En Janvier 2006, lorsque je publie le premier post de ce blog, j’explique que « ce blog se veut l’équivalent internet du « Journal intime » de Nanni Moretti (toutes proportions gardées…), c’est-à-dire une succession de séquences s’inspirant de tous les aspects de la vie réelle où le ressenti est au moins aussi important que la réflexion… ».
Cet après-midi, un peu par hasard, j’ai visionné le DVD du film de Moretti acheté il y a quelques semaines. Heureuse initiative car j’ai pu vérifier avec bonheur que plus de deux ans après avoir écrit ce texte, je n’en changerai pas une virgule.
Même goût pour l’errance solitaire dans la ville familière (Rome), même attirance pour les lieux de mémoire surtout quant ils sont tragiques (la plage d’Ostie où a été assassiné Pasolini), même plaisir de l’écriture (Caro diario), même fascination pour les îles, même tendresse pour les nanars (Vive Jennifer Beals !) et la chanson populaire, même étonnement devant les parents et leur progéniture, même inquiétude distanciée devant la maladie…
Oui décidément, pas une virgule… mais toujours bien sûr « toutes proportions gardées… »
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3 commentaires:
Pas de gratouille j'espère ? De ce film je revois,aussi l' image cocasse des chaussettes noires (?) portées sur la plage, et ces virées en scootter pleines de liberté.... Chaque fois que je me balade à Rome, j'espère croiser ce petit scootter (plutôt Vespa d'ailleurs)... Ma peccato, non c'è niente (c'est petit pourtant Rome , zut !!!)
Nanni Moretti, dans son propre rôle. Dans Sur sa Vespa, Nanni sillonne les rues de Rome. C'est le mois d'août, la ville est déserte. Sur sa Vespa, le cinéastre se laisse aller à la contemplation, tout en commentant ces images des quartiers qu'il aime, et de ceux qui ne lui plairont jamais. Au hasard de ses déambulations,
Nanni Moretti croise les Romains, et même une Américaine, l'actrice Jennifer Beals. Dans Les Iles, la promenade s'élargit à un espace
plus vaste, celui des îles éoliennes. Nanni cherche l'isolement pour travailler et espère trouver cette tranquilité
chez son ami Gerardo, qui vit à Lipari. Les deux amis s’embarquent pour Salina, peuplée d'enfants
uniques qui y règnent en tyrans, et les autres îles sont envahies par les touristes. Nanni et Gerardo sont contraints constamment de fuir ailleurs, cherchant en vain le calme et la sérénité. Tandis que Gerardo retombe dans un rapport de dépendance terrible avec la télévision, Nanni est le témoin d'une société italienne qui perd ses repères. Dans Les Médecins, Nanni raconte son expérience de la maladie. Il souffre d'un prurit qui transforme sa vie en cauchemar. Mais les médecins, qui lui prescrivent des soins en tous genres, des plus contraignants aux plus excentriques, sont incapables de le guérir. Un jour, on découvre
une tumeur. Soigné à temps, Nanni guérit. Et nous regarde droit dans les yeux, au dernier plan de son film,comme pour nous communiquer la joie et l'énergie de la vie retrouvée.
film émouvant,délicat,douloureux
je suis touché par l'authencité de l'auteur.
Je ne connais pas Moretti. Je me souviens d'avoir vu par dessus l'épaule de mes parents une scène qui m'avait fait beaucoup rire (je ne suis pas sûre que cela soit de lui) où un homme devant sa télé hurlait à un politique "mais dis quelque chose de gauche!!!"
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