Photo Marylène
Au fil des années cette manifestation unique à Nice opère une synthèse particulièrement excitante entre la culture patrimoniale et la culture vivante,mélange joyeusement les genres et les arts et offre une véritable opportunité de médiation aux professionnels de la culture et aux artistes.
Cette année, Anais, Axel, Bei, Cécile, Elodie, Fabienne, Léa, Lérofili, Lucie, Magali, Marie, Marion, Pauline, Romain, Sylvain, Valérie, Yanan, les deux Charlotte et les deux Françoise de la promo nous ont concocté un programme d’enfer authentifié par une soirée inaugurale que je qualifierais de magique.
C’était mercredi soir au Palais Lascaris, le joyau de l’architecture civile baroque du Vieux Nice. Arrivé un peu à l’avance, alors même que la nuit venait d’envahir la cour intérieure du palais, j’ai pu sacrifier au syndrome de Belphégor en me promenant à travers les pièces vides ou presque, le patio, la chapelle, admirant fresques et stucs.
Puis au hasard de mes pérégrinations, je me suis mis à rencontrer richement vêtus, comtesses et marquis : une atmosphère à la Cocteau avec beaucoup de belles et pas une seule bête à l’horizon.
Le meilleur vint ensuite avec la troupe du théâtre de la Semeuse dirigée par Frédéric Rey (encore un de mes anciens étudiants…) qui nous donna, sur le mode itinérant, une petite pièce de comedia de l’arte. Poursuites, fanfaronnades, séduction pataude, bastonnades, tout y était pour le plus grand plaisir des spectateurs arrivés entre temps en grand nombre. Des spectateurs un peu essoufflés car suivre les acteurs survoltés d’un étage à l’autre exigeait une condition physique irréprochable.
Puis encadrant l’inauguration proprement dite – courte et bonne enfant – nous eûmes droit à un concert de musique baroque et à quelques morceaux de rock joués par les élèves du Conservatoire. Du baroque au rock, il fallait oser. Ils ont osé.
C’est donc parti et de la meilleure façon pour l’édition 2010 qui nous conduira, entre autres, du Musée archéologique au Forum de l’urbanisme, du Musée Matisse à l’Opéra sans oublier le musée des Beaux Arts où j’aurai le plaisir de faire un cours universitaire décentralisé.
Mars aux Musées, pas de doute, c’est intelligent et ludique, ça donne la pêche et en plus tout est gratuit (même les sushis sont offerts au Musée des Arts asiatiques, m’a précisé une des étudiantes chinoises!).
Cela dit, quand je consulte le programme, je constate avec tristesse que mes obligations d’élu et de prof vont me faire manquer de nombreux rendez-vous. Aussi, ma décision est prise : l’année prochaine, je m’inscris dans le Master… comme étudiant!
3 commentaires:
Pas une seule bete à l'horizon....il me semble pourtant en déceler une. D'accord c'est facile mais pourquoi s'en priver!!!
Puisque les commentaires ne se bousculent pas, j'ose, le mien, léger.
Avant d'agrandir la photo, on imagine un tableau, dans les lieux touristiques, où on se fait prendre en photo en passant juste sa tête dans le trou prévu à cet effet.
Bernard et Clmaudio, vous êtes des gougnafiers ! ;-)
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