Dans notre ville peut être plus qu’ailleurs, compte tenu des défaillances de la politique locale, nous avons besoin d’un mouvement associatif fort. Pour l’animer, le militantisme tiède ou l’engagement à éclipse sont insuffisants. Pour subsister, pour fonctionner, pour progresser, les associations ont besoin d’être encadrées par des dirigeants qui doivent se transformer en véritables moines soldats de la loi de 1901. Ils ne peuvent le faire qu’en étant entièrement dévoués à leur cause, souvent au détriment de leur vie professionnelle et personnelle.
Illustration ce samedi.
Quartiers est de la ville.
L’association « Entraide et partage » fête à Don Bosco son 40e anniversaire. L’association, c’est, bien sûr, une équipe dévouée autour du père Didier, mais aussi et surtout Philippe Rossini, sa rigueur, son enthousiasme et son humanité. Devant une salle pleine et reconnaissante, une brochette d’élus (je représente la gauche avec le seul Jacques Victor) est unanime à le reconnaître. Et pour une fois, avec un ton et des termes qui n’ont rien à voir avec la traditionnelle brosse à reluire qui fonctionne généralement en pareille circonstance.
Quartiers ouest de la ville.
Dans la salle des sports du collège Raoul Dufy, c’est au Jubilé d’Oleg Ionikoff que j’assiste, en compagnie de la conseillère générale du 7e canton. Pendant quarante ans, Oleg s’est dévoué à la cause de la jeunesse. Depuis vingt ans, il travaille à la promotion du tennis de table, en assurant l’ascension sportive du CPC Nice (Le défi de Dufy). Lui aussi n’a pas ménagé son temps.
Philippe, Oleg, notre ville n’est probablement pas un modèle de solidarité. Le lien social y est souvent distendu. Mais franchement, sans vous, ce serait bien pire. Merci.
29 octobre 2006
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