16 mars 2010

La politique comme on l'aime !

De véritables visionnaires ces socialistes locaux, ils ont toujours un combat d'avance ! Ainsi, dans le 5e canton, la campagne pour les élections régionales n'a pas consisté à diffuser et expliquer le programme de Michel Vauzelle mais à assurer la promotion du candidat socialiste que la Fédération veut présenter contre moi aux prochaines élections cantonales.

C'est ainsi que les affiches officielles étaient à moitié recouvertes par des A3 au nom dudit candidat. Pare-brises et boîtes aux lettres étaient quant à eux généreusement approvisionnés en document censés populariser le même personnage. Des équipes se relayaient manifestement autour de ma permanence et de mon domicile (qu'est-ce qu'on s'amuse !).

Comme quoi, on a le sens des priorités à Biscarra, l'objectif n'étant pas de faire un score supérieur à celui du FN voire de la droite, mais bel et bien de battre campagne contre Patrick Mottard plus d'un an à l'avance.

Résultat des courses, une abstention abyssale à Nice, un PS 06 qui fait le plus petit score de la région PACA et qui, humiliation supplémentaire, est dépassé par le FN...

Mais tout ça n'est pas très grave : chacun sait que le danger, ce n'est pas Le Pen mais un conseiller général niçois qui a le malheur de penser "autrement"...

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Monsieur Mottard, vous pensez autrement et les autres pas du tout.Et ça ça les emm..... bien!
Sachez que le jour venu nous serons à vos cotés comme aux municipales que nous avons perdus grace au Premier fédéral qui préféra regarder son nombril plutot que de penser ... autrement!
Ségurano

Anonyme a dit…

JE RESTE CONFIANT POUR VOTRE REELECTION...

ANTONIN a dit…

Ce qui peu se traduire comme une vision politique à long terme "approximative" ou mieux, une gestion des priorités politiques "érratique", voire même "dyslexique".
Le résultat de cette "approximation érratique", un peu dyslexique sur les bords, donnant avec une grande exactitude 20,13% un dimanche soir de 1er tour.

ANTONIN

Anonyme a dit…

Vraiment Monsieur Mottard,vous savez trés bien que vous avez vos fidéles amis qui pensent autrement comme vous.Nous avons confiance en vous,je suis persuadé que nous aurons la joie et la fierté de boire a votre victoire.En attendant,un sportif comme vous,doit adopter la zen attitude.Amitié.Helyette

Anonyme a dit…

Vraiment Monsieur Mottard,vous savez trés bien que vous avez vos fidéles amis qui pensent autrement comme vous.Nous avons confiance en vous,je suis persuadé que nous aurons la joie et la fierté de boire a votre victoire.En attendant,un sportif comme vous,doit adopter la zen attitude.Amitié.Helyette

Sylvie a dit…

On a hâte de pouvoir un jour revoter pour vous ! Et sortir de cette mouise (éthymologie : de l'allemand mues qui veut dire "bouillie").

Michèle a dit…

Ce qui est consternant c'est qu'il n'y a pas la moindre remise en question : dimanche ils étaient contents du résultat des Alpes-Maritimes... Je sais bien qu'il faut toujours montrer qu'on a gagné un soir d'élection (et le PS dans tout le pays a effectivement gagné). Mais la modestie du score dans les Alpes-Maritimes devrait rendre un peu plus humbles les responsables socialistes locaux : être satisfait quand on arrive en troisième position et derrière le FN, c'est quand même un peu irresponsable.

PS : j'ai bien aimé le commentaire d'Antonin !

bernard gaignier a dit…

ça sera un beau combat le 5ème canton...et comme je reviens parmi vous à la fin de l'année je pourrai y participer pleinement

Henri Cottalorda a dit…

Connaissant comme moi les deux bonshommes, je suppose que tu n'as pas été étonné car pour l'un l’ambition et la bêtise sont sans limites et pour l'autre je crois qu'actuellement il ne maîtrise plus rien (ce qui est grave pour un premier fédéral). Dans un premier temps, et c'est pardonnable, cela peut nous faire sourire et même franchement nous faire marrer, mais rapidement cela doit nous rendre triste car nous devons penser à tous les gens qui souffrent, nous devons aussi penser à ces militants qui continuent à se battre et qui malgré eux cautionnent cela. Jusqu'à quand ? Nous devons être confiants, le pire n'est pas certain. La situation actuelle, si des hommes et des femmes courageux, déterminés, et de bonne volonté le veulent bien, peut ouvrir à la gauche et aux démocrates, d'exaltantes perspectives nationales et locales.