Bernard, Peggy, Patrick et Luc
La deuxième salve tirée, restent quatre soirées et deux matinées de pur bonheur avec un public souvent participatif, toujours chaleureux, et un cadeau pour chacune des deux dernières séances.
Samedi, nous avons eu en effet le plaisir d’avoir parmi nous un protagoniste important des « Fragments de Nice » : « celui qui avec son bon cœur a capacité à embrasser toutes les causes, même et surtout quand elles sont désespérées », témoignant ainsi de « sa tendresse particulière pour le lumpenprolétariat tendance babacool ». Il s’agissait bien sûr de l’homme de l’amphi 200… le désormais célèbre Luc !
Dimanche, c’était au tour d’Henri Legendre de nous honorer de sa présence. Henri, celui qui n’avait pas hésité, il y a quelques années, à prendre le risque de programmer dans sa salle du boulevard Carabacel les « Fragments » d’un auteur parfaitement inconnu sur le plan littéraire et peut-être trop connu sur le plan politique.
Quand Bernard, le complice de toujours, a prononcé les derniers mots de la dernière réplique, quand Peggy, la révélation du spectacle, a entamé le dernier couplet de la dernière chanson, prenant le contre-pied de Raïna, l’héroïne de « Pourquoi si tard ? », j’avais envie de dire : pourquoi si tôt ? Et vous êtes nombreux à m’avoir dit partager le même sentiment.
P.S. : Vous avez apprécié le talent de Peggy Précheur. Sachez que cette jeune femme est « dans le civil », DJ-chanteuse-animatrice. Pour l’avoir vue travailler de nombreuses fois, je peux attester qu’elle excelle dans son métier (un tiers Cathy Guetta,un tiers Florence Foresti,un tiers Zaz). Aussi, si vous avez besoin de ses services, n’hésitez pas à la contacter (peggyprecheur3@yahoo.fr 0673739945).
10 commentaires:
Quoi Luc roule en Fiat ? C'est bien son droit !
Un bon texte et de bons acteurs, sic transit gloria mundi.
On attend la même chose avec 5 de coeur et Sur un air de cithare...
Bien oui, c'est la fin de ce troisième cycle! non pas à la fac mais au théâtre. La troisième reprise depuis 2005;
Je suis particulièrement heureux de cette version. Travailler avec Peggy, ça a été super.
J'aime beaucoup ce spectacle où je raconte l'histoire de 2 amis, Patrick et Dominique et où je raconte aussi un peu la mienne.
Comme toujours quand un spectacle se termine je ressens des impressions contradictoires: la fierté du travail accompli, la joie de retrouver de la liberté, la tristesse de l'aventure terminée, le plaisir d'avoir vécu une belle aventure, les rencontres avec les amis venus m'accompagner pendant ces soirées. Et deux envies contradictoires celle de recommencer une autre aventure théâtrale, et celle de l'arréter.
J'ai été particulièrement heureux de retrouver Henri Legendre et Catherine. Je n'avais plus eu l'occasion des les revoir depuis la fermeture de l'Alphabet à Carabacel, mettant ainsi fin à une aventure commune de 25 ans.
Merci à eux de ce qu'ils m'ont apporté, merci à Patrick pour le cadeau des fragments, à Dominique pour sa présence et sa chaleur, à Peggy pour tout ce qu'elle a apporté, et surtout à Geneviève pour m'avoir supporté et accompagné pendant les 3 mois de gestation de ce spectacle!
Un moment très agréable passé en la compagnie de l'alphabet. Des chansons revistés qui font se hérisser les poils sur les bras, bravo à la chanteuse. Un texte interprété avec émotion, qui nous plonge dans un Nice d'autrefois, avec une légère nostalgie.
Un bravo tout particulier à l'auteur de ce texte, Patrick Mottard.
Angie Lollia
Au travers de ces fragments de Nice, transpire l'amour de Nice mais surtout l'amour des autres. Durant sa vie d'adulte, il est souvent au cœur des évènements de notre époque, sciemment ou inconsciemment. Politique, au sens noble du terme, il est toujours resté fidèle à ses convictions mettant l'individu au centre de la vie. Cela se ressent dans ces discours et ses écrits, et ces Fragments de Nice en sont une preuve supplémentaire. Connaissant Patrick et Dom's depuis un certain temps, je puis témoigner d'une amitié sans faille (de l'un comme de l'autre) et d'un altruisme inégalé. C'est pourquoi, cela a dû être difficile pour lui de décrire ses sentiments sur une feuille de papier et de voir ses écrits joués sur scène.
Nous avons voyagé, avec lui, pendant tout le spectacle, partageant des souvenirs communs ou des sentiments personnels à l'évocation des siens.
Au-delà de la performance d'acteur, un grand bravo à Bernard pour cette mise en scène, pas évidente du tout, qui permet de mettre en valeur, toutes ces évènements qui ont marqués la vie de Patrick. Exercice difficile, le texte étant bien écrit avec un agencement des mots où se dégage beaucoup de poésie.
Résumé la performance de Peggy, à une simple respiration musicale, n'est pas assez fort. Elle a su mettre en valeur le texte, permettant à chacun de se plonger dans les réflexions de l'auteur et à l'acteur, d'être tout neuf à chaque fragment.
Dernier commentaire, c'est bien la première fois que je vois Bernard boire autant d'eau.
Merci aux artistes.
Gérard, j'ai beaucoup apprécié ton commentaire,sauf bien entendu la dernière allusion qui laisserait croire que je n'ai jamais beaucoup bu d'eau dans ma vie alors que j'ai toujours bu l'eau de vie en attendant l'eau de là.
Il doit y avoir un moyen de dépasser les contradictions…Je ne vois pas bien comment un acteur qui boit l’eau de vie en attendant l’eau de là, pourrait rester insensible à ce qui suit, sans nourrir le désir de jouer cette ode à la vie d’ici qui nous revient comme une histoire d’O. de là bas.
«Lui : Tu t’es donnée, sans un mot, corps à corps agrippés l’un à l’autre jusqu’au bout de la nuit…
Elle : C’est que je me suis doutée que tu étais à la taille de mon corps. Tu m’as plu, c’était un événement, tu m’as plu.(…)
Ah Cleo je sais que tu aimerais bien que je reprenne sur un air de cythare et que pour cela tu es prête à trouver tous les arguments même tirés par les cheveux.... même à me suggérer que ce pourrait être une histoire d'O!!
mais c'est beaucoup plus compliqué à monter que fragments de nice... beaucoup plus d'acteurs dont beaucoup se sont évaporés par rapport à la création précédente. il faut les retrouver ... et trouver un metteur en scène!!
Pour le moment je n'ai pas l'énergie d'être cette locomotive!
Pour les 2 prochaines pièces que je vais jouer à l'Alphabet (un guitry et un feydeau je vais me laisser porter) pour la troisième ce sera les Diablogues de Roland Dubillard que je vais monter avec mon ami Didier en avril. Fin pour cette année....et peut être également pour les autres années.
Eh bien Bernard ? On envisage sérieusement de raccrocher ? Rassure-moi, c'est pour te faire prier, non ?
Prière à l’acteur de ne plus jouer plus longuement la comédie…
J'entends que c'est plus compliqué, qu'il faut insuffler (et pas seulement souffler dans les lignes droites). J'entends qu'il y a des égarés sans lesquels il ne faut pas venir te chercher. j'entends que le metteur en scène est seulement à venir. Enfin, j'entends que mon argument n'en était pas un!MAIS!
Si nous, on a envie de voir monter et jouer sur un air de cithare,on peut toujours rêver, non?
Cleo tu as tout à fait raison on a toujours le droit de rêver ou de prospecter une autre compagnie???
Non Dom ça n'est pas pour me faire prier....
Je me pose sérieusement la question.
Le théâtre est une activité extraordinaire mais dévoreuse de temps et d'énergie.
Et j'ai besoin de temps et d'énergie!
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