma lusophone déboule dans le paysage culturel niçois.

L’Université – étudiants et enseignants – étant très présente dans les deux manifestations, je me suis fait un devoir et un plaisir d’être présent, ce qui donnera un début de week-end plutôt bien rempli.

Vendredi 18 heures : MAMAC

Mars aux Musées a choisi de nous rappeler – ou de nous apprendre – qu’Yves Klein fut un très grand… judoka. Son fameux bleu et ses monochromes seraient ainsi une sorte de déclinaison artistique de sa judo attitude. Cela donnera une soirée très spéciale au MAMAC avec étudiants organisateurs en kimono, spectateurs dûment équipés d’un bandeau façon karateka et une belle médiation autour des œuvres du maître et celles de ses copains de l’école de Nice, avec la « dream team » Audrey, Clara, Lisa et Benjamin. Le clou de la sirée sera la démonstration des judokas coachés par Rémi Gaechter, mon ami conseiller municipal vert « autrement ». Simultanément, des textes du maître étaient lus par Anne-Claire et Laura qui, il faut bien le dire, ont eu du mérite. En effet, du Klein, c’est un peu du Dali sans l’humour, à croire qu’au sommet de sa gloire le judoka avait un peu « le melon »… Une belle idée pour une belle soirée qui s’achèvera par l’allumage du mur de feu sur la terrasse et sous les étoiles.

Samedi 14 heures : Musée Matisse

Les étudiants nous proposent une déambulation tout à fait originale à travers le musée et l’œuvre de Matisse. Dirigés avec beaucoup de maestria par notre médiatrice Iva et son petit accent made in Belgrade, nous sommes passés de salle en salle accompagnés d’une danseuse et d’une étrange dame brune qui pratique l’onomatopée chantante (Charlène Martin). Le résultat fut insolite, parfois dérangeant, mais prompt à redonner un peu de mystère à ce Musée Matisse qu’on peut juger parfois un peu trop fonctionnel.

Samedi 16 heures : MUSEAAV

C’est dans le bric-à-brac artistique du musée de la place Garibaldi que le Président Pedro de Nobrega (oui, le copain du CG !) lance la 14e édition du Festival de cinéma lusophone. Mais, une fois de plus, l’énoncé du programme, avec danse, musique, gastronomie…, démontre que c’est à un véritable festival de cette culture lusophone si présente dans notre ville que nous sommes conviés. Cette année encore, un pays de la vieille Europe, le Portugal, un pays émergeant, le Brésil, et un jeune pays du Sud, le Cap-Vert, seront à l’honneur avec leurs diasporas niçoises pour célébrer cette culture à la fois si éloignée et si proche de la nôtre (voir, sur ce blog, Nous sommes tous des lusophones).

Cette après-midi, il s’agissait d’applaudir deux troupes de danseurs du Nord du Portugal… mais résidant à Nice, avant de trinquer avec un petit verre de Vino verde.

Pour la suite, il ne me reste plus qu’à trouver un peu de place dans mon planning hélas surchargé pour assister à l’animation organisée par mes étudiants de LEA et à la projection d’un ou deux de ces films brésiliens que j’aime tant.

6 commentaires:

Benjamin a dit…

Merci à vous pour votre présence tout au long du week end.
en espèrant vous offrir encore d'autre weekend surchargé au mois de Mars...
ps: pour la soirée du Mamac, merci aussi à Camille et Fang qui était dans l'équipe organisatrice, et bien sure à tous les Mic pour leurs aides.

Benjamin a dit…

merci pour votre présence.
en espèrant vous offrir d'autre weekend surchargés en Mars!
Et même vous revoir dès lundi pour l'opéra de Pekin au Musée des Arts Asiatiques, ou mercredi après-midi pour la seconde et dernière représentation du "Quêteur de la mort" au Mamac
ps: pour la soirée au Mamac,j'aimerais remercier aussi Fang et Camille, qui été dans l'équipe organisatrice et toutes la promo pour leurs aides.

Benjamin a dit…

merci pour votre présence.
en espèrant vous offrir d'autre weekend surchargés en Mars!
Et même vous revoir dès lundi pour l'opéra de Pekin au Musée des Arts Asiatiques, ou mercredi après-midi pour la seconde et dernière représentation du "Quêteur de la mort" au Mamac
ps: pour la soirée au Mamac,j'aimerais remercier aussi Fang et Camille, qui été dans l'équipe organisatrice et toutes la promo pour leurs aides.

Antoine a dit…

Ce blog est cultivé et m'oblige à l'usage du dictionnaire (toujours sur mon bureau).

Lusophone : qui parle portugais.

Lusophonie : ensemble des identités culturelles, régions, pays et communautés liés à la locution du portugais comme l'Angola, le Brésil, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, Macao, le Mozambique, le Portugal, São Tomé et Príncipe, le Timor Oriental.

Emmanuel a dit…

Quand l'art c'est la vie et où le musée devient vivant.
Très belle initiative que ce mars au musée!
Non il n'est pas question d'une planète ou du dieu de la guerre, mais simplement d'un mois consacré à des activités artistiques vivantes.
On se rend compte ainsi du nombre impressionnant de musées et de lieux de culture sur la Côte-d'Azur
contrairement parfois aux idées reçues sur notre région.
On redécouvre ainsi des personnages hors normes comme Yves Klein, inventeur d'une couleur (le bleu IKB, ce qui n'est pas banal!) ou Henri Matisse pour qui la couleur détermine la forme.
Alors si l'art c'est la vie, essayons de faire de notre vie une oeuvre d'art!

penelope a dit…

« Mars au musée « me fait penser a certaines expositions très spéciales du Musée international de arts modeste de la belle ville de sete (le MIAM)
Ce Musée abrite les collections des deux fondateurs ( Hervé Di Rosa et Bernard Belluc),et un ensemble d'objets et oeuvres prêtées par de nombreuses institutions publiques et privées.
Ce fond est constitué de milliers d'objets emblématiques de l'art modestes: cadeaux Bonux, farces et attrapes, soldats Mokarex, pochettes-surprises, poupées Barbie....tout ce dont on ne veut plus, tout ce que l'on jette ou que l'on oublie dans les fonds de tiroirs.
ce qui donne des expo comment dire .euh .. parfois insolites et dérangeantes pour reprendre le vocabulaire culturellement correct de PM