L’un est de droite. Il est ministre, président de Conseil général (et donc, accessoirement, conseiller général d’un canton rural), responsable de son parti dans le département. Elu député, il a cédé sa place à son suppléant quelques jours après l’élection. Aujourd’hui, il veut être maire de Nice. En plus.
L’autre est de gauche. Il est vice-président de Région, conseiller général et 1er secrétaire fédéral de son parti. En juin, il était candidat à la députation. Battu, on le dit tenté par la sénatoriale. Aujourd’hui il veut être maire de Nice. En plus.
En ce qui me concerne, depuis 2001, je me suis entièrement consacré à Nice. Que ce soit au cours des interminables séances du Conseil municipal ou en ville, aux côtés de la population. Pour être plus efficace, j’ai même renoncé, il y a quelques années à mon mandat de conseiller régional – alors que j’aurais pu l’exercer pendant encore plus de deux ans – et je ne me suis pas présenté aux dernières élections législatives.
Vieille politique, nouvelle politique. Comme élu, comme candidat, j’ai pris mes responsabilités. En mars, ce sera aux Niçois de choisir. Comptez sur moi pour qu’ils le fassent en toute connaissance de cause.
22 octobre 2007
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5 commentaires:
Elle est trop facile ta devinette !
Monsieur Mottard,
Avez vous lu la Pravda niçoise aujourd'hui? PA est contre le cumul (il le dit... Adepte de la méthode faite ce que je dis mais pas ce que je fait ....) et je suis choqué de ne pas voir apparître votre nom dans cet article.( à moins de l'avoir mal lu) L'insolence de cet individu me met hors de moi ... Réponse contre cet article dans radioscopies
Ségurano
le premier de droite je ne le connais pas ; jamais vu dans mon quartier,jamais vu à la mairie
le second de gauche je ne le connais pas;jamais vu dans mon quartier,jamais vu à la mairie.Bon en même temps je ne fréquente pas les cocktails et la haute!comme part hasard depuis peu à coups de Nice matin ( élections oblige) on entends parler d'eux. Mais pourtant nos préoccupations concernant notre ville et sur le plan national ne datent pas d'hier
la retraite, les sinistrés du tram, les sans papiers, les grévistes, les chômeurs, les affaires honteuses à la mairie,le logement, les escroqueries que nous payons encore etc etc ... je n'ai vu et lu que M.MOTTARD et son équipe le dénoncer depuis tant d'année; alors vous avez raison l'électeur fera son choix
Pour moi c'est sûr ni le premier, et ni le second n'ont le projet de rendre Nice belle et transparente
Patrick, la politique niçoise (comme le PS niçois) est "dead" ...
Ton analyse de Nice est la seule qui soit digne de celle d'un sociologue qui arpenterait le terrain depuis des décennies (espèce de plus en plus rare, certes, mais pas inintéressante du tout...loin de là)....
C'est la clef de ton programme..et nous l'attendons...
La campagne des autres sera "démogo-populo" et tous comptes faits et bien faits, comme dirait Robert Desnos.....Le nom du prochain Maire risque de ne pas nous intéresser en bout de course..
Nice pourrait être "autre"... Nous attendons que tu nous le confirmes, avec ta plume... loin des clichés à 2 balles que le autres utiliseront...
Il le faut, sinon le type de gauche que je suis, s'abstiendra, comme ce la a déjà été le cas aux dernières présidentielles (Il faut dire que l'erreur de casting était flagrante...Mais c'est un autre débat).
Dans l'attente de te lire de nouveau ta plume de Zorro niçois....
M
M:
L'erreur de casting était tellement flagrante que ceux qui l'ont dénoncé avec le plus de forces n'ont pas tardé à devenir les laquais d'un pouvoir dont la raison d'être est de mener une politique d'assistanat pour gosses de riches...
D'ailleurs, pour se recentrer sur les municipales niçoises, il y a comme un air de famille entre le comportement des super-cumulards et la politique pour happy few chère à Besson.
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