01 avril 2008

On voit…

Au lendemain des élections municipales, Patrick Allemand refuse catégoriquement les propositions d’ouverture du nouveau maire.

Une semaine après, il accepte toutes ses propositions.

Voilà une volte-face pour le moins étonnante.

Une volte-face qui m’amène, au nom de Nice Autrement, à poser publiquement et en toute transparence trois questions :

1ère question : que s’est-il passé entre les deux prises de position pour justifier un tel revirement ?

2e question : quel a été le processus de décision et qui y a été associé ?

3e question : les militants des partis politiques qui participent à la coalition « Changer d’ère » sont-ils solidaires de la décision finale ?

Le soir de sa défaite, Patrick Allemand avait prévenu qu’on allait voir ce qu’on allait voir et qu’il pratiquerait l’opposition différemment.

Effectivement, on voit.

16 commentaires:

Anonyme a dit…

Je n'étais pas élu mais de 2001 à 2008, comme citoyen et comme militant, j'ai participé avec beaucoup d'autres, dans le cadre de Nice plurielle sous la direction de Patrick MOTTARD à la préparation et au suivi de tous les Conseils Municipaux. J' ai même ,avec nos élus, suivi certaines commissions de travail ou de réflexion. Tout le monde se souvient des " lundi " au Claj et parfois des week-end où nous étions plus d'une centaine élus, militants des différentes composantes ou simples citoyens. L'ambiance était laborieuse, parfois chaude mais toujours efficace et nous aidions nos élus dans leur travail. Beaucoup d'entre nous assistés aux Conseils municipaux parmi le public ( j'ai personnellement été présent à tous sur les sept ans) et nous avions un rapport de force de la gauche face aux Peyratistes et au FN souvent en notre faveur dans le public pour soutenir nos élus. Aussi, quel n'a pas été ma déception et ma tristesse, lors du premier conseil municipal de me retrouver seul de gauche ( avec Simone et Danielle et quelques camarades de Nice-Autrement) à affronter les autres. Et certains parlaient de démocratie participative? Quel gâchis. Aujourd'hui, face à ce triste résultat et aux derniers revirements de PA beaucoup découvrent qu'on ne les consulte plus et que les pratiques sont surprenantes. Sont-ils aussi naïfs que cela ? Henri COTTALORDA

Anonyme a dit…

Cela me fait penser à la pensée néo-conservatrice, selon laquelle une élite -forcément éclairée- doit prendre des décisions que le peuple -forcément limité intellectuellement- ne peut pas comprendre.

Par conséquend, les "penseurs" de ce mouvement préconisent deux discours: un que les dirigents emploient entre eux, et un autre qu'ils emploient à destination de la population (parfois, ils vont jusqu'à préconiser 3 discours: un pour le leadership, un pour les militants, et un pour le reste du peuple).

On peut donc ce demander si le premier refus était le discours ciblé sur les électeurs, et la seconde acceptation la conséquence d'une discussion entre gens „éclairés“

Anonyme a dit…

Blog de P. Allemand 21 mars 2008 :

"C’est ainsi que par exemple, nous ne pouvons accepter la présidence de la commission d’appel d’offres. Je considère qu’elle doit relever de la responsabilité de la majorité municipale. Nous ne sommes pas dupes. Nice a connu de trop nombreuses affaires de corruption pendant le mandat de la précédente majorité municipale. Et l’hydre de l’affairisme rôde toujours. L’opposition doit rester vigilante et libre pour jouer son rôle".

Blog du même P. Allemand une semaine plus tard (28 mars 2008) :

"Nous avons accepté de présider la Commission d'appel d'offres".

No comment...

Anonyme a dit…

Vous avez l 'air de découvrir le "cas ALLEMAND" ,j' ai toujours pensé que c'était un opportuniste et malheureusement il le confirme d'année en année.
Les nicois socialistes se sont fait avoir et j'ai envie de leur dire qu'ils doivent lui demander des éléments de réponses sur ces drôles facon de manager et d'accepter tout et n'importe quoi sans consultation de la base.
J'ai personnellement voté Mottard au premier tour et ALLEMAND au second et je regrette ses positions.
Estrosi lui aurait promit autres choses qu'on apprendra dans les prochains jours par la presse.
Je pense qu'il n y aura pas malheureusement une opposition de gauche,comme nous l'avons connu au temps de Mottard!
désolé mais Estrosi est parti pour un mandat de 18 ans minimun au coté d'un allié et"opposant" qui se nomme ALLEMAND.

Anonyme a dit…

Lire les commentaires édifiants sur le blog de PA en réactions à la publication de son intervention au conseil de vendredi dernier (une bonne partie négatifs). PA en aurait-il oublié la "modération" habituelle propre à son blog, où les trous de la passoire sont-ils tellement agrandis que tout passe ??
Même ses partisans font grise mine, quid de la célèbre consultation démocratique ?
Espérons que les vrais socialistes niçois (ou niçois socialistes, comme on veut !) y verront enfin plus clair.

Laurent F

Anonyme a dit…

Je suis étonné que l' on soit surpris du revirement de P Allemand, au delà de la question politique s'il fallait y aller ou pas, la question posée est bien celle du rôle du 1er fédéral comme garantie du développement du PS qui pose problème.
Militant de la section socialiste de la TRINITE, je constate la lourde responsabilité qu'a pris P Allemand en venant soutenir la liste communiste à la trinité ou ne figurait aucun socialiste, contre l'ensemble des militants qui se retrouvaient sur la liste de Jaky DELAHAYE. Ainsi alors que nationalement le ps a décidé de s'ouvrir à un électorat modéré necessaire pour gagner, avec le succès que l'on sait, a NICE et à la TRINITE, p Allemand a choisi de privilégier les alliances avec un parti en déclin dont le seul but est de survivre coute que coute. ON voit le résultat!!
Et comme nous étions pas d'accord, on exclut Jaky DELAHAYE et l'ensemble de la section. IGNOBLE et INDIGNE!! Une DOUBLE FAUTE POLITIQUE majeure et inacceptable pour notre parti!
Le parti à besoin de ses militants, le contraire dans ces conditions reste à prouver!!
Je dénie à patrick ALLEMAND le droit de juger qui est socialiste! Je l'ai exclu de mes références morales.
Jean paul AUDOLI
Conseiller Municipal socialiste de la TRINITE

Anonyme a dit…

Patrick Allemand sur son blog, pour expliquer son revirement entre deux Conseils Municipaux, rend hommage à Marie-Luz NICAISE-HERNANDEZ ( hommage largement mérité) et à Jean François KNECHT. A la lecture de ce texte il m’est revenu en mémoire l’un des moments le plus pénible et le plus triste de ces sept dernières années. J’ai revu Jean-François prenant la parole au Conseil et avec son style irremplaçable dénonçant « les affaires ». Je me régalais à l’écouter et le public applaudissait,un vrai plaisir. Peyrat lui répond avec cynisme et jubilation : « Monsieur KNECHT pourquoi vous occuper de moi, occupez vous plutôt de vos petits amis, qui si j’en crois la presse, vous ont débarqué cette semaine de la Présidence des élus socialistes. Je ne vous cache pas, qu’en apprenant cette nouvelle, j’ai sabré le champagne », Pendant un moment, je l’avoue, j’ai eu honte d’être socialiste d’autant que comme membre du Bureau du PS je savais que tout cela était exact. Peyrat aurait même pu ajouter que certains membres de cette instance avaient osé demander l’exclusion de JFK du PS. J’ai compris ce jour là jusqu’où pouvait aller l’entreprise de démolition de PA et le prix qu’elle allait coûter. Je n’étais pas le seul et tout le monde pouvait le mesurer. Alors naïveté, irresponsabilité, lâcheté, complicité, petits ou gros intérêts... chacun choisira
.Henri COTTALORDA

Anonyme a dit…

Désormais à Nice, Estrosi décide et le caniche Allemand exécute, c’est-à-dire cautionne les choix budgétaires et désigne via les commissions les maître d’œuvres d’une politique qu’il aura combattue préalablement devant le peuple, quel bel exemple de cohérence, telle est la lecture du nouveau dispositif municipal niçois
Et dire qu’il y a des électeurs qui de bonne foi ont déposé un bulletin » Changer d’ère », en fait, il fallait lire « ne manque pas d’air ». Finalement le moto-ditacte, le bac moins cinq, n’est peut être pas celui que l’on croit :
En effet, comment retrouver une certaine virginité politique après toutes ces longues décennies d’affairisme honteux. Depuis les sulfureuses années Médecin jusqu’aux pitoyables années Peyrat, scandales qui ont ternies gravement l’image d’une ville Urbi et Orbi ? Et bien il fallait y penser en faisant appel au soldat Allemand et ses acolytes. Quelle tristesse, mon seul souhait c’est que beaucoup de militants de l’ombre finissent par taper du poing sur la table pour redonner honneur dignité et noblesse à la politique.
Par exemple il faudra qu’on m’explique comment Y Librati président de la commission des finances, ou la verte Marie Luz présidente de la commission d’appel d’offre (avec pleins pouvoirs spécifiques au sein des commissions) cautionnera indirectement par leur contrôle la politique majoritaire, contrôle qui dans ce cadre particulier va bien au delà du simple bon usage de l’argent public.
N’oublions pas que les commissions effectuent le travail d’élaboration et préparent le travail en amont des délibérations municipales. Imaginons demain: le choix du grand stade, ou un aménagement de la plaine du var que l’opposition n’a pas soutenu devant les électeurs, quel gâchis pour la gauche. Le rôle de l’opposition est d’exercer un contre pouvoir, et non pas un accompagnement ou une cogestion du pouvoir, c’est en ce sens qu’elle offre la possibilité d’une alternance démocratique crédible, avec le devoir de manifester dans la clarté son désaccord politique sur des choix et décisions qu’elle ne partage pas, ou qu’elle trouve contraire à l’intérêt des niçois. On se moque des militants et du peuple de gauche,
Miquéou dè la Trinità sus Pailloun

Anonyme a dit…

Les anglophones devraient lire le livre "A Tragic Legacy" de Glenn Greenwald: la cible de ce livre est l'administration de Bush Junior, mais la description qu'en fait l'auteur contient bien des parallèles avec les situations française et niçoises:

Deux choses ressortent de l'administration Bush: la première est un discours absolument manichéen: quiconque n'est pas absolument soumis à l'administration Bush est systématiquement diabolisé, rangé parmi les traîtres: on a ainsi vu les bushistes traîner dans la boue d'anciens ministres de Bush père ou de Reagan parce que ceux-ci produisaient un début de commencement de légère critique. La seconde est le repli sur soi de plus en plus fort de l'administration Bush et sa surdité croissante au fur et à mesure que celle-ci s'affaiblit: ainsi, non seulement la maison blanche (et plus particulièrement la fameuse „West Wing“) est désormais exclusivement peuplée de courtisants (Bush a effectué un véritable „nettoyage idéologique“ au sein de son entourage), mais après les élections de mi-mandat 2006 (les plus catastrophiques pour le parti rèpublicain depuis... 1938!) Bush a décidé d'intensifier le dispositif millitaire américain en Irak, alors que la majorité des Américains en avaient marre (comme le démontrait la raclée du GOP aux élections de 2006), alors que la majorité des électeurs républicains en avaient assez, alors que la majorité des DIRIGEANTS du parti républicain admettaient en privé qu'il fallait arrêter les frais.

Comparons avec les situations françaises et niçoises:
En France, alors que Sarko nous a fait la chanson de l'ouverture pendant la campagne électorale, une fois l'élection passé les moindres critiques étaient descendues en flamme: ne pas être d'accord avec les test ADN était une trahison envers la souveraineté nationale, ne pas aimer la dérive monarchique du régime était quasiment un appel à l'assassinat du président et ne pas gober les bobards de Rachida Dati était symptomatique d'une sympathie coupable à l'égard des pédophiles: voilà pour le manichéisme et la diabolisation de l'adversaire. Quant au repli sur soi on a pu l'observer lorsque les élections municipales se sont terminés par une raclée phénoménale (à ce rythme là, on pourra bientôt compter les élus locaux UMP avec les doigts): le gouvernement a décidé de mentir sur les résultats (la raclée anti-bling-ling transformée en léger recul pas si catastrophique que cela) et de s'obstiner à continuer de mener la politique qui l'a précisément rendu impopulaire, alors même qu'il devenait indéniable que le rôle des ministres d'ouverture était de jouer les boniches et d'avaler des couleuvres.

Passons maintenant à la situation nissardo-socialiste:
Ne pas être en accord avec le leadership de Patrick Allemand n'a jamais été toléré par sa garde raprochée: à Nice, ou on était du côté du premier fédéral, ou on était l'esclave du „gourou Mottard“ (comme avec Bush: „vous êtes avec moi ou vous travaillez pour Ben Laden"). Les élections municipales ont aggravé ce manichéisme: lettre diffamatoire envoyée aux millitants, membres du PS non favorables à Allemand traités de „morpions“ dans un blogage d'antologie, ces même membres accusés de „travailler pour Estrosi“, insultes proférées dans la rue, exclusions de plusieurs dizaines de militants coupable d'insoummission publique, j'ai même lu et entendu des demandes de dissolution des sections Nice Centre et Michèle Mangion parceque Patrick et Dominique Mottard y étaient inscrits (et si Mottard était venu au monde à Carmaux, il aurait fallut dissoudre la section de Jean Jaurès, peut-être?): voilà pour le manichéisme et la diabolisation.
Quant à l'enfermement consécutif de la sensation de faiblesse, il n'y a qu'à regarder les évènements récents: faible soutien militant pour le premier fédéral, mauvais score aux législatives, puis aux municipales, colistiers qui disent pire que pendre de leur chef en privé, et dans le même temps une agressivité qui va toujours crescendo de la garde raprochée et un premier fédéral (à moins qu'il ne faille parler de „premier centraliste“) qui décide de plus en plus souvent tout seul alors qu'il est de moins en moins suivi.

Anonyme a dit…

irene a dit...

N 'ayant pas d experience politique et encore moins du fonctionnement d un parti...et pour essayer de repondre à tes trois questions,je suis allee lire les explications de PATRICK ALLEMAND sur son blog... j aimerai bien avoir une "traduction" s il te plait Patrick ou Henri C enfin ceux qui connaissent bien le personnage...

Anonyme a dit…

Il y a de confortables indemnités à la clé à la Canca et ailleurs alors...

Anonyme a dit…

De Patrick Allemand:
"Patrick Mottard est l'allier objectif de la droite.
Ou encore:
"Patrick Mottard est le fossoyeur de la gauche"

D'Antonin:
"Et vice versa".

ANTONIN

Anonyme a dit…

Estrosi viens de piquer le chequier de changer d'ère pour se payer une nouvelle virginité.

ANTONIN

Lucien a dit…

Les résultats des élections municipales, quelle que soit l’appréciation que l’on peut porter sur les différences observées avec celles de 2001, fonctionnent comme un révélateur du peu d’importance accordée à nos principes par la fédération des AM. Mouvement de menton à l’appui on allait montrer sa détermination à être une opposition musclée. Désormais ce ne sera plus comme avant et on allait voir ce qu’on allait voir.
Le premier conseil municipal semblait confirmer la vigueur de l’opposition PS, PC, Verts. Aucun compromis, aucune complaisance, « je serai le chef d’une opposition . ;», vous connaissez la suite.
La proposition séduisante d’Estrosi d’une présidence de la Commission d’appel d’offres est rejetée, semble t’il unanimement. Dont acte. Tout va bien, d’autant qu’avec l’ouverture à gauche de Sarkozy, nous commencions à avoir une définition plus précise du débauchage. Certains caciques du PS y avaient succombé, tels Eric Besson, qui en conséquence a été exclu du Parti. A Nice donc, chacun semblait savoir à quoi s’en tenir et ce n’était pas le clone de Sarkozy qui avec une version locale de l’ouverture, allait nous faire plonger.
Une semaine après le rejet de l’offre du maire de Nice, revirement radical du groupe d’opposition de gauche PS, PC Verts et acceptation de la présidence de la Commission d’appels d’offres. Pour faire bon poids, il prend celle des finances publiques. Après tout, Nice ce n’est pas Paris et le conseil municipal n’est pas le gouvernement. Nuance !
J’ai un peu de mal, je l’avoue à saisir les raisons qui ont poussé le PC à se laisser prendre au chant des sirènes libérales de droite, mais après tout ce n’est pas mon parti politique Je reste attentif à tout ce qui concerne celui dont, avec près d’une cinquantaine d’autres, j’ai été exclu.
Alors que résonnent encore le tumulte des critiques, par les mêmes, qui avaient accompagné le choix de notre ami Jean-François d’accepter cette présidence pour le C.G, voilà que le groupe aujourd’hui succombe lui aussi. Mais cette fois ce serait pour faire entendre la voix d’une opposition de gauche qui a le sens de l’intérêt général.
Oui, le changement d’attitude est radical. Il est surtout flagrant avec celle de Nice Plurielle qui pendant sept ans a constitué une opposition ferme et constructive à la municipalité de Peyrat. Dans les grands dossiers déterminants pour l’avenir de Nice, le projet d’extension du Port, le logement, le tramway, les questions sociales, le grand stade ou encore la qualité de la vie dans notre Ville, aucune concession n’a jamais été faite à la majorité municipale. C’est ce respect, cette conception de la politique qui a permis de faire sortir les affaires de corruption de la mandature de Peyrat.
Dans la compromission et le débauchage, à Nice, sous la conduite du 1er fédéral, le groupe d’opposition au conseil municipal marque des points. Il devient un modèle pour tous ceux qui peuvent croire que l’on peut faire corps avec l’UMP et toutes les droites au pouvoir, pour gérer la politique de la France. Sans nul doute, nous le jureront-ils, une main sur le cœur, l’autre sur les écrits et les exemples de Jaurès, Blum ou Mitterrand. Des raisons supplémentaires pour affirmer que l’on peut, que l’on doit faire de la politique Autrement.
Lucien Fouques
2 avril 2008

Anonyme a dit…

BORN AGAIN

Me concernant, en apprenant ce premier faux pas (ou c....., c'est comme on veut),
ma première réaction, je doit bien l'avouer, a été une réaction de satisfaction joyeuse bassement instinctive.
La nature humaine est ainsi faite, ça remonte du fond des tripes. C'est moche et stupide mais ceux pouvant prétendre le contraire ne doivent pas êtres nombreux à mon avis.

Ensuite, passé cet instinctif sursaut primaire, et une fois raison venue, je me suis dit: "Pu..., quel type malin ce Estrosi!".
D'ailleurs, à la lecture de certaines dépêches ou journaux, vantant élogieusement son sens de "l'ouverture" (sic), "de main tendue" (re-sic), j'ai compris que ma seconde réaction était beaucoup plus lucide que celle primitivement manifestée précédemment.

Estrosi est "born again". Merci M. Allemand.

Et maintenant alors, que peu t'il se passer?
Le problème n'est pas tant d'avoir accepté ces présidences de commissions, ça peu être utile, même si cela sent le piège à plein nez.
(Tout d'un coup une ritournelle me traverse la tête; "vous avez voté 98% de nos délibérations")

Je rappelle quand même que l'absence de ce genre de hochet n'a pas empêché Nice-plurielle, Jean François Knecht en tête, de soulever la plupart des dysfonctionnements qui ont eu lieu pendant la mandature Peyrat.
Estrosi, en lui rendant un hommage appuyé, sait mieux que quiconque que l'opposition n'a pas besoin de cela pour mener à bien son travail.

Le problème qui se pose est cette valse- hésitation qui entame déjà, au bout d'une semaine seulement, le crédit de confiance de l'opposition de gauche.
Ca commence mal.

Cette première action, qui se devait d'être forte et ferme, envoie un premier message à la foi brouillé et confus en direction de l'opinion publique.
C'est pas très clair et ça pourrais ne laisser augurer rien de bon pour la suite.

Pire, cette action pourrais même laisser entendre que pour l'opposition, en matière de réactivité, de confiance en soit, de pertinence des choix politiques à faire dans la tempête du feu de l'action, le chemin du courage et de la justesse est encore long.

J'espère quand même me tromper, mais je ne peu empêcher de penser que d'une certaine manière, une première entorse à eu lieu dans le contrat que changer d'ère a passé avec les niçois.

A ce petit jeu là, Estrosi remporte haut la main la première manche.
Je ne serais pas étonné qu'il possède encore plusieurs jokers.

Que faut t'il faire?

D'abord, "Changer d'ère" doit retrouver de la crédibilité dans une opposition cohérente, frontale et constructive, en faisant preuve d'un véritable courage politique dans la lutte qu'elle doit mener pied à pied face à une droite au faux nez d'ouverture consensuelle.

Il n'est jamais bon de semer le trouble et la confusion dans l'esprit des gens.
Ils ne doivent pas s'imaginer qu'une "entente" tacite, informelle ou je ne sait qu'elles tractations d'arrières-salles on pu avoir lieu.
Ce serait, au choix, soit faire le lit des extrêmes, soit conforter la majorité en place. (Et je pencherais bien naturellement pour la deuxième hypothèse.)

Ensuite, il ne va pas falloir détruire tout le travail entrepris depuis des années.
ce patient labourage de gauche, ces sillons tracés difficilement par certains "vrais" élus de proximité et de terrain.
Démolir tout cela par quelques errements en forme de va et viens espacés d'une semaine du type "j'y vas pas tout en y allant" serait une insulte faite à tout les militants et sympathisants, même les fraîchement exclus, socialistes niçois et vice-versa, qui jours après jours se sont échinés sur le terrain ou ailleurs pour faire avancer certaines valeurs qui sont à l'opposé de celles qui vont nous être imposés par l'actuelle majorité.

En parlant des sympathisants et militant, j'y inclus aussi, bien évidemment, tout celles et ceux qui ont adhéré à la démarche de Patrick Allemand.
Même ceux, quelle générosité de ma part, qui n'ont vu en nous, et avec quelle extrême délicatesse, que des "morpions" et autres "renégats".
Ceux la même qui, aujourd'hui, semblent (sincèrement?), et tout d'un coup, habités par le doute sur l'action que mène celui qui, il y a peu, représentais à leurs yeux tout à la foi l'aboutissement de la pensée politique et le plus sûr chemin qui mène tout droit à la mairie. Ont leur aurais donc mentis à l'insu de leur plein gré?

En conclusion, je dirait que nous avons tous encore un rôle à jouer.
Un rôle de vigilance vis à vis de la gestion municipale, nous nous y sommes d'ailleurs tous engagés.
Le devenir de la ville de Nice reste plus que jamais notre affaire et doit continuer à susciter notre attention en bon citoyens que nous sommes.
Et pour cela, ce premier faux pas que viens de réaliser Allemand conforte encore plus la légitimité de Nice-Autrement.

ANTONIN

Anonyme a dit…

Effectivement Monsieur Allemand a refusé la main tendue de Patrick Mottard. Mais ce n'est pas une raison pour que Patrick Allemand aille cracher son venin sur son blog! Je pense que Nice a été une des seules villes de France où un candidat en ballotage défavorable a refusé l'aide de 6.5% des voix! Un petit tour sur le blog de Patrick Allemand serait édifiant, rien que pour admirer la profondeur de certains commentaires...