04 décembre 2007

Le peuple doit être maître des horloges


Atmosphère des grands jours au Conseil Municipal. Public nombreux, hémicycle bondé, presse surexcitée : tous les ingrédients sont réunis pour la prise du Palais d’hiver.

C’est un vote négatif (pour lui) qui va pourtant détendre le Sénateur Maire. En effet, si ses fidèles ne peuvent résister à la coalition de la gauche et des estrosistes de fraîche date pour gratifier l’entreprise Cari, l’éphémère délégataire du grand stade, d’une indemnisation hors de propos, Jacques Peyrat a vite compris qu’il est sauvé. Le vote tant attendu sur la destitution des adjoints lui sera forcément favorable car, en cas de conflit interne à la majorité municipale, la gauche ne participe jamais au vote.

Ce qui ne m’empêche pas, le moment venu, de commenter l’événement à ma façon, en rappelant, qu’opposant de la première heure, j’ai moi-même demandé plusieurs fois la démission de la majorité municipale. Ce qui me rend d’autant plus libre de condamner « depuis deux conseils municipaux, le balai bien réglé des démissions, des votes surprise et des déclarations à l’emporte-pièce. (…) Mais personne n’est dupe, on n’efface pas comme cela sept ans de silence… Et encore, si les courageux opposants de la dernière heure voulaient être vizirs à la place du Vizir, en période électorale, cela pourrait se concevoir. La réalité est plus pitoyable, il s’agit tout simplement de quitter l’ancien Vizir pour avoir une place auprès du supposé nouveau.

Pour ma part, je souhaite une fin de mandat digne. Il reste trois mois avant les élections municipales. Des élections municipales "formidables", avec deux listes de droite, deux listes de gauche (...). Les Niçois auront le choix. (…) Que la majorité reste en place pour gérer les affaires courantes (ce qui exclut les décisions qui engageraient la future majorité). (…) Quoi qu’il en soit, en démocratie, c’est toujours le peuple qui doit rester maître des horloges… »

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Ce matin la plupart du public qui est venu à 8h30 a trouvé une salle déjà pré remplie par des partisans du maire et très vite porte close, ce qui est illégal. A force de tapage légitime qui agaçait singulièrement monsieur Peyrat, celui-ci a du se résoudre à laisser pénétrer le public, même debout. Après 13 ans de mandat, des écrans de télévision n'ont même pas été installés dans la salle des pas perdus pour permettre aux niçois de tous horizons de suivre les débats en cas d'affluence!

Anonyme a dit…

Patrick toi qui as quelques petits talents d'écriture, je suis persuadé que tu trouveras dans cette comédie humaine du genre "petits meurtres entre amis" de quoi nourir une nouvelle pièce. Mais il ne faufra pas que tu t'approches trop de la réalité car on pensera que tu caricatures!!!!

Anonyme a dit…

Quand on pense que tous ces élus de la majorité municipale n'ont rien dit pendant des années et que maintenant ils se réveillent pour un plat de lentilles (que la plupart d'entre eux n'auront même pas d'ailleurs), on se dit qu'ils sont bien loin de l'intérêt des Niçois. Nous sommes à trois mois du scrutin municipal, il n'est plus temps de bousculer les échéances ou de mettre un intérimaire en attendant le vote.

Anonyme a dit…

2 listes de droite, deux listes de gauche et une liste au ilieu, non ?

Claudio a dit…

Fabien, stp ne va pas compliquer les choses ;-)