Faire semblant de découvrir aujourd’hui que l’affaire du Grand stade exhale le parfum nauséabond d’un probable délit de favoritisme, c’est faire preuve d’une bonne dose d’hypocrisie.
Dès le départ, j’ai eu quelques mauvais pressentiments sur l’ensemble de l’opération. Au point, par exemple, de ne plus participer au jury qui devait choisir le délégataire alors que j’en étais officiellement membre au nom de Nice plurielle.
Au début de l’été, nous avions été alertés, Bruno Della Sudda et moi-même, par des spécialistes qui avaient relevé un certain nombre d’anomalies dans la passation du marché du Grand stade. Ces informations corroboraient tout à fait les conclusions que Jean-François Knecht me livraient déjà depuis quelque temps, semaine après semaine, et qui l’avaient conduit à introduire une action au nom du groupe.
Alors, comment croire un seul instant que ce que de modestes conseillers municipaux d’opposition savaient n’était pas connu par les principaux décideurs de la ville ? Pas d’hypocrisie, chacun savait que la justice allait agir en ce sens. Qu’il y ait eu un peu de retard à l’allumage ne change rien à la question.
Quant à ceux qui reprochent régulièrement à Nice plurielle de se livrer à une sorte d’acharnement oppositionnel (Les premiers qui disent la vérité...), ceux qui craignaient que la gauche se coupe des supporters-électeurs (quitter de temps en temps la tribune présidentielle pour les populaires leur apprendrait que la grande majorité des supporters a aussi une conscience citoyenne…), une fois de plus, ceux-là seront renvoyés à leur condition de benêts sans prise sur les dossiers niçois.
05 octobre 2006
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
2 commentaires:
A mon avis, Jean-Sébastien, tu fais semblant de ne pas comprendre... Mais nous aurons l'occasion d'en parler...
Tout à fait d'accord avec toi Patrick sur les hypocrites et les benêts. Certains élus aujourd'hui crient hypocritement comme des vierges affarouchées, ce sont d'ailleurs les mêmes qui il y a quelques temps encore, quand l'OGYM était en haut de l'affiche et en finale de la coupe de la ligue, nous livraient leurs commentaires enflammés et leurs photos de supporters "fidèles". Aujourd'hui, ces mêmes personnes restent silencieuses sur leur amour du GYM mais ne doutons pas que quand le club sera en meilleure posture elles sauront se rappeler à notre bon souvenir... Comme disait Edgard FAURE : "ce n'est pas la girouette qui change de sens, c'est le vent"...
Enregistrer un commentaire