Vendredi 16 novembre 2007.
Il est dix-huit heures et quarante minutes quand les sept figures de la Conversation s’illuminent place Masséna.
Immédiatement, avec la force de l’évidence, je comprends que cette place tristement minérale que j’ignore ostensiblement depuis le début de l’été redevient un des hauts lieux de mon Nice intime. Peut-être le lieu. Celui où l’on se dégrise les soirs d’euphorie, celui où l’on se ressource les soirs de déprime.
Les sept œuvres passent doucement d’une couleur à l’autre, en établissant un dialogue à la fois apaisant et bouleversant entre les figures elles-mêmes.
J’aime cette volonté d’unir la création contemporaine au patrimoine, à la façon de la Pyramide du Louvre ou des colonnes de Buren. J’aime cette symbiose entre le local – les façades de notre place Masséna – et l’universel – le ciel que les penseurs nous invitent à redécouvrir.
Avec ces sept figures aux lumières cinétiques qui représentent les sept continents, cette œuvre du Catalan Jaune Plensa peut devenir le symbole de cette movida à la niçoise que j’appelle de mes vœux depuis 2001.
Elle est aussi le rappel éclatant du rôle de l’art dans nos vies, au delà du temps et de l’espace : nous rendre un peu plus heureux. Tout simplement.
18 novembre 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
4 commentaires:
J'ai hâte d'aller voir cette belle "voiture" ainsi que l'expo MAMAC Plensa à partir du 23 novembre, enfin le 02 décembre (1er dimanche gratuit)
Mais pourquoi la nuit ça commence le soir ?
L'oeuvre est avant tout basée sur un jeu de lumière donc...
magnifique spectacle
J'en reviens, c'est magnifique, Magnifique, MAGNIFIQUE !!!!
Pour les "guirlandes" de Jean Médecin devant Nice Etoile : Bof ! et le pont Médecin/Malausséna, sans plus. L'éclairage intérieur bleu change tout quand même.
Enregistrer un commentaire