21 février 2008

L’appétit et le désir


Il est onze heures, et le soleil éclatant mais sans chaleur de février est déjà haut dans le ciel quand l’équipe de Nice Autrement se retrouve sur l’esplanade du MAMAC pour présenter à la presse sa politique culturelle.

Entre Calder et Niki de Saint Phalle, Christian Depardieu et Jean Montoya, le galeriste et l’ancien DRAC, sont là pour me prêter main-forte.

Je suis heureux car, grâce à la liberté nouvelle qui est la mienne, je vais pouvoir, avec mes amis, exprimer des idées novatrices et quelque peu iconoclastes sur la culture.

En effet, si nous présentons une quinzaine de propositions qui viennent enrichir celles déjà avancées lors de la présentation de Nicecitta au Virgin et celles évoquées dans le cadre de nos politiques européenne et universitaire, il s’agit surtout pour nous d’exposer notre philosophie de la politique culturelle d’une municipalité.

D’où mon introduction :

« Pour Nice Autrement, la culture n’est pas une marchandise, un supplément d’âme ou la cerise sur le gâteau d’un programme. Elle est avant tout un facteur d’enrichissement et d’émancipation des citoyens.

Aussi, pour nous, une politique municipale digne de ce nom se doit de développer un véritable service public de la culture.

Pour cela, elle doit bien sûr proposer une politique d’offre dynamique : offre d’événements et d’infrastructures, offre alliant excellence et pratiques amateurs.

Mais elle doit être aussi – et peut-être surtout – une politique permettant d’élargir la demande, c’est-à-dire les publics, le public. C’est pour cela que la dimension éducative de cette politique culturelle doit être privilégiée.

C’est pourquoi nous avons voulu l’inscrire parmi les douze engagements qui constituent la Charte de Nice Autrement : « Faire une autre politique pour Nice, avec un projet qui renouvelle la politique culturelle en privilégiant l’éducation scolaire, populaire, artistique »(article 11).

Les propositions de Nice Autrement en matière de culture sont donc le fruit de cet équilibre entre la richesse de l’offre et l’élargissement de la demande, entre la satisfaction de l’appétit culturel et l’éveil du désir de culture. »

11 commentaires:

Anonyme a dit…

En user sans en abuser,
L'apprécier sans consumérisme outrancier.

Laisser le temps aux citoyens de s'emparer des oeuvres, les apprécier, les admirer, les comprendre et avoir envie de recommencer pour aller encore plus loin.
Avoir envie de deviner, à travers l'oeuvre, l'esprit créatif de l'artiste, sa philosophie, le cheminement qui l'a amené à la créer de cette façon là.

Voila toute la philosophie de "NICE AUTREMENT", qui propose une vraie politique culturelle à portée de tous, et pour tous.

Parce qu'elle est indispensable à l'épanouissement personnel et collectif, la culture est une chose trop sérieuse pour la laisser
se diluer dans des politiques qui la proposeraient par défaut, presque par obligation.

La culture appartient à tout le monde, elle ne se décrète pas.

Tout l'inverse de manifestations concentrées sur quelques jours et qui nous sont proposées sans aucune cohérence ni clefs de compréhension, par des élus dégoulinant de démagogie pseudo-culturelle.

La clef sert à deverrouiller la porte, la culture ouvre l'esprit.

Anonyme a dit…

zineb....

un service public de la culture,quelle belle idée, cela veut dire l'accés à celle ci pour tous, riches ou pauvres,c'est un peu comme les bureaux de postes on les trouve partout, même dans les villages les plus reculés ou il y a peu d'habitants.
cela permettra a des gens qui n'ont pas les moyens d'avoir les mêmes droits à la culture que tous.
voilà encore une preuve si il en faut une que NICE AUTREMENT met en pratique notre LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE.

Anonyme a dit…

Bravo de mettre la culture au coeur de votre projet!
axe transversal qui permet d'initier et faire découvrir l'histoire de notre si belle ville et de valoriser nos artistes si dévoués et compétent.
Ce serait dommage de laisser passer tout cela

Anonyme a dit…

La culture est le sculpteur de soi, l'universalité est de l'essence de la culture, mettre en valeur le patrimoine culturel niçois sans éxaltation, ni démesure communautaire, vous êtes un homme de culture, nul ne peut le contester, vos propositions en la matière le prouvent.

Anonyme a dit…

“Qui a dit que le dessin est l'écriture de la forme? La vérité est que l'art doit être l'écriture de la vie.”
Edouard Manet

Anonyme a dit…

Cinecittà en italien,(à peu près) la ville du ciné, ça s'explique, on comprend. Mais Nicecitta, la ville de Nice pour dénommer un site dédié à la production ciné ??? plus adapté serait CinéNice, non ? ou Cinékaïa ?

Anonyme a dit…

La culture... fantaisie de toutes civilisations,arc en ciel du monde, moteur créatif,revendicatif,
rassembleur,educatif,fondateur.
Dommage que l'on ne valorise pas vraiment (les cultures) dans la vie quotidienne.
NICE AUTREMENT dans son programme donne aux diverses cultures leur place pour s'exprimer et de ce fait leur faire connaître la nôtre que nous est si chère
"NISSA LA BELLA".
LA MAISON D'EUROPE,la culture en toute sa deversification,
C'est une idée adoptée par d'autres pays dans le monde, et qui va au dela de la culture même
(ex:un service composé par d' étragers qui seraient là pour informer, guider d'autres étragers dans les démarches sociales administratives)voilà une politique culturele qui incite la Intégration...
carlos&diana

Anonyme a dit…

CineNice, CinéKaïa, on pourrait dire aussi La Dolce Nissa tant il est vrai que même son nom est cinématographique.

ANTONIN

Anonyme a dit…

Tres belles affiches....Vraiment!
Ségurano

Anonyme a dit…

J'éspère que vous donnerez une leçon politique à ceux qui ont tenté de vous tuer sans y être parvenu, je suis abasourdi par l'absurdité des observations de cuturello et pire de cet indécent de librati qui n'a rien trouvé de mieux que de répondre à ses coups de fils personnels en pleine délibération ou encore à lire le journal (pages des sports SVP)lors du dernier conseil municipal, ils ont voulu vous detruire car vous êtes, je vous le dis, bien plus engagé que ces derniers, une petite précision : Ségolène Royal etait de passage à Nice pour le carnaval et non pour soutenir le candidat officiel, au vue de votre programme culturel, je peux vous dire qu'elle a plus d'affinités avec vous en la matière qu'avec l'allemand, mon épouse lui a envoyé votre ouvrage "fragments de Nice" pour qu'elle ait une idée de qui est le "dissident" qu'on diabolise tant, bon courage Mr Mottard.

Anonyme a dit…

Allons, ne soyons pas trop durs: Yann Librati cherchait peut-être à mettre la dernière main au chapitre "sport" du programme de sa liste. Quant à sortir son portable en pleine séance, Peyrat n'est quand même pas le pape.

Comment ça je fait du mauvais esprit?

Plus sérieusement, Pierre a raison de rappeler que cette primaire à gauche n'est pas un règlement de compte entre socialistes pro-Royal et socialistes anti-Royal (d'ailleurs distribuer des tracts pour Mottard ne m'a pas fait exclure de Désirs d'Avenir) d'autant plus que question règlements de comptes, la haute aristocratie sarkozienne en fait déjà largement assez toute seule depuis 10 jours.