Ce jeudi soir, au CEDAC de Cimiez, je réponds présent aux organisateurs pour l’inauguration du neuvième Festival International du Film de la Résistance. Peu familier de ce genre de manifestations (l’autocongratulation des élus est un exercice qui m’assomme…), je ne manque jamais ce rendez-vous-là. Une façon bien modeste de réaffirmer mon soutien (et mon admiration) pour le travail de l’équipe du Président Panicacci au service de la Mémoire de la Résistance dans notre ville.
Une mémoire qui est loin d’être une priorité pour la municipalité actuelle. Je me souviens encore de mes interventions en assemblée plénière du Conseil général pour arracher in extremis les subventions qui permettaient à l’association des Amis du Musée de la Résistance de payer son loyer… à la Mairie de Nice !
En fait, ce désintérêt n’est pas de la désinvolture, il marque une vraie posture idéologique. A propos des associations de résistants et de déportés dont je défends les intérêts en Conseil municipal, Jacques Peyrat m’accuse souvent de vouloir favoriser « mes amis ». J’en déduis donc tout naturellement que résistants et déportés ne sont pas les siens.
J’en veux pour preuve la réponse qui m’avait été faite, l’air navré, par un adjoint de la Ville de Nice à une énième intervention en faveur du Musée et du Festival : « Vous savez, Monsieur Mottard, la Résistance a été une période bien compliquée pour la France, elle a divisé les Français… ».
Une période bien compliquée ? Je préfère l’affirmation un brin provocatrice et totalement existentialiste de Jean-Paul Sartre : « Nous n’avons jamais été aussi libres que sous l’Occupation allemande… ».
24 novembre 2006
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