25 juin 2006

Fêté au château

Exceptionnel. C’est en effet un accueil exceptionnel que je reçois cette année lors de la traditionnelle soirée que je passe comme d'habitude à la Fête du château du PCF.

Il faut dire que l’actualité avait bien fait les choses.

De nombreux militants, souvent anonymes, m’arrêtent spontanément pour me déclarer leur solidarité face à l’attaque inqualifiable dont j’ai été victime par voie de presse en début de semaine. Et cela, même chez ceux qui ont une approche plus nuancée que moi des positions de Tarik Ramadan. C’est qu’ils ne veulent pas, au-delà du soutien à la personne, que d’obscures ambitions affaiblissent les chances de la gauche pour conquérir une ville que tous sentent désormais à portée de main.

Les affaires qui défrayent la chronique municipalo-judiciaire depuis quelques jours constituent en effet le deuxième sujet abordé au cours de ces rencontres inopinées. Mes réactions, relayées le matin même par la presse, sont largement approuvées.

La soirée avance plus vite que moi. Francis Tujague me fait remarquer que je n’ai parcouru que 25 mètres dans l’allée centrale en une heure. Il en faudra une deuxième pour retrouver dans un stand-restaurant mes amis… et une paella bien méritée.

Les représentants des hospitaliers sont particulièrement chaleureux et m’assurent de leur soutien. Les copains du CLAJ ne sont pas en reste. Comme d’habitude, je rencontre une bonne dizaine d’anciens étudiants qui évoquent avec nostalgie des souvenirs d’amphis et de TD. Quelques couples que j’ai mariés aussi. Une militante alternative m’avoue avoir été émue par ma pièce « Fragments de Nice » à laquelle elle a assisté quinze jours plus tôt. Simone Monticelli, pleine de délicatesse, comme à son habitude, surgit de temps en temps pour s’assurer que la soirée se passe bien.

Je reste quelques moments trop courts avec Joëlle et toute une tablée de fonctionnaires municipaux. Ils sont évidemment consternés par les scandales qui entachent à nouveau la réputation de leur maison. Ils ont trop le goût du service public pour se réjouir d’une situation qui n’est que la confirmation de pratiques qu’ils dénoncent régulièrement.

La soirée avance, au hasard de mes pérégrinations, je vole quelques images actant la qualification de la sympathique équipe argentine au Mondial. Je dédicace même… un tee-shirt !

L’air est tiède, la nuit est belle, Lulu esquisse un pas de danse. Toute cette complicité et toute cette amitié finissent par me tourner un peu la tête. Je suis heureux. Tout simplement heureux.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Ciao Patrick,

Juste pour te redire toute ma profonde amitié et mon plus fidèle soutien dans les épreuves que tu traverses sur le plan politique.

BISES Gilbert

Anonyme a dit…

Voilà le registre sur lequel je vous préfère, quand vous vous laissez aller à être vous-même. Dans ces moments, on a vraiment envie d'être de vos amis.

Anonyme a dit…

je detiens un "collector", merci pour le tee-shirt dédicacé!nous te renouvellons notre soutien

bises chris et sa "moitié"

Anonyme a dit…

Salut Patrick,
je serai tenter de dire , tout est bon chez toi ya rien à jetter humain,simple,proche des gens sans distinction,à l'écoute , respect,moralité réalité et classe.
tu feras un bon maire et te confirme mon soutien .

Rachida et ses poussins

Anonyme a dit…

Finalement, lorsque je parlais de la nouvelle star, et du succés de la 2ème classée, je le vis depuis quelques jours, et à la fête du château, c'était trés sympa d'être soutenue, merci.
Mais la vedette c'était notre futur maire (Inch'Allah) et là j'ai retrouvé le Patrick que je connaissais, heureux d'être avec des amies-is, généreux dans ses gestes.
Merci pour cette belle soirée.
Zineb

Anonyme a dit…

La soirée avance plus vite que toi...
Simone, pleine de délicatesse, l'air est tiède et la solidarité brûlante...Toute cette complicité tout simplement heureux...Mais enfin!! Lulu esquisse un pas de danse, les argentins aussi.
Seule ""fausse note"" à ce billet nocturne, sentiment renforcé peut être, par le regret de ne pas avoir été sur la colline: Cette mairie là, ce n'est pas notre ou ma maison, seulement notre employeur, de ceux qui condamnent certaines pièces de la maison...sans grand état d'âme. AEMO Ville de Nice: ATTENTION jour fin -4. Merci à toi et Dominique.