28 décembre 2006

Les cigognes de Chellah

Fin d'année 2006 au Maroc.

Comme en Turquie ou dans le Caucase, j'aime bien respirer l'atmosphère de ces pays ou de ces zones géographiques qui ont vocation à être dans les années qui viennent des passerelles entre les civilisations dont on annonce l'affrontement comme inéluctable. Incontestablement, le Maroc de Mohammed VI a beaucoup d'atouts pour être un de ces traits d'union.

Ce Maroc, qui plus est, entretient une relation toute particulière avec... la section Nice centre du PS, ma section. Qu'on en juge.

En effet, nous sommes ici dans le pays dont la famille de Zineb est originaire. Elle y est d'ailleurs souvent invitée comme experte dans le cadre de ses activités associatives.

M'Hamed, avant et après son passage au 3 avenue Cyrille Besset, a contribué, au plus haut niveau gouvernemental, à la grande réforme du statut juridique de la femme marocaine, ce qui, par les temps qui courent est plutôt méritoire.

Enfin Philippe, notre communiquant haut de gamme, entame ici même une nouvelle aventure professionnelle en créant de toutes pièces la première radio privée marocaine.

Premières impressions de voyage : un coup de coeur et une déception.

Le coup de coeur, c'est à Rabat, le site de Chellah. Une accumulation de ruines romaines et d'architecture mérinide du XIIIe siècle dans un site d'un romantisme à faire pâlir de jalousie Lord Byron lui-même... Et partout, dans le petit vallon de Chellah, sur le minaret, sur les arbres, des dizaines de cigognes.

La déception était un peu prévisible. J'ai bien observé tous les coins et les recoins de l'aéroport de Casablanca à notre arrivée : aucune trace d'Ingrid Bergman et d'Humphrey Bogart. Mais ne désespérons pas... peut-être qu'au retour...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

bonjou,
c'est sympa de penser à moi à Rabat,ou ma mére est née, ou je suis née à l'hopital Avicenne et vécue les premiéres années de ma vie ensuite nous avons traversés la riviére "le bou regreg" pour aller à salé.
en 1939 mon pére qui est né dans la région de Marrakech,1ére immigration à l'âge de 13 ans à Rabat pour travailler pour sa famille qui était trés pauvre, là il a rencontrer une belle jeune fille, niéce de son patron boulanger,il l'a épousé et a eu beaucoup d'enfants , puis en 1960 il a reémigré encore mais plus loin à Paris, pour donner plus a sa femme et ses enfants.
mes grands parents maternelles sont enterrer à Chellah, j'ai beaucoup de tendresse pour cette belle capitale,
ou j'ai vécue les années les plus heureuses de mon enfance, et malheureuses lorsque mon pére est parti en France, là aussi ou j'allais à l'école avec la fille du roi Mohamed v, et à 8 ans j'ai été inviter au palais , car j'étais 1ére en français, ils ont inviter pour un gouter les meilleurs éléves de l'école,je dois dire que j'étais trés fiére, ma grand mére et mes parents n'en parlons pas, je me rapelle d'une jolie robe blanche et chaussures vernies, oh la la Patrick t trop fort pour me faire remonter tout cela,la nostalgie n'est plus ce qu'elle était (SSignoret)en cette fin d'année je vous souhaite de passer vers 2007 heureux. zineb

Anonyme a dit…

Parmi les pays du maghreb, je n'ai visité que la Tunisie et j'en garde un très bon souvenir. La méditerranéenne que je suis aimerait bien retourner de l'autre côté de la Grande Bleue pour découvrir les autres!

Bon séjour Monsieur le professeur!
Valérie