Sortie en salle du très joli film de Xavier Giannoli, «Quand j’étais chanteur». J’ai vu ce film au milieu des embouteillages cinématographiques du festival de Cannes et, malgré la concurrence, je l’avais beaucoup aimé. Je confirme en tous points mon commentaire favorable de l’époque (Pour un flirt avec toi…). Mais il en est des films comme des souvenirs gastronomiques et des histoires d’amour, certains peuvent s’enraciner dans votre mémoire dans des proportions insoupçonnées au moment de l’événement lui-même. Tel est le cas du film de Giannoli qui, avec le recul, est devenu pour moi un film rare, avec une histoire d’amour totalement improbable et pourtant complètement crédible, une histoire digne et belle, comme on en trouve si peu dans le cinéma français d’aujourd’hui.
Mais «Quand j’étais chanteur» va bien au-delà. C’est aussi, à travers le personnage de Depardieu, chanteur de bal, un film sur la nostalgie, un film qui nous explique que la nostalgie est peut-être le seul remède contre la mélancolie car elle nous permet d’avoir plusieurs vies.
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4 commentaires:
les Rêves, l'espoir et l'utopie aussi Patrick.
Amitiés Gilbert
Philosopher n'est qu'une façon de raisonner sa mélancolie.
rose.
J'ai décidé d'éviter de fréquenter Depardieu, il n'est plus qu'un habile tiroir-caisse. Je le hais.
Robert vous pouvez fuir , detester mais "hair" Depardieu.
Un homme qui vous entraine dans cette histoire de ringard (mais qui dure)avec une telle tendresse et douceur n'ai forcement pas si mauvais.
Vous découvrirai un Depardieu vulnérable, en peignoire japonais ou s'eventant d'un minuscule eventail avec des papillotes sur la tete soucieux d'entretenir ses meches blondes ....
et j'ai envie de vous dire quand " rien est posible tout se passe " ..
Eva
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