Pour Nice Autrement, la culture ne sera pas quelques ronds dans l’eau de la gestion ordinaire, mais bel et bien le fer de lance de cette ville ouverte, généreuse, moderne que nous appelons de nos vœux.
Mais si nous devons porter cette « movida à la niçoise » en comblant un public ouvert, cultivé, branché sur toutes les avant-gardes, nous ne devons pas oublier d’élargir ce public en nous rappelant toujours que la culture est un moyen d’émancipation personnelle.
Pour cela, l’éducation doit être au centre de notre politique culturelle. Pour créer de la demande, pour créer du désir. Partenariats avec l’Education Nationale et les associations d’Education populaire, développement de l’éducation artistique : une municipalité peut faire cela. Nous le ferons.
Mais la tâche est immense et c’est donc avec satisfaction que nous avons pu noter ces derniers jours l’arrivée dans l’équipe de Nice Autrement de quelques acteurs culturels majeurs.
Jean Montoya
Après divers postes de direction dans l’Alliance française (Pérou, Maroc, Argentine), Jean a été, pendant quatre ans, le Directeur Régional des Affaires Culturelles de la Martinique (DRAC) avant de diriger la délégation académique à l’Action culturelle au rectorat de Nice. Habitant Nice nord depuis 1998, il n’a jamais été membre d’un parti politique.
Christian Depardieu
Très connu à Nice comme le co-fondateur de la Foire internationale d’Art contemporain « Art Jonction », Christian dirige actuellement sa propre galerie, qualifiée par Nice-Matin de « Galerie des agitateurs » (après la mémorable expo de Fred Forest qui « égratignait » la mairie). Il est également directeur de la revue « performArts », distribuée dans 5000 points de vente en France et dans 45 pays. Christian habite le canton de Nice 8 et cet engagement municipal est une première pour lui.
Monsieur…
Monsieur… exerce une activité professionnelle de haut niveau dans le domaine de la culture, mais son statut de fonctionnaire dans ce département si particulier le contraint à une certaine discrétion. Il nous avait déjà apporté son soutien et ses compétences en 2001 et, après réflexion, il a décidé de renouveler l’expérience en 2008.
Françoise Sabatini et Jean-Paul Tizane
Même si leurs activités ne sont pas spécifiquement culturelles, leur expertise et leur savoir-faire en la matière seront précieux pour l’équipe. La première est fondatrice et Présidente d’une association de femmes qui se réunissent autour d’activités principalement culturelles (photo, peinture, théâtre…). Le second a créé le syndicat UNSA dans le 06, mais il a également une grande expérience en matière culturelle par le biais de l’Education populaire.
Que ce soit pour la culture « movida » ou la culture « éducation », on peut voir que l’équipe de Nice Autrement s’est singulièrement renforcée. Et mon agenda des prochaines semaines me laisse supposer que ce n’est peut-être qu’un début…
01 décembre 2007
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9 commentaires:
Excellentes recrues pour ce chantier d'envergure mais exaltant!
irene a dit
Autant de diversites dans cette équipe... UNE BELLE IMAGE A L HORIZON...
Esprit de l'escalier... On en dans l'équipe depuis le début un jeune auteur-compositeur très discret. Allez voir ce qu'il fait sur http://www.myspace.com/barbaraannemusic
quand une équipe veut gagner il faut un capitaine dans l'équipe.
quand deux joueurs veulent le capitanat, on s'arrange une mi-temps chacun.
les élections servent à désigner des conseillers municipaux: les conseillers municipaux élisent un maire; mais est-ce impensable, à l'heure du gouverner autrement, qu'une équipe décide d'organiser le mi-mandat ? une mi-temps pour tel leader, une deuxième pour tel autre;
A l'anonyme précédent,
Moitié de mandat Mottard - moitié de mandat Allemand ? Difficilement envisageable : d'abord, il faut faire partie de la même équipe et avoir la même stratégie et la même façon de jouer ; ensuite les électeurs, même s'ils votent pour une liste, choisissent avant tout un maire.
C'est une expérience qui a été tentée par le passé ici ou là, mais ça n'a jamais marché : celui qui fait la première partie du mandat n'est jamais chaud pour partir... et ça peut se comprendre dans la mesure où quand on entreprend une telle tâche, un mandat c'est court pour la mener à bien. Alors un demi-mandat...
Sans compter que cette idée me fait penser au consulat de la république romaine: moitié Pompé moitié César, moitié Marc-Antoine moitié Octave, ce ne fut pas vraiment une réussite.
De plus, le principe de "gouverner autrement" ce n'est pas un chef 50% du temps, un autre chef les 50% restant: une tête de liste ou deux, ça ne change rien si par dernière le reste du conseil fonctionne sans autonomie (On peut rappeler à ce sujet que le groupe Nice Pluriel n'a pas toujours voté ou parlé d'une seule voix sans pour autant éclater et sans que son leader s'en fasse des crises d'autoritarisme) ou ne maintient sa cohésion que par couardise ou quête de distinctions (comme on peut le constater en face).
D'accord avec vous sur ce point madame Boy Mottard, il faut une même ligne politique et un mandat, c'est déjà court pour mener à bien de grands projets.
élu, c'est court pour mener à bien de grands projets. exact.
mais dans l'opposition, un mandat c'est très long et pénible.
l'expérience des mi-mandats a sans doute échoué ailleurs, mais bon l'aviation n'a pas commencé avec airbus, combien d'explosions au décollage?
la problématique niçoise est unique. la gauche pourrait proposer quelque chose d'unique.
ce qui est unique c'est éviter le crash justement... ne pas se prendre pour St Ex et finir comme Icare... etc... :))
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