Dimanche, il est dix-sept heures, le générique de fin de La vieille maîtresse défile encore, mais je sors rapidement de la salle Bazin pour trouver un endroit tranquille dans le bunker afin de me réunir d’urgence avec moi-même pour concocter un petit palmarès personnel deux heures avant le jury. En fait, la délibération est rapide. Pour moi cinq films se détachent spontanément du lot. Il ne me reste plus qu’à trouver un semblant de classement et cela donne :
1 – Lumière silencieuse
2 – Les chansons d’amour
3 – My blueberry nights
4 – 4 mois, 3 semaines et 2 jours
5 – Paranoid park
Vingt heures. Le jury vient de donner son palmarès. Je constate sans surprise que mes goûts ne sont pas très éloignés de ceux de l’équipe de Stephen Frears dont j’appréciais plutôt la composition. Je retrouve en effet trois des cinq films que j’avais sélectionnés dans mon palmarès.
Lumière silencieuse a le prix du jury (ex æquo avec Persépolis, que je n’ai pas vu, mais dont j’apprécie la BD).
Paranoid park (en fait surtout Gus Van Sant) a le prestigieux prix du soixantième anniversaire.
Et surtout, la Palme d’or est attribuée à 4 mois, 3 semaines et 2 jours du Roumain Cristian Mungiu. Une palme méritée qui me rappelle Papa est en voyage d’affaire, une palme déjà ancienne d’un certain Emir Kusturica. Au tour de Mungiu de penser que La vie est un miracle.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
Intéressant palmarès et une fois n'est pas coutume, j'ai réellement envie d'aller voir les films primés cette année.
Me reste à trouver du temps pour ça...
Enregistrer un commentaire