Après des années de surplace, d’indécision et d’irresponsabilité, la mairie de Nice a décidé d’attribuer, à la suite d’une négociation directe (les élus d’opposition de Nice plurielle étant écartés), la gestion d’Acropolis au groupe international GL Events et cela pour dix ans.
Jacques Peyrat a donc reculé devant l’éventualité d’une mise en régie du Palais des Congrès niçois, une hypothèse pourtant évoquée lors du Conseil municipal de septembre (Acropolis adieu).
De fait, nous passons de Nice-Acropolis à GL Events-Acropolis et chacun comprendra que ce n’est pas qu’une question de vocabulaire. Nice-Acropolis était un instrument au service de la politique économique et touristique de la ville. Que cet instrument, au fil des années, soit devenu de moins en moins performant ne changeait rien à sa vocation première. GL Events-Acropolis sera un petit rouage dans le dispositif du premier groupe international sur le marché de l’événementiel, un dispositif qui s’étend de Barcelone à Budapest en passant, par exemple, par Lyon et Toulouse. Au-delà du statut juridique (public-privé), c’est bien de la maîtrise de l’instrument au service de la collectivité qu’il s’agit.
Obtenir un certain nombre de garanties sur cette question essentielle pour l’avenir économique de notre cité sera l’objectif de Nice plurielle au cours du débat qui précèdera le vote du Conseil municipal du 20 décembre prochain. Sans illusions particulières.
08 décembre 2006
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