26 mai 2007

Le Conseil d’après

Vendredi, 8 h 30, Mairie de Nice.

Premier conseil municipal sans Jean François Knecht : minute de silence, hommage sonore de Patrice dans le public et nous voilà confrontés à l’absence.

Absence de celui qui nous apportait tant, politiquement et humainement. Une tristesse qui n’empêche pas la colère – partagée avec sa famille et ses vrais amis – devant l’indécence de ceux qui l’ont tellement tourmenté ces deux dernières années (je ne parle pas bien sûr des différends politiques normaux) et qui maintenant se revendiquent de lui. Parfois je me demande si je suis vraiment fait pour la politique. Pas cette politique-là en tout cas.

Vendredi, 20 h 30, St Antoine de Ginestière.

Sur la place du quartier-village, nous avons rendez-vous avec des amis. Juste le temps de me souvenir qu’il y a à peine quelques semaines nous débarquions ici avec JFK un peu comme des extra-terrestres, casqués et retardataires, en scooter, au beau milieu de la fête paroissiale.

Et le souvenir du scooter rouge balaie mes doutes du matin.

11 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est bien d'être allé ce jour là "d'après" à St Antoine de Ginestière. C'était son coin finalement à ce citadin-rural.

Anonyme a dit…

Comme on dit certain n'ont pas de figure ! quant on pense à certains communiqués de presse....

Anonyme a dit…

mais pourquoi la fédé ps n'a pas voulu qu'il soit candidat aux législatives ?

Anonyme a dit…

Pour répondre à l'anonyme en son message du 26 mai 2007 à 13:20 je voudrais que vous lisiez cet extrait. Vous comprendrez alors pourquoi la fédération n'a pas voulu de la candidature de Monsieur Jean François Knecht.
Militantes, Militants du PS, Souvenez-vous…
Extrait du QUOTIDIEN : Mardi 17 octobre 2006
Au PS, le conseiller municipal et général Jean-François Knecht (JFK) (paix à son âme) a un gros coup de blues.« Oui, j’envisage de me retirer », a-t-il annoncé à Nice Matin le 12 octobre. Bigre. Il faut dire que JFK s’est attaqué, avec le préfet, au marché du grand stade, voulu par le maire Jacques Peyrat (UMP, ex-FN) pour accueillir l’OGC Nice. Et le dossier, avec leur recours, a capoté : la justice administrative a suspendu cet été l’exécution du contrat. Du coup, sur les forums Internet, certains supporteurs s’en sont pris violemment à JFK, tenu pour responsable d’un mauvais coup porté au foot local. « Vindicte ». L’élu a porté plainte, vendredi, pour « injures et menaces de mort ». Mais il fulmine surtout de ne pas avoir trouvé, au sein du PS local, tout le soutien qu’il escomptait. JFK vise Patrick Allemand, le secrétaire fédéral. « J’ai fait ce que j’avais à faire », rétorque Allemand. C’est vrai qu’il a écrit en août au président de l’OGC Nice pour le tenir « responsable personnellement » si des malheurs arrivaient à Knecht, qu’il a « jeté en pâture à la vindicte des supporteurs ». Mais Allemand s’est désolidarisé du recours de JFK contre le stade. Il se dit « consterné » par l’échec du projet, car il sait que le foot rapporte des voix. Il regrette la « dramatisation » de Knecht face à des « propos de comptoir » et lui aurait conseillé : « T’as qu’à te mettre au vert chez tes parents pendant huit jours. » Knecht a-t-il des raisons de se méfier ? On peut le craindre. Le président de l’OGC Nice, Maurice Cohen, a écrit : « Je ne regrette en aucun cas mes déclarations. Je ne me sens aucunement responsable de la vindicte populaire dont fait où ferait l’objet M. Knecht. » Morale tirée par JFK : « Je m’interroge sur la prolongation de mes responsabilités dans la sphère publique. » ....
GS
11 mai, 2007 21:35

Anonyme a dit…

Et de quoi parla-t-on à ce Conseil ?

Unknown a dit…

On parla à ce Conseil de Nice capitale européenne de la culture, du contrat de plan Etat-Région (suivi), des effectifs des fonctionnaires municipaux (bilan), du quartier de la Libération, des travaux du tramway...

Anonyme a dit…

De la parité... non?

Anonyme a dit…

JFK tu me manque cruellement, c'est trés dur de se dire que l'on ne te verra plus à France 3 et dans Nice-Matin sortir du TA en courant avec plein de dossiers sous le bras et tes petites lunettes sur le... front.
Ton canton pris d'assaut par ? ah oui tes... amis, tu dois te marrer là haut, moi cela me fait mal, de les voir maintenant se revendiquer de toi, récuperer le travail que tu as fait a leur profit, cela me fait mal de voir les gens qui t'ont fait tant de mal hier, se dire tes amis aujourd'hui, les voir marcher dans les rues où tu marchais, parler aux gens qui t'ont élu et prendre des mines tristes en parlant de toi, aller voir les commerçants qui t'ont
estimé. Au revoir JFK porte-toi bien là où tu es.

Anonyme a dit…

C'est vrai qu'en ces temps où "l'évolution politique" d'une personne se fait en deux jours, ou tourner sa veste aussi rapidement est devenu la norme, il fait bon se rappeler que JFK n'était pas comme ça, et qu'il avait (c'est le moins qu'on puisse dire!) de la constance dans l'effort et dans la recherche de la vérité. Heureusement, il en reste quand même quelques uns comme lui!

Anonyme a dit…

Les rancoeurs ne font avancer personne et pour ceux qui les auraient oubliés les résultats de la désignation interne sont sans équivoque.
Nous devrions tous nous rassembler (chose qui semble de plus en plus difficile par les temps qui courent) plutôt que d'évoquer l'esprit d'un camarade disparu. Laissons donc JFK reposer en paix et mobilisons nous pour conserver le 11ème canton.

Anonyme a dit…

c'est drole cette idée d'imaginer que de parler des morts ça les laisse pas se "reposer"...

CélonLéternitéSurtouAlafin