Sur la question du stade, voir précédemment Ray…Basta ? et Gazon maudit
Une fois de plus, Nice Plurielle avait raison. S’embarquer dans une polémique forcément un peu vaine sur le lieu d’implantation du futur Grand stade relevait, au mieux, de la naïveté politique, au pire, de l’agitation électoraliste.
Les supporters d’ailleurs, après avoir plébiscité le maintien au Ray, s’étaient plutôt ralliés ces derniers temps à Saint Isidore.
Dès le départ, cette opération bâtie à la va-vite, après le désastre de l’affaire Vialatte, ne nous avait pas semblé viable. Ni juridiquement, ni financièrement.
Depuis, le groupe n’a cessé de le démontrer.
Mari-Luz Nicaise et Jean-François Knecht se sont d’emblée penchés sur la pittoresque invention consistant à enfouir des gravats dans le sous-sol du stade. Ils la dénoncent et elle ne se fera pas.
Bruno Della Sudda et moi-même avons utilisé la tribune offerte par le Comité de pilotage pour dénoncer les contradictions et les incohérences des constructions juridiques public/privé qui nous étaient présentées.
Nous avons poursuivi ce travail dans le cadre plus restreint du jury au cours d’une procédure où nous avons relevé suffisamment d’anomalies pour nous retirer de la structure avant le début des négociations avec les deux groupes finalistes.
Pendant ce temps-là, Simone Monticelli et Rémy Gaechter utilisaient ces informations pour « monter au créneau » avec pugnacité au Conseil municipal.
Ces derniers temps, Jean-François Knecht avait déposé un recours pour suppléer une éventuelle défaillance du Préfet.
Paul Cuturello ne cessait, quant à lui, de pointer les incohérences révélées lors de la mise en place du chantier.
Lors du dernier Conseil municipal, Bruno Della Sudda pointait à nouveau ce qui lui semblait être une inégalité de traitement entre les deux entreprises finalistes.
C’est donc sans surprise que nous avons enregistré la catastrophe largement annoncée. Nice n’est pas près d’avoir son grand stade. Les habitants du quartier du Ray ne sont pas près d’être fixés sur leur avenir. Quant au club, il devra faire, au moins pendant quelques saisons encore, ce qu’il sait d’ailleurs très bien faire sous la houlette du Président Cohen : ne compter que sur lui-même…
Quant aux Niçois, ils pourront toujours se consoler en se disant que grâce à la vigilance de l’opposition et des autorités de tutelle, ils sont passés à côté d’une véritable catastrophe financière.
17 juillet 2006
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
4 commentaires:
En pleine pause estivale, les niçois voient un nouveau signe de l'incompétence et de la nuisance sur les deniers publics de l'équipe PEYRAT. Mais en plus, il est clair que dans cette affaire, en la dénonçant rapidement, des conseillers de NICE PLURIELLE ont fait preuve, quant à eux, d'une aptitude à la gestion municipale. C'est important de la savoir pour ne pas croire que la gauche gagnante aux élections profiterait d'une victoire par défaut mais par adhésion.
Toutes les nouvelles ne sont pas mauvaises ! Voilà un stade dont on n'aura pas à arroser la (grande) pelouse!
Bravo à Nice plurielle qui mérite bien de gagner la coupe la prochaine fois !
bravo à Nice Plurielle, enfin à Nice l'opposition se fait entendre grâce à sa pugnacité et à l'intelligence de nos élus socialistes
je suis très triste moi qui ne vais jamais au stade surtout pas pour voir un match de foot de voir ce magnifique projet sombrer!!!
Enregistrer un commentaire