27 mars 2009
Ecole élémentaire Jean-François Knecht
Moins d’un an après la demande que nous avions formulée avec Dominique à la nouvelle municipalité, on inaugurait ce 27 mars à Las Planas l’école Jean-François Knecht.
Lieu symbolique s’il en fut des activités et passions professionnelles, militantes et politiques de Jean-François, le choix du maire de Nice, suite à une proposition du conseil d’école de Las Planas et de sa directrice Patricia Martin, peut être considéré comme judicieux.
Sinon, que dire de la cérémonie ? Le discours de Christian Estrosi fut sobre et digne, la présence de trois de ses enfants et de sa compagne Françoise émouvante, la tristesse des habitants du quartier et de l’importante délégation de Gauche Autrement palpable.
Pour le reste… pour le reste… je préfère renvoyer aux posts publiés sur ce blog pendant les deux dernières années de sa vie. Histoire de rappeler que la médiocrité peut à tout moment transformer cette politique si belle pour laquelle se donnait Jean-François en un jeu cruel et vain.
JFK
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12 commentaires:
Heureux de voir qu'une école porte le nom de Jean-Francois. Il le merite.
Bel hommage Patrick et excellente initiative qu'une école de la République porte le nom de JFK. Il est bien dommage que la fédération du PS des Alpes Maritimes n'ait absolument pas relayé l'information de cette initiative et de cette inauguration...
Pour le reste, pour le reste... il suffit de repasser le film des bureaux et des conseils fédéraux précédant la mort de Jean François, de revoir son combat, l'attitude des uns et des autres, son éviction de la présidence des élus socialistes, la demande de son exclusion du PS. Je pense qu'il suffit de laisser chacun en face de sa conscience, ce doit être suffisamment difficile à vivre. Je suis heureux et fier, avec toi Patrick, Dominique, Lucien et d'autres d'avoir été à ses côtés en ces moments pénibles et pour l'instant je n'ai aucune envie de revivre de tels instants avec de tels personnages. Jean-François me manque, eux non. Je veux faire et je fais de la politique autrement.
Un bel hommage hier après midi ,un discours simple et émouvant du Député maire .
J'ai retrouvé dans son discours l' essentiel du parcours de JFK que tu avais mis en exergue lors de ses obsèques à l'église .
Merci à toi et à Dominique pour cette initiative que le Maire a su reprendre et que d'autres exécutifs de Gauche(Conseil Régional PACA)n'ont même pas eu le respect de baptiser un lycée ou un équipement au nom de JFK.
Bref ,l'heure n'est pas à la polémique mais à l'hommage de notre regretté Jean Francois.
Ma première rencontre avec Jean-François : lui, maître formateur à l'IUFM, moi en stage dans sa classe avec devant moi l'incarnation de l'instituteur de la République... Alors une école primaire à son nom, c'est tout simplement juste. J'aurais souhaité être présente, être parmi ceux et celles à qui Jean-François manque tant... Parce qu'il me manque! Mais je n'ai simplement pas eu l'information.
Je suis ravie d'apprendre qu'une école porte son nom, c'est un témoignage de reconnaissance pour son rôle d'élu au service des habitants mais aussi pour le métier qu'il avait exercé : instituteur.
Dommage effectivement qu'il n'y ait pas eu plus d'informations sur cet évènement
Cherchez l'erreur!
Heureusement, la mairie avait informé les gens du quartier...
Quand je pense qu'il y avait nombre de députés et de conseillers généraux de droite présents alors que de nombreux élus de gauche du département n'étaient pas là... Je me demande en effet si même eux ont bien eu l'information.
C'est émouvant et c'est très bien.
C'est un bel hommage.
Anne-Marie Kounga
Pour Jean-François, un élu devait être avant tout : compétent, travailleur, et rebelle. La qualité d'un socialiste : " rendre service ".
Des considérations humanistes qui pourraient servir de maxime à cette école de le République.
Bien à vous.
Richard
A JFK de Nice
Socialiste trente ans, chrétien depuis toujours,
Socialiste et chrétien tout comme l’étaient les miens
Qui sauvèrent l’enfant juif, d’un monde d’amour malade
Comme toi tu secourus les enfants du Bénin,
Jean-François je t’aimais vivant, je veux t’honorer mort.
Je te revois, ami, tu traverses le CLAJ ployé sous tes dossiers
Ton sourire est figé, presque contraint, gêné
Assuré de ton droit, respectueux de l’homme,
Implacable et courtois, ta force, ta faiblesse.
Car tu es simple, compétent, sans détour.
Quand pour t’accueillir s’interrompent nos débats,
Tu prends place dans le rang, tu n’aimes pas les honneurs,
La tribune t’indispose, tu es parmi les tiens, tranquille en apparence.
L’affaire de ce jour, chaque jour son affaire, a fait bouillir ton sang,
Un sang si généreux que ton cœur cèdera.
C’est l’affaire du grand stade : « on » te menace de mort,
De la nouvelle mairie, délinquance en col blanc
Et c’est la gare du Sud, dérives financières,
La prison, plaine du Var, associations spoliées,
Le tracé du tramway, un palace à Sulzer et les marchés publics.
La curiosité mêlée de dégout nous empoigne,
Tu as pris la parole, tu expliques, tu dis tout
Comment, pourquoi, par quelles complicités
Les habitants de Nice par leur Maire grugés
Tu dénonces, Jean-François, Zola est ton cousin,
Tu accuses preuves en main. Tu as tout mesuré, comparé,
Le Préfet, les ministres, leurs instruments huilés
Que peuvent-ils objecter à ta démonstration ?
Les projets de Peyrat sont plombés, d’aucuns de ses adjoints
et collaborateurs connaîtront la prison.
Enfants de Las Planas vous le saurez un jour
Qu’il fut instituteur, celui qui donne son nom
A cette institution, cet homme de passion
Constructeur de maison amoureux de la vie,
Ce père attentionné de sa famille, du monde.
A l’ombre immense de l’homme dont le nom
Désormais est inscrit comme exemple au fronton
Vous apprendrez qu’écrire et compter ne sont rien
Si l’on n’y apprend pas l’honneur et la vertu,
Dignité, honnêteté, fidélité, amour du prochain.
La dernière fois que je t’ai vu, Jean-François, notre ami,
Tu étais exposé pour ton dernier voyage,
Plus calme encore, plus grand mais encore plus fragile
Semblant nous adresser ton tout dernier message :
J’ai cru, croyez, en la perfection de l’homme.
Maurice Winnykamen
Il doit surtout beaucoup manquer aux petits niçois ; je me suis demandée dérnièrement ce qu'il aurait pensé de ce qui m'arrive, de ce qu'ils m'ont fait, ce que je traverse est terriblement douloureux, j'ai tout perdu, malgré mes efforts pour reconstruire ma vie, je n'arrive pas à oublier ce qu'ils m'ont fait, je n'y arrive pas, j'éspère vous revoir bientôt ;
bon week end
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