22 janvier 2008

Nicecitta au Virgin


Il y a un an et demi, convaincu que Nice avait géographiquement, historiquement, culturellement vocation à devenir la ville-cinéma française, j’avais décliné sur ce blog un certain nombre de propositions susceptibles de provoquer le déclic qui transformerait à terme notre ville en Nicecitta.

Ces propositions et leur philosphie furent plutôt bien accueillies et eurent même quelques échos dans la presse parisienne.

Aussi, c’est en reprenant une grande partie de ce programme que j’ai pu, ce lundi soir, développer le projet de Nice Autrement devant les caméras de OnlineTV, la première webtv de France dédiée aux professionnels du cinéma et de l’audiovisuel.

Cette soirée, organisée dans le cadre très cosy du Virgin café par l’ESRA et le BACCA (Bureau d’Aide à la Création Cinématographique et Audiovisuelle) est la première d’une série qui verra défiler les quatre protagonistes de l’élection municipale.

Une heure de questions-réponses avec Philippe Daniel Coll, devant un public de professionnels et d’amis, sur un sujet qui me passionne : il y a pire punition…

Et comme je l’ai dit d’emblée en forme de clin d’œil cinématographique : toutes ces années à la tête de l’opposition municipale à contempler le désert des propositions majoritaires en matière de cinéma m’a permis de réfléchir… « Sept ans de réflexion », en quelque sorte !

5 commentaires:

Claudio a dit…

L'info pour cette interview a dû passer trop vite devant mes yeux. Pas vue.

Anonyme a dit…

J'ai malheureusement dû rater les 5 dernières minutes, mais tout le reste était très intéressant. Je n'avais pas réalisé l'étendue du problème et les échanges que tu as eus avec M. Coll m'ont appris beaucoup de choses!
Quant à l'idée de faire renaître un festival niçois spécifique et pas fourre-tout, je trouverais ça super.

Anonyme a dit…

Non seulement c était interessant et les "cinq dernieres minutes" aussi Clotilde (tiens me rappelle quelque chose, un feuilleton ??? ...) et on ne pouvait rêver mieux comme interlocuteur ...politique et cinéphile à la fois.

Anonyme a dit…

Je ne peux m'empêcher de réagir très vivement au journal télévisé de ce soir, par rapport au "plan Fadela Amara pour les banlieues". Il n'y a pas que des bêtises dans ce plan, soit.
Par contre, je suis très choquée par la présentation qui est faite à cette occasion des écoles de la deuxième chance, présentes dans ce plan apparemment.
Le journal de France 2 fait un glissement sémantique incroyable et présente ces écoles comme des "centres de la deuxième chance", qui sont en fait des casernes encadrées par l'armée, dans lesquelles les jeunes suivent des cours.

Ce n'est pas DU TOUT l'esprit du réseau des écoles de la deuxième chance, qui s'est monté il y a belle lurette sous l'impulsion d'Edith Cresson, alors à la commission Européenne (même si on peut trouver des ressemblances bien pratiques pour faire croire qu'il s'agit de la même chose).

L'école pilote de la deuxième chance de Marseille, comme les 35 autres écoles de la deuxième chance implantées en France et appartenant au réseau qu'elles ont constitué, ne sont absolument pas des centres pénitentiaires tels qu'on les a vus ce soir. ce sont des structures différentes qu'il conviendrait de ne pas mélanger.

J'aimerais que, de temps en temps, les journalistes télés fassent leur boulot et s'informent autrement que par la team "com" de Sarkozy.

Anonyme a dit…

Vive la "DOLCE NISSA" qui nous attends grâce à Patrick.